Atahut per un vitou. Cercueil pour un vitou
183 pages
Français

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Description

Le procureur de la république de Nice reçoit une lettre anonyme revendiquant l’assassinat en un seul acte de trente-deux personnes. Le commissaire Giraudo est chargé d’enquêter pour mettre fin aux activités de ce mauvais plaisant. Mais s’agit-il d’un mauvais plaisant ? L’affaire est prise en charge par la DGSI et le commissaire Giraudo, face à la raison d’état est déchargé de l’affaire. Toutefois, le destin s’acharne et la découverte fortuite d’un corps lui permet de rebondir. Le commissaire Perruti va réapparaître comme à chaque fois que l’on on fait appel au bureau Richelieu. Un nouveau polar nissart qui rejoint le conte.

Informations

Publié par
Date de parution 31 juillet 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312023571
Langue Français

Extrait

Atahut per un vitou
Cercueil pour un vitou
Barbajohan
Atahut per un vitou
Cercueil pour un vitou














LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02357-1
Toute ressemblance avec des faits ou des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Cette œuvre n’est que pure fiction imaginative à la manière d’un conte dont l’auteur est familier.
Ce jour-là, un homme en fauteuil roulant, semblait attendre quelque chose ou quelqu’un devant les escaliers de l’hôtel des Postes. Il était chaussé de charentaise et mal fagoté dans une veste qui recouvrait une espèce de pyjama. Il avait le visage recouvert de bandages et porteur de grosses lunettes de soleil. Ce qui n’était pas inhabituel à proximité de l’hôpital St Roch.
Il interpella deux jeunes qui allaient emprunter les escaliers menant aux bureaux de la poste.
« Al hamdullillah, Salam Malécom, les jeunes, pourrais-je vous demander un service. »
– Malécom Salam ! Qu’est-ce qu’on peut faire pour toi, shibani ?
– Je dois, poster cette lettre, pourriez-vous le faire pour moi ? C’est le premier guichet en rentrant à droite. Ne vous faite pas de soucis, le courrier est déjà affranchi. »
– Bien sûr !
– Chou Cram, salam alaykoum wa rahmatou Allah ! répondit l’homme
Un des jeunes pris la grande enveloppe, et ils entrèrent dans le bâtiment de l’hôtel des postes.
Ils furent soulagés devant le guichet, il n’y avait qu’une personne.
Mais vous savez comment cela se passe à la Poste, l’unique client qui les précédait, philatéliste convaincu, avait quatre lettres à affranchir pour des pays qui nécessitait des recherches dans un annuaire fatigué de la poste. Puis, il y eu le choix des vignettes…
« Vous comprenez, Monsieur, s’il était possible d’avoir de jolis timbres sur la thématique Nice ou Côte d’Azur. »
– Je vais regarder, Monsieur…
Le préposé se leva et alla consulter un collègue qui lui remis un gros classeur, puis après quelques nouvelles échangées entre eux concernant le service, les horaires, et l’action syndicale, le préposé revint s’asseoir à son poste.
En attendant la file des clients s’étoffait.
– C’est toujours pareil la poste, à vouloir rendre service on va y passer une heure.
– Ce n’est pas grave, Mouloud, en plus on rend service à l’homme invisible.
– C’est qui l’homme invisible ?
– Whao, la brel, tu connais pas ?
– Ben, non ! T’as pas de Box pour regarder la télé chez-toi ?
– Tu sais chez-moi la télé, c’est la parabole et les programmes du pays ou ceux d’Égypte voire du Moyen-Orient.
– Ben si tu avais la Box, tu pourrais voir une chaîne qui s’appelle Sci-Fi Channel.
– Et alors ?
– Ben, ils repassent toutes les vieilles séries de sciences fiction dont l’homme invisible. J’en ai enregistré certain, t’a qu’à passer chez ma daronne. Je te les montrerai. «
Enfin, le préposé des postes annonça : Ça vous fera 4 Euros et 47 centimes pour les quatre lettres, Monsieur. »
Le client régla, récupéra sa monnaie et le préposé derrière son guichet annonça : « Au revoir, Monsieur… Client suivant s’il vous plait. »
Mouloud et Amide se présentèrent au guichet tendant leur enveloppe.
– Je pèse et je vérifie, dit le postier.
Mouloud et Amide commencèrent à vérifier le fond de monnaie qu’ils avaient dans les poches.
– C’est bon, les jeunes. Vous voulez autres choses ?
– Non, non, c’était tout, dit mouloud. »
– Client suivant ! cria alors le postier.
À la sortie, devant la Poste Wilson, l’homme invisible sur son fauteuil avait disparu.




