C est pas ma faute…
106 pages
Français

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Description

« Mais mon appréhension fut telle que je ne m'en crus pas aussitôt capable. J'étais la seule personne en qui Cassie paraissait avoir confiance, la seule à qui elle adressa quelques mots, exprima de la tendresse, des sentiments. Et je ne pouvais prendre le risque de tout anéantir si je faisais preuve d'une quelconque maladresse. Les conséquences ne feraient que m'être préjudiciables et me retrouverai ainsi au point de départ. »
Un homme seul voit sa vie transformée par sa rencontre avec une petite fille qui présente des signes inexplicables. À partir du moment où il décida de s'y intéresser plus rien ne serait plus pareil. Tout sera mis œuvre pour comprendre les raisons de ce mal qui semble la ronger. Mais Il va se voir transporté dans une affaire terrifiante où sa vie sera constamment mise en danger.

Informations

Publié par
Date de parution 27 septembre 2012
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312004730
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

C’est pas ma faute…
David SETBON
C’est pas ma faute…
Roman polar/thriller










Les éditions du net 70,quai Dion Bouton 92800 Puteaux
À Noëlie
































© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00473-0
Avant-Propos
Un homme seul voit sa vie transformée par sa rencontre avecune petite fille qui présente des signes inexplicables. A partir du moment où il décida de s’y intéresser plus rien ne serait pluspareil. Tout sera mis œuvre pour comprendre les raisons de ce mal qui semble laronger. Mais il va se voir transporté dans une affaire terrifiante où sa viesera constamment mise en danger.
Pour écrire ce livre, je me devais d’être le plus précispossible, l’importance de la description y étant prédominante. Je penseprincipalement aux détails comportementaux, caractériels et physiques qui sonttrès présents de par leur changement et l’effet qu’ils produisent tout au longde l’histoire.
Je voulais que le lecteur prenne en pitié mes deuxpersonnages centraux, tant rien ne les épargne.
Sur le point de craquer à tout moment, il résiste et résisteencore, souvent grâce au soutien extérieur.
Une véritable leçon de vie qui va le pousser dans ses derniersretranchements. Difficile de dire qui est vraiment le héros, qui l’on plaint leplus. Difficile aussi de définir un genre à ces lignes. A la fois policier, dramatique, thriller, frisson, où la part d’émotion y estquasi perpétuelle, mon but était que tout lecteur puisse se retrouver, oupresque.
Selon moi, le personnage idéal pour faire passer un maximumd’émotions était une petite fille. Et c’est un homme ordinaire qui va seretrouver au centre d’une aventure extraordinaire.
Toutes leurs forces résident dans le lien et la coalitioncroissante qui va se former.
Au fil du temps, l’un ne peut plus rien faire sans l’autre.
Une fois la trame imaginée, il me fallait impérativement uneambiance oppressante quasi constante pour venir s’y greffer.
Et personne n’en sera privé !
En effet, à un moment ou un autre, je mets chaque personnageà l’épreuve, les place face à leur destin, réagissantselon le tempérament et l’histoire qui leur est propre.
Le cœur du livre était de décrire ma jeune héroïne telle queje le voulais avec toutes ses différentes attitudes et expressions qui la caractérise , mais sans trop tomber dans la fiction. Toutdépend d’elle. Une fillette de sept ans bouleverse non pas le destin d’un maisde tous les personnages sans exception. Et c’est sur ce contraste que j’aiégalement souhaité baser mon livre.
Une vraie course contre la montre où le héros comme lelecteur attendent sans cesse des réponses.
Comment aurions-nous réagi face à une telle situation ?Impossible d’y apporter une réponse certaine.
Laissez-moi tout de même vous en proposer une…
Bonne lecture , Colomiers, le 21 septembre 2012
Introduction
Je ne crois pas au destin, néanmoins j’ai la conviction quecette rencontre ne pouvait être le fruit du hasard. Elle a bouleversé ma vie enl’espace de quelques minutes. Envoûté, hypnotisé par une attitude, un regard,et ce silence… ce silence qui me fait sursauter chaque nuit le corpsdégoulinant de sueur, angoissé comme au premier jour. Mais plus que tout, je nepouvais empêcher ce nombre incalculable de questions qui me parvenaient sanscesse, et qui j’en suis sûr me poursuivraient éternellement tant que je n’yaurais apporté de réponses…
J’étais enfin en vacances, mais ne comptais pas partir.Simplement profiter de ma petite maison et de mon jardin pour me détendre.
Je me nomme Gary Miller, journaliste célibataire, installé à Lynwood , ville d’environ soixante-dix millehabitants, issue du comté de Los Angeles, dans un lotissement typiquementaméricain, où toutes les battisses sont semblables etproches les unes des autres.
Je ne fréquentais pas pour autant mon voisinage, seulementmon amie intime, Lisa, qui habitait en ville, non loin de mon domicile.
Mais mon repos allait être de très courte durée, et depuisl’instant où mon chemin croisa le sien, je savais que rien ne serait plusjamais pareil. Je savourais cette première matinée de liberté, ensoleillée etsortis pour acheter le journal. Pour m’y rendre, j’empruntai le chemin le plusagréable à mon sens au cours duquel je faisais fréquemment une halte devant unparc pour enfants. Bien que n’en voulant pas, j’aimais sentir cette joie devivre et toute cette agitation qui manquait tant à ma petite vie trop paisible.Mais voilà que cette fois ci, pas un bruit, pas de pleurs ni de rires, pas de mèressurveillant leurs enfants ni de cris, pas de vie… Excepté cette petite fille.
