Lilou chérie - Tome 2
68 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Lilou chérie - Tome 2 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
68 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Depuis trois longues années déjà, le capitaine Gaston Farraud se bat aux côtés de son camarade, également capitaine, Pierre Patriarche. Il y a peu, celui-ci lui a présenté sa jeune sœur, Alice, et très vite une idylle est née entre eux. En ces temps troublés par la guerre, il faut profiter de chaque permission pour célébrer les fiançailles et jongler avec les dates pour organiser le mariage. Les échanges de lettres sont précieux et constituent aujourd’hui un merveilleux témoignage de cette histoire d’amour si brève mais si intense. Le 8 juillet 1917 sont donc célébrées les fiançailles solonnelles, une journée bien trop courte pour les deux amoureux, car Gaston doit repartir aussitôt sur le front. Le mariage est fixé un mois plus tard mais malheureusement, la permission de neuf jours que le jeune capitaine espérait est écourtée et les voici à nouveau séparés quelques jours seulement après leur union. Peu importe, la fougue de Gaston demeure intacte, peut-être même encore plus exacerbée par l’absence, et il n’a jamais assez de mots doux pour exprimer tout son amour. Il sait qu’il peut lui arriver malheur d’un jour à l’autre, et il repartirait joyeusement pour braver tout, en laissant derrière lui un peu de sa vie en Lilou, sachant que dans quelques mois un enfant naîtrait de leur union. Il sera tué huit mois après leur mariage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 septembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414266494
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-26650-0

© Edilivre, 2018
Dédicaces

À Cupidon et à Maxime, Clémence, Grégoire, Léa et Marie
ses arrières-arrières petits-enfants.
« Voir poindre à l’horizon notre premier bébé ! »
Que nos espoirs soient fondés !
(Je peux tomber d’un jour à l’autre)
On trouvera dans le tome 3 les lettres d’amour de la jeune fiancée, de la jeune mariée, de la jeune future Maman, de la future jeune veuve qui ne reçoit plus de réponses à ses lettres (lesquelles lui seront rendues non ouvertes par l’autorité militaire) ; on trouvera aussi l’annonce du décès du grand frère, le commandant Pierre Patriarche, et enfin l’enquête, et tout ce qui suit jusqu’en 1929, date du décès de « petite Mère »
Rappel du tome 1
Michel Jacquemin
Ma Lilou chérie

Tome 1
Humour et Amour sous la mitraille
À Cupidon et à Maxime, Clémence, Grégoire, Léa et Marie
ses arrières-arrières petits enfants
Un autre regard sur la grande guerre Une toute petite flamme dans la tourmente
La force d’aimer
GASTON : Il est appelé au Maroc pour son service militaire après des études de droit, et il est rappelé, à la mobilisation, comme lieutenant au 4 ème régiment de marche de tirailleurs indigènes où il demande et obtient sa titularisation puis le grade de capitaine. Il est chevalier de la légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre avec palme et étoile d’argent, et de la médaille coloniale. Citation à l’ordre de l’armée. Disparu à Gentelles le 26 avril 1918, 8 mois après son mariage avec Alice, et 5 mois avant la naissance du bébé. (Denise Faraud est la maman du narrateur)
ALICE dite « ma Lilou chérie » : Elle est la dernière d’une famille lorraine de 6 enfants, orpheline à l’âge de trois ans, élevée par sa sœur aînée, et « petite sœur » de Pierre, autre capitaine, et compagnon d’arme de GASTON. Après 8 mois de mariage, elle sera veuve à 21 ans, enceinte de 4 mois, et elle traversera toutes les épreuves, pour réussir encore jusqu’à la fin de sa vie à transmettre paix, courage et sérénité. (Son petit-fils Michel Jacquemin a recueilli à la mort d’ALICE les 1013 lettres conservées par sa Grand Mamy).
Le 26 avril 2018 , à quelques mois de la célébration du centenaire de l’armistice, nous n’avons pas oublié que leur petite flamme ne s’est pas éteinte depuis 100 ans.
