Comment tuer ses ex sans se faire prendre ?
70 pages
Français

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Comment tuer ses ex sans se faire prendre ? , livre ebook

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Description

Qui n’a jamais rêvé de tuer ses ex petites amies ? Marc Luciano expose avec un humour des plus noir, moult possibilités pour « assouvir ce fantasme ». Brunes, blondes ou rousses, Luciano ne fait pas de différence, celles qui, à ses yeux, lui ont fait le plus de tort, devront répondre de leurs actes. Couteaux, clef anglaise, bûcher ou autre moyen tordu, tout est bon pour se débarrasser de ces femmes qui ont blessé l’orgueilleux monsieur Luciano, tout cela sur fond de musique qui, comme chacun le sait, adoucit les « meurtres ».

Informations

Publié par
Date de parution 11 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312006505
Langue Français

Extrait

Comment tuer ses ex sans se faire prendre ?
Marc Luciano
Comment tuer ses ex sans se faire prendre ?
Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00650-5
Prologue
Le crime parfait n’existe pas parait-il, je prétends pourtant le contraire et je vais tenter de le prouver voire de le démontrer, évidement plusieurs facteurs entrent en compte pour le bon déroulement de votre forfait, mais avant tout il faut bien comprendre une chose, il est plus facile de se faire prendre plutôt que le contraire, surtout lorsqu’il s’agit de crimes passionnels, la plupart des meurtres perpétrés sur son ex compagne sont souvent commis par hasard lors d’un moment d’égarement, version récurrente des plaidoiries d’avocats cherchant à faire passer leur tueur de client pour un ange qui a eu, l’espace d’un instant, ce petit je ne sais quoi qui fait pencher la balance du côté sombre qui est en chacun de nous, la fameuse part d’ombre.
Mais bien souvent les assassinats sont commis par des personnages soudainement pris de crises de nerfs incontrôlables, bien souvent ces tueurs du dimanche ne sachant que faire se rendent très vite à la police, sans doute espèrent-ils recevoir l’absolution après leurs confessions sanglantes. Ils récolteront en guise de remerciement un long séjour en prison, nourris, logés au frais du contribuable.
Je n’ai jamais compris ce besoin de se rendre à la police, que croient-ils en allant tout déballer ? Ils pensent peut être que le fait d’avoir avoué leur meurtre leur donnera un traitement de faveur, cruelle erreur.
Une autre hypothèse, plus plausible encore, montre que dans neuf cas sur dix, lors de crimes prémédités, les individus qui veulent rétablir leur soit disant équilibre sont en réalités de sérieux déséquilibrés, ou tout simplement des crétins sans imagination qui se font prendre pour moult prétextes largement évitables, mais que voulez-vous, le crime parfait n’existe pas, je précise que ceci n’est qu’ironie, si ce n’était pas le cas je serais le premier à trouver ce genre de propos antinomiques par rapport aux premières lignes de ce livre.
Il existe également une catégorie de meurtriers qui réussissent à se faire oublier ou tout du moins ne pas éveiller les soupçons, mais leur problème est là justement, ils veulent leur quart d’heure de gloire et ne peuvent s’empêcher de bavarder, tant est si bien qu’ils finissent par se vendre eux-mêmes, mais personne ne leur file de médailles, mais plutôt 30 ans de réclusion, ou moins dans la plupart des cas, car pour avoir la maximum en France il ne faut pas tuer, non, il faut s’en prendre à l’état, vous risquez plus même en faisant moins, quelle belle justice que la nôtre, vous tuez votre femme et vous prenez sept ans de prison ferme, vous ressortez au bout de cinq et encore, par contre vous volez vingt euro dans une banque et vous prenez perpétuité incompressible, finalement il vaut mieux être assassin plutôt que voleur.
Avant tout je précise que je ne suis pas un expert des meurtres de femmes, rares sont ceux qui peuvent se targuer de l’être, mais j’aime à m’imaginer ce que j’aurais pu commettre si j’étais retord et perfide, sans doute le suis-je mais pas suffisamment pour passer du rêve à la réalité, car si je parle de rêve c’est que forcement il m’est arrivé d’avoir envie de m’occuper de certaines de mes anciennes gourgandines pour des raisons diverses et variées.
Pour chaque catégorie de vacherie il existe une spécificité, la volage n’aura pas le même traitement que la trop prude, la voleuse ne connaitra pas les mêmes tourments que la garce, la teigne souffrira sans doute plus que la candide, et ainsi de suite.