La lettre arriva le surlendemain au service courrier du Palais de Justice. De là, le préposé à la distribution du courrier, la porta ainsi que bien d’autres au bureau du secrétariat du Procureur de la République.
La secrétaire fit quatre tas des différents courriers et commença à ouvrir les enveloppes, à tamponner du tampon du jour les courriers puis à les classer dans différents parapheurs.
Elle s’enquit de la grosse enveloppe en dernier. Celle-ci une enveloppe en papier bulle recouverte de papier Kraft, contenait une seconde enveloppe. Elle l’ouvrit, en déplia le contenu, qu’elle tamponna, puis classa dans un des parapheurs.
Mais elle s’aperçu que l’enveloppe contenait encore autre chose : un petit paquet contenant un jeu de 32 cartes. Elle le mit de côté dans un tiroir de son bureau, elle le remettrait plus tard à Gérôme Durand-Levaux le procureur.
Ce n’est qu’une heure plus tard que le procureur pris connaissance du courrier.
Celui-ci attira son attention car il n’était ni manuscrit, ni issu d’une imprimante mais d’une vieille machine à écrire dont certains caractères étaient usé.



« M onsieur le Pro c ureur de la République,

Tous les tueurs en série finissent par se faire attraper. La raison en est qu’ils c ommettent une longue c haîne de c rimes sur une longue période, multipliant ainsi les indi c es.
Aussi, j’ai dé c idé d’innover, plutôt que de c ommettre mes c rimes les uns après les autres, j ’ai c ommis un c rime de groupe. J e vous annon c e avoir ainsi mit fin à la médio c re vie de 32 personnes, symbolisées par les 32 c artes d’un simple j eu de c arte.
Votre diffi c ulté sera de le prouver, car sans c adavre, il n’y a pas de c rime.
C eci sera ma seule et unique manifestation, toute fois au j our de ma mort afin d’atteindre la postérité des grands c riminels qui ont agi seul ; j ’ai pris mes pré c autions, un pli vous sera adressé, où j e révèlerai mon identité ainsi que l’empla c ement où j ’ai dissimulé les c adavres.
J e vous prie d’agréer, M onsieur le pro c ureur, mes meilleures salutations c riminelles. »

Le procureur resta pensif, puis décrocha son téléphone. « Marie-Béatrice, pourriez-vous, appeler l’officier de police judiciaire de permanence au Palais et lui dire de passer me voir le plus rapidement possible à mon bureau. »
Dix minutes plus tard, l’OPJ, accompagné de Marie-Béatrice, pénétrait dans le bureau du procureur.
– Vous avez demandé à me voir, monsieur le procureur ?
– Tout à fait, je viens encore de recevoir une lettre d’un mauvais plaisant ou d’un malade mental. Il me serait agréable que la police suive cette affaire. Le seul moyen d’arrêter ce type de pratique étant de remonter à son auteur et de le conduire en justice. Une peine d’enfermement étant souvent exemplaire et dissuasive pour freiner ce type d’activité durant plusieurs mois.
– Vous pouvez me confier les pièces, monsieur le procureur ?
– Oui, mais prenez des gants et des sacs en plastique pour pièces à conviction. Je ne voudrais pas polluer le travail de l’identité judiciaire et de la police scientifique. Si l’individu avait laissé quelques traces d’ADN ou quelques portions d’empreintes digitales ; il serait dommage de nous en passer.
– Justement, monsieur le procureur, un jeu de 32 cartes, était dans l’enveloppe, vous voulez que je l’apporte ?
– Surtout pas Marie-Béatrice, ne touchez plus à rien, et attendez que l’OPJ fasse son travail. Au fait qu’avez-vous fait de l’enveloppe ?
– Je l’ai mise dans mon placard à cause des timbres pour mon neveu.
– Voilà une bonne nouvelle, bien qu’elle ait dû être manipulée à outrance par différente personne. Mais c’est toujours mieux que de l’avoir passé à la déchiqueteuse.
Vingt minutes plus tard, l’OPJ revint et manipula chaque pièce avec précaution, les glissant l’une après les autres dans des sacs plastiques transparents différents. Le procureur assista à la scène : « Je compte sur vous pour me tenir au courant des suites données à cette affaire ! »
« Nous n’y manqueront pas Monsieur le procureur. Je fais porter ces pièces et une note explicative immédiatement à Maréchal Foch. »




Le colis finit par arriver le lendemain sur le bureau du commissaire, Ange-Honoré Giraudo. Une sollicitation du Procureur Gérôme Durand-Levaux ne p

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