Du mystère de la transmission de la Vie
Rappel des dernières pages du tome 1 :
16 juin 17 : Ma chère maman : je lis dans ta lettre datée du 11 juin reçue le 16 : « je pense que ton père sera tout disposé à faire la demande dès que tu l’en auras prié directement ! » ; je l’en ai déjà prié plusieurs fois ! Si les fiançailles solennelles ne peuvent avoir lieu qu’à ma prochaine permission, soit en septembre ou octobre, cela va nous faire pendant 2 ou 3 mois une situation bizarre de fiancés par correspondance et puis ça rejette le mariage à la permission suivante. Je voudrais que demande officielle et fiançailles arrivent au plus tôt ; mais une permission de 24 h c’est court pour filer jusqu’à Macon.
A la même date : le capitaine Pierre à sa petite sœur Alice : Ma chère Alice bonne fête je ferai tout ce que je pourrai pour presser les choses je pense que dans une dizaine de jours nous pourrons avoir des permissions de 24 heures et nous pourrons peut-être faire les fiançailles soit à Macon soit chez tante Juliette. Je t’embrasse de tout cœur ; ton frère qui t’aime. Je vais bien, Gaston aussi ; je l’ai autorisé à t’écrire ; ton frère qui t’aime Pierre.
ENFIN !
Ma chère Alice : hier Faraud a reçu une dépêche de son père lui annonçant que sa demande était agréée et a tenu à ce que je fasse part de la nouvelle avec lui au colonel ; ici rien de nouveau, on s’embête au fond d’un trou. Pierre.
27 juin 1917 Mes chères tantes ( religieuses à Angers ) je suis fiancé ; ma fiancée Alice Patriarche est la sœur d’un camarade de régiment le capitaine Patriarche, adjudant major de mon bataillon. Voilà 3 ans que Patriarche et moi nous nous battons côte à côte. À Arras nous avons été blessés le même jour puis décorés à la même date de la légion d’honneur nous venons de prendre part ensemble à une des dernières grandes offensives ; cités à l’ordre le même jour pour la 4 ème fois l’un et l’autre, et c’est sous la fusillade et la canonnade, que je lui ai demandé, si nous en revenions, de me présenter à sa sœur.
Ma chère petite maman : je suis ennuyé d’apercevoir un peu d’inquiétude de ta part. : Alice et moi souhaitons une date très proche pour nous marier mais je n’avais pas osé vous en parler de peur de vous faire pousser les hauts cris inutilement et je n’espérais pas que sa famille fût si vite convaincue.
Projet de mariage :
Du colonel Aubertin « mon cher Faraud avec mes compliments je vous adresse l’ordre ci-joint que je vous prie de faire parvenir sans tarder à mademoiselle Patriarche en y joignant mes meilleurs vœux de bonheur ».
De Gaston : cher Monsieur ( Hennequin ) je redis que mon apport est nul ; du côté d’Alice les chiffres m’importent peu. Et nous n’avons ni l’un ni l’autre de dettes personnelles ; je ne sais pas parler affaires mais je sais que vous ne me confieriez pas plus le cœur d’Alice que sa bourse si vous m’aviez cru capable d’infamie. Agissez comme bon vous semble je signerai le contrat les yeux fermés ; j’aime Alice et je l’épouserai dès qu’on voudra, comme on voudra. Je vous renvoie le petit papier du projet de communauté réduite aux acquêts avec mon accord où il n’y a rien à ajouter pour mon apport.
11 août 1917
Monsieur HENRI CONSTANTIN, Juge au Tribunal de Commerce de Nancy, et Monsieur PIERRE PATRIARCHE, Capitaine au 40 Régiment de Marche de Tirailleurs, chevalier de la Légion d’Honneur décoré de la Croix de guerre, ont l’honneur de vous faire part du mariage de Mademoiselle ALICE PATRIARCHE leur nièce et sœur avec Monsieur GASTON FARAUD, Capitaine au 4 0 Régiment de Marche de Tirailleurs, chevalier de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de guerre.