J’énonce un principe, nul n’est obligé de l’appliquer à la lettre, je risquerai d’avoir des problèmes, tout ceci n’est qu’un divertissement littéraire, cette phrase peut sembler là aussi contradictoire par rapport à l’intitulé du livre, mais c’est pourtant bien le cas, je m’amuse à essayer de dénicher le ou plutôt les moyens infaillibles pour supprimer toutes ces méchantes personnes qui m’ont faites tant souffrir, une fois encore je ne fais qu’appliquer la loi du talion, œil pour œil dent pour dent, toutes celles qui m’ont fait du tort ont justement eu tort de m’en faire, un jour ou l’autre tout se paye, c’est bien connu, même si l’addition met du temps à arriver, elle viendra quoi qu’il arrive, le mieux étant lorsque la donzelle a baissé sa garde et ne s’y attend pas, ou plus, meilleure en est la vengeance qui comme chacun le sait est un plat qui se mange froid.
Les hommes forts d’il y a trente ans ont laissé leur place à des chiens dociles qui remuent la queue devant bobonne, obéissant sans discuter aux ordres de cette dernière sans broncher ni même émettre la moindre objection, cruelle chute du mâle dominant qui est réduit à l’esclavage, pourquoi ? Que s’est-il passé en quelques décennies ? Les mentalités ont-elles changé à ce point ? Visiblement oui.
La femme voulait être l’égale de l’homme, elle lui est désormais supérieure et ce, dans tous les domaines, les maris à l’ancienne sont aujourd’hui tous d’un certain âge, eux qui savaient se faire respecter et porter la culotte, à notre époque les caleçons sont portés par les femelles dans huit ménages sur dix, ça fait peur.
Je reconnais volontiers qu’il ne faut pas se conduire comme un salaud, loin de moi l’idée de faire l’apologie du mal et de la violence, mais que diable, un peu de bon sens, arrêtons de baisser notre caleçon devant ces femmes froides comme des glaçons qui bien souvent nous font tourner la tête avant de nous faire tourner en bourrique, voilà le constat certes réducteur des plaisirs de la vie à deux, je connais un peu le sujet j’ai vécu ce genre de mésaventure des centaines de fois, n’y voyez là aucune prétention de ma part mais j’ai eu beaucoup de relations, si je fais le tri et que j’enlève les moches, les méchantes et les garces, la liste est soudainement plus épurées, mais il en reste quand même, je choisis une femme par rapport à son physique, j’adore les gens qui disent que la première chose qu’ils regardent c’est la beauté intérieure, je rigole, quel intérêt d’avoir un beau foie ou de jolis poumons ? Quoi que, pour les poumons j’ai une autre vision de la chose, mais d’aucuns disent qu’ils regardent les mains de la personne, les pieds, les oreilles et une foultitude de détails aussi insignifiants que ridicules, arrêtons l’hypocrisie, la première chose que je regarde chez une femme, et je ne suis pas le seul, c’est son visage, si celui-ci est contrefait je me fiche de savoir si elle est gentille ou pas, je vais voir ailleurs et là encore je ne suis pas le seul.
Pourquoi se voiler la face, je n’aime pas les moches, même si je dois bien reconnaitre que par mégarde j’ai dû piocher parmi elles une fois ou deux, faute de grives on mange des merles, mais j’ai oublié le temps des vaches maigres, depuis j’ai remonté la pente, et au final je l’ai redescendue encore plus vite, il y a des jours où Cupidon s’en fout chantait Brassens, il n’avait pas tort.
J’aime les femmes, la preuve je les ai collectionnées, j’ai ainsi remarqué que toutes me disaient la même chose :
« Tu verras je suis différentes des autres ! »
Et à chaque fois elles faisaient exactement les mêmes erreurs que les précédentes, ajoutant au passage une touche personnelle qui leur est propre, et ainsi de suite. Au départ ça se vante d’être la femme parfaite et au final c’est toujours pire que la dernière en date, les mots bleus deviennent vite des maux rouges, que puis-je attendre à présent des femmes ? Elles m’ont toutes menti, et je suis du genre rancunier, il faut donc que je me venge, voilà pourquoi j’ai décidé de faire une liste noire des pires femmes avec qui j’ai pu faire un bout de chemin, la facture s’annonce salée. Je compare souvent les femmes à des avocats tant elles ont cette facilité pour le mensonge, Sacha Guitry disait d’ailleurs que « les avocats portent des robes pour mentir aussi bien que les femmes », mon Dieu qu’il disait vrai.
La femme est l’avenir de l’homme, j’ai peur pour mon avenir, heureusement j’ai depuis ma dernière séparation, rencontré une magnifique poupée russe qui étrangement s’est attachée à moi plus vite que du lierre sur un mur, sans doute suis-je irrésistible ?
Oui ça ne peut être que cela, vue la vitesse

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