Des fleurs pour ta première fois
233 pages
Français

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Des fleurs pour ta première fois , livre ebook