La bénédiction nuptiale leur a été donnée dans la plus stricte intimité en l’église cathédrale de Saint-Vincent le samedi 11 août 1917.
20, rue de Flacé, Mâcon (Saône-et-Loire)
Du 16 juin 1917 au 11 août 1917 : “UNE SI BREVE PERIODE DE FIANCAILLES !”
Après l’autorisation donnée par le “grand frère” d’Alice : « Je vais bien, Gaston aussi ; je l’ai autorisé à t’écrire ; ton frère qui t’aime »
19 juin 17 : Gaston à Alice ; Mademoiselle, il n’est pas très correct de ma part d’oser déjà vous écrire, mais je me sens incapable d’attendre davantage ; j’ai l’autorisation de votre frère Pierre ; ne dite rien à Monsieur Constantin, ce sera notre secret ; quand on passe les trois quart de sa vie dans un souterrain on a droit à beaucoup d’indulgence ; des fiançailles par correspondance ! je maudis cette guerre pour la première fois ; non, car sans elle nous ne nous serions jamais rencontrés ;… nos deux promenades ; côte à côte le long du canal à l’Isle Adan puis à Macon ; il y avait bien quelqu’un derrière nous, mais c’était très loin… ; je me faisais cette réflexion : dans quelques instants ce sera fini et nous n’aurons échangé que cinquante mots et la moitié d’une idée… ; quand vous m’avez raccompagné le soir à mon hôtel avec Monsieur Hennequin, j’ai cru comprendre que je n’étais plus tout à fait un étranger ; 9 mai et 16 juin sont des dates anniversaires de deux grandes victoires de la division marocaine : quel heureux présage de constater que c’est à ces dates anniversaires que je vous ai été présenté puis que mon Père a fait la demande officielle ; j’espère que dès ma prochaine lettre j’aurai le droit de vous exprimer toute mon affection.
21 juin 17 : Gaston à Alice : Mademoiselle, par une gentille indiscrétion de votre frère j’ai appris que ma lettre d’avant-hier ne vous avait pas fait froncer le sourcil ; pour les fiançailles, Macon serait bien loin et nécessiterai d’attendre ma prochaine permission de 7 jours ; en permission de 24 heures je pourrais venir à l’Isle-Adan ; vous avez fait la conquête de toute ma famille ; avez-vous déjà réfléchi à la résidence que vous choisirez après notre mariage ? (Rien que ce mot-là me donne envie d’embrasser mon papier à lettre) ; quand pourrais-je vous appeler autrement que Mademoiselle ? je vous prie de croire à ma vive et profonde affection.
23 juin 17 : Gaston à Alice : Ma chère petite Amie, demande agréee ! tout le monde ici connaît ma joie ; merci de m’avoir laissé sentir que vous répondiez au sentiment que vous deviniez en moi ; franchise et confiance mutuelles sont les plus sûrs garants d’une affection durable ; c’est à vous et à votre famille de fixer une date pour notre mariage : pour moi, le plus tôt sera le mieux ; réfléchissez à l’option d’une permission de 4 jours avec la permission de 7 jours un mois après, ou la possibilité de les accoler pour rester un peu plus longtemps ensemble pour notre première période de vie commune ;… expression de ma plus pure affection.
24 juin 17 : J’attends votre première lettre avec impatience et le cœur ne raisonne pas ; votre belle-sœur Madame Patriarche nous prépare un travail très documenté que je lui avais demandé (un aperçu des dépenses d’un ménage d’officier soit en France soit en Tunisie) ; ce sera très amusant de discuter ensemble en détail tous nos projets d’avenir ; je risque sur ce sujet de dire des bourdes « Kolossales » (sic) car je suis d’une inexpérience rare…
25 juin 17 : voici quelques lignes reçues du colonel Aubertin ainsi qu’un ordre du corps d’armée (citation) qu’il a fait taper immédiatement à votre intention ; quelle délicate attention d’être associés ainsi dans sa pensée ; j’ai fait ma demande d’autorisation de mariage ; un soldat va où on le nomm

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents