Amour et péripéties
332 pages
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Amour et péripéties , livre ebook

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Description

Mélanie Cesonnier, Vicky (Véronique) Parker, Billy Carlton et Zachary Miller sont amis depuis le lycée. Rien, jusque-là, n’avait pu venir à bout de leur amitié. Leur amour pour le karaté les avait toujours gardés très proches, en tout cas jusqu’à la faculté. Mais les quatre amis ont bien grandi depuis le lycée, et le karaté n’a peut-être pas survécu à l’âge adulte, mais leur amitié oui. Si bien qu’ils habitent tous le même appartement depuis quelques années.

Billy est en couple avec Mélanie, Zachary avec Vicky, et cela depuis le lycée. Cependant, certains événements dans leur vie vont mettre de façon réelle cette amitié et l’amour qui unit les deux couples à rude épreuve.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 avril 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332901583
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-90156-9

© Edilivre, 2016
Chapitre 1 Routine
Mélanie se leva de son lit en sursaut. Il était six heures du matin. Elle se précipita en direction de la salle d’eau, presqu’en claquant la porte. Aussitôt, Billy se réveilla.
– Mel… Dit-il en grognant.
Il se leva avec nonchalance et difficulté. Elle ouvrit la porte précipitamment :
– Désolée mon chéri, j’ai une réunion importante ce matin.
Puis, elle referma la porte instantanément. Billy la rejoint dans la salle de bain et ils prirent une douche ensemble.
De retour dans la chambre en train de s’habiller, Billy informa Mélanie qu’il irait lui-même ouvrir la salle de karaté parce que Vincent, le gérant, l’avait informé de son indisponibilité, la veille au soir.
– D’accord, mon chéri. On déjeune ensemble tout à l’heure ?
– D’accord. Dit-il avant de poser un baiser sur sa bouche.
Billy sortit de la chambre et partit en direction du salon. Il le traversa et alla frapper à la porte se trouvant près de la cuisine.
– Zack ! Zack sort de là, on est en retard. Dit-il en frappant de toutes ses forces à la porte.
Quelques secondes plus tard, une jeune femme aux cheveux longs châtains et au teint pâle, ouvrit la porte. Habillée d’un peignoir blanc et de pantoufles de la même couleur en forme de lapins, elle n’était pas très grande de taille. Elle était très fine et avait les yeux noisette. Elle avait les cheveux légèrement décoiffés et la mine légèrement agacée.
– Vicky ! Dit Billy l’air surprit et conscient qu’il venait de la déranger.
– Oui, Bill. Pourquoi est-ce que tu as besoin de frapper aussi fort à cette foutue porte pour me gâcher mon sommeil ?
– Toi, tu t’es levée de mauvais poil.
– Non, tu crois ?! Dit-elle en grognant.
Mélanie arriva à ce moment-là, elle était habillée en tailleur gris avec un chemisier blanc. Des talons aiguilles noirs soulignaient sa tenue. Elle avait relevé ses longs cheveux bruns en queue de cheval et tenait un sac à main noir. Elle décida d’intervenir.
– Bill lâche un peu Vicky, elle a encore une heure devant elle avant de commencer le boulot. Alors, laisse-la profiter un peu de son heure de sommeil.
– Ah, merci Mel. Toi au moins tu me comprends.
Elle ferma la porte au nez de Billy. Mélanie sourit et sortit de la maison, non sans embrasser une dernière fois son petit ami.
Zack sortit de la chambre quelques minutes plus tard, et Billy et lui partirent en direction de la voiture. Billy le conduisit à son travail, puis se dirigea vers la salle de karaté.
Une salle dont il était propriétaire depuis trois ans. Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il l’achetait. Avec Zack, son meilleur ami, directeur financier, il avait reçu un investissement suffisamment conséquent pour aménager les lieux et faire de cette salle une entreprise rentable. Depuis un an, il avait engagé des coaches pour s’occuper de la mise en forme des clients et d’autres employés pour prendre soin d’eux. Il avait, ensuite, décidé de déléguer certaines de ses responsabilités à un gérant qu’il payait grassement. Billy avait décidé de rembourser à Zack son investissement jusqu’au dernier centime.
Lorsqu’il arriva devant la salle, il lut l’enseigne : « Mr B. Sport et Arts martiaux ».
Il était fier de voir son nom sur cette enseigne, et de se dire qu’il était propriétaire.
Ce bâtiment était haut sur deux étages. Billy leva les stores qui protégeaient l’entrée et entourait le bâtiment entier, à l’aide d’une petite télécommande accrochée à son porte-clés.
C’était un bâtiment moderne, fait de ciment et presqu’entièrement vitré. Il ouvrit la porte d’entrée à l’aide de ses clés. Puis, sur le mur à sa gauche, il tapa le code de l’alarme avant qu’elle ne se déclenche. Il fit quelques pas et regarda sur sa gauche, l’emplacement du comptoir d’accueil et de la caisse principale. Il faisait légèrement sombre bien que la lumière du jour éclairait partiellement la pièce. Il appuya sur un interrupteur et la pièce fut inondée de lumière. C’était un immense espace entièrement aménagée par des équipements de sport : des vélos, des tapis roulants, des appareils de musculation, des appareils permettant de travailler les abdominaux, et encore d’autres appareils permettant de se forger un corps de rêve. Tous étaient disposés sur un tapis gris qui couvrait une grande partie du sol en carreaux noirs brillants.
Billy alla au comptoir vérifier que l’argent de la caisse avait bien été vidé pour être transporté dans le coffre de son bureau. Il monta, ensuite, à l’étage.
Cette salle-là, était aussi grande que la salle de sport du rez-de-chaussée, avec une grande baie vitrée. Seulement, son sol était entièrement recouvert de parquet, parsemé de tatamis avec près des murs, des équipements de combats de salles et par endroit des kimonos accrochés. C’était une salle de karaté.
Billy avait toujours eu une passion pour le karaté, et son voyage au Japon chez sa famille maternelle, à la fin du lycée avait renforcé cette passion. Une passion que partageaient ses trois amis, Mélanie, Zack et Vicky. Mais, ce rêve d’ouvrir une salle de karaté était le sien et celui de Zack. Seulement ce dernier avait dû choisir entre les obligations familiales, à savoir travailler dans l’entreprise familiale d’architecture pour pouvoir la diriger un jour tout en sachant que son père lui en voudrait longtemps s’il ne le faisait pas, ou poursuivre un rêve qu’il pensait peu certain, à l’époque, avec son meilleur ami.
Mais, Billy s’en était bien sorti et ses affaires marchaient plutôt bien. Il faut dire qu’à Los Angeles, nombreuses sont les personnes qui aiment prendre soin de leur corps.
Billy se dirigea au fond de la salle où se trouve son bureau. Il l’ouvrit avec les clés et s’assit à sa table. C’était une pièce peu grande. Des casiers de tiroirs étaient disposés sur les côtés, et des dossiers trainaient sur le bureau, éclairés par une petite lampe. Billy se baissa vers le coin du mur de gauche et, ouvrit une armoire en bois peinte en noir, avec une clé, où il trouva l’argent de la caisse. Il prit l’argent, se leva et se tourna vers le mur de droite. Il descendit le tableau qui y était accroché, et dévoila un coffre en métal emmuré. Il tapa un code que seul lui connaissait, et y enferma l’argent. Ces sommes d’argent sont en général, peu élevées, puisque la plupart des clients sont abonnés et payent par virement bancaire ou encore par cartes bleus. Cette opération, il l’effectuait tous les jours.
Vincent, le gérant étant absent, il lui fallait faire l’ouverture de la salle de sport, lui-même.
Il était huit heures, lorsque Billy ouvrit les portes de la salle. Les employés étaient arrivés une demi-heure plus tôt. Les premiers clients arrivèrent et la journée de travail commença.
A midi, Billy parti rejoindre Mélanie pour déjeuner, non loin de la salle, laissant la gérance à l’employé le plus ancien, le temps d’une demi-heure. Puis, il retourna à la salle et repris le travail.
* * *
Mélanie retourna au travail. Sa réunion du matin ne s’était pas passée aussi bien qu’elle l’avait prévue, et cela la rendait très nerveuse. Depuis quelques semaines son patron l’avait dans son collimateur et, elle avait l’impression, que chacun de ses faits et gestes, était scruté à la loupe. Travailler pour une des plus grandes agences de publicité de la ville requiert certaines exigences, et elle se demandait si elle était à la hauteur. Le stresse qu’elle subissait au travail la rendait peu présente à la maison pour Billy. Ceci, étant la raison qui l’avait poussée à insister pour qu’ils trouvent au moins le moyen de déjeuner ensemble, dès que possible.
Elle était chargée d’un projet de publicité d’une grande entreprise cosmétique, un des plus gros clients de la boite. Son patron lui avait promis une promotion de chef de projets, si elle arrivait à décrocher ce contrat. Une promotion importante, puisqu’elle aurait ainsi, une dizaine d’employés sous sa responsabilité. Cependant, elle avait un collègue qui lui concurrençait la place, Harvey Fisher. Ils étaient tous les deux les plus doués de l’entreprise et les prédisposés à ce poste, ce qui rajoutait fortement à son stresse.
Mélanie devait prouver deux fois plus de quoi elle était capable, étant à la fois une femme et une compétitrice. Elle jouait le jeu, et y prenait parfois plaisir, bien que, tantôt cela semblait quelque peu éprouvant.
Lorsqu’elle arriva à son bureau sa secrétaire l’informa que son patron voulait la voir. Mélanie partit aussitôt en direction de son bureau, se disant que cela avait fortement rapport avec la réunion du matin. Elle arriva enfin, et le trouva en compagnie d’un homme. Elle frappa avant d’entrer.
– Oui, Jeffrey, vous m’avez demandée ?
– Oui, Mélanie. Approchez.
Mélanie s’approcha en se demandant qui pouvait bien être cet homme avec le directeur de l’agence.
– Je vous présente, Tom Grant.
Mélanie s’arrêta net devant le visage séduisant de cet homme blond. Il avait le visage marqué et la mâchoire carrée, et portait une barbe de quelques jours. Il était propre sur lui, habillé d’un costume bleu marine et d’une chemise blanche sans cravate, il était parfaitement coiffé. Et lorsqu’en la, voyant il lui sourit, deux fossettes se dévoilèrent sur ses joues. C’était un très bel homme.
– Tom, voici Mélanie Cesonnier, une de nos prometteuses publicitaires. Il se pourrait même qu’il y ait une promotion dans l’air… Enfin si le projet « Beauté et Cosmétiques » abouti, bien sûr.
Tom Grant et Mélanie échangèrent une poignée de main.
– Oui, c’est en bonne voie. Dit-elle en souriant.
– Non, Mélanie, pas après la piètre présentation de ce matin. Répondit Jeffrey, lui faisant disparaitre son sourire.
– Ou

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