Elle était là, seule, à peine7 ou 8 ans, vêtue d ’ une robe à dentellerose et blanche, assise sur une balançoire dans ce petit parc public situéentre le kiosque à journaux et mon quartier. Je passai et repassai devant, l ’ observai, et quelque soit l ’ heure rien n ’ yfaisait elle se balançait, lentement, les yeux fixes, le vent balayant sesboucles blondes sans jamais laisser s ’ échapperne serait-ce qu ’ un seul mot. Je ne pus endétacher mon regard, je ne sais pas, il se passait quelque chose, mais quoi ?
D ’ apparence, rien d ’ inhabituelou d ’ alarmant, et pourtant …
Le plus étrange était cetteimpression pesante voire insupportable que l ’ on réclamait mon aide. Pure fiction ou début de paranoïa ?
Peut-être … Mais peut-être pas. Et je savais que si un jour jevoulais reprendre le cours normal de mon existence, il fallait d ’ abord éclaircir ce mystère des plus angoissants.
Rester indifférent en passantdevant commençait à me faire sérieusement culpabiliser, et même me sentircoupable de ne pas intervenir.
Plus je la voyais, plus je mesentais concerné.
Alors j ’ essayai de m ’ approcher,mais à chaque pas dirigé vers elle, mon cœur s ’ accélérait. Quoi qu ’ il en soit,je ne pouvais plus reculer.
De quoi avais-je peur ? Une enfant, radieuse, dans un parc de jeux pourenfants, en plein jour, ses parents certainement pas très loin, malgré lesheures qui défilaient. Non, il y avait autre chose.
Mes vacances débutaient ainsi …
Première partie une rencontre, undestin
Chapitre N°1 Premiers mots
Je me retrouvai à quelques mètres d’elle, juste de quoi luipermettre de poursuivre ses balancements sans risquer de la perturber. Même sicela me démangeait. C’était le moment. Sinon, je serais resté là à lacontempler ou plus exactement la fixer comme s’il s’agissait d’un meurtrier quime tenait sous l’emprise de son arme.
Je m’apprêtais donc à lui poser une question. A celle dont l’arme imaginée était symbolisé par lemystère, l’effroi et le désarroi, ce qui me terrorisait finalement davantage.Cela tout en regardant autour de moi, de peur que quiconque puisse voir lascène au cas ou une réactioninattendue subviendrait. Je me rendis brusquement compte qu’un homme, seul, encompagnie d’une petite fille esseulée dans un parc légèrement isolé, pourraitrapidement s’avérer douteux. Le pire était que j’avais la quasi certitude qu’elle ne me répondrait pas.
Je me lançai enfin :
« Bonjour petite comment tu t’appelles ? »
J’attendis … rien. Aucune réponse,aucun son.
« Tes parents savent que tu es là ? »
Toujours rien. Je n’existais pas. Je me sentis impuissant,frustré de ne pouvoir avancer. Mais que pouvaisje faire de plus ? Alors je repris mon chemin.
A peine m’étais-je retourné quej’entendis la voix la plus douce mais à la fois la plus triste que je n’auraisjamais imaginé entendre un jour. Mais c’est ce qu’elle a dit qui attira encoreplus mon attention.
« C’est pas ma faute »,dit-elle. Et répéta cette phrase environ toutes les trois ou quatresecondes : « C’est pas ma faute », d’unton que je caractériserai même de coupable.
Saisi par l’émotion je lui demandai pourquoi ? Maiselle reprit :
« C’est pas ma faute », sans le moindrechangement.
Il n’y avait plus de temps à perdre, le temps passait etrien ni personne ne se présentait. Je courus en direction du premiercommissariat de police à ne plus sentir ni mes jambes, ni mon souffle.
Peu de temps après et voyant mon comportement des plusalarmant, elle fut entre leurs mains.
Après y avoir passé toute la matinée, il était désormais uneheure et demi de l’ après midi , je retournai chez moià peine satisfait ni même moins inquiet. Elle hantait mes pensées.
Le soir, le téléphone sonna. On me dit de me présenter auplus vite au commissariat.
Une fois sur les lieux, je pus déceler un sentiment de dépitet d’impuissance sur le visage du policier qui l’accompagnait. Elle dut seprêter à différents examens et dont le plus insoutenable fut exécuté par unmédecin légiste
Concevoir un instant qu’elle ait pu, par exemple, êtrevictime de sévices sexuelles me torturait l’esprit. Fort heureusement, pas lamoindre trace, ni aucun dommage corporel. Elle ne leur avait pas adressé untraître mot. Assise, immobile, tête baissée, je pus constaté la triste réalité. Je me rapprochai, elle sentait ma présence. C’est à ce mêmeinstant qu’elle redressa la tête mais sans jamais me regarder. J’attendis, maisaucune réaction, pas un mouvement, pas le moindre signe qui saurait meréconforter dans cette histoire dans laquelle j’étais, malgré moi, plus quejamais impliqué.
Personne ne s’était encore manifesté. Comment pouvions nous lui venir en aide, retrouver sa famille ?Elle restait désespérément muette. Quand soudain, comme un mécanisme quej’enclenchais à chaque fois que je lui tournais le dos, le phénomène réapparut.
J’entendis une nouvelle fois le son de sa voix murmurant cesmêmes mots, avec cette même intonation exprimant comme un besoin de lui veniren aide.
Pour la première fois, j’eus envi de pleurer.
De tristesse, d’incompréhension ou d’épuisement, peu importece n’était pas le moment. Je me sentais beaucoup trop concerné. Était-ce unmal ? Une action généreuse ? Dans tous les cas, c’était fait.
Chapitre N°2 Cassie
Je parvins alors, suite à d’interminables démarchesadministratives, à obtenir la garde provisoire de l’enfant, le temps d’uneéventuelle évolution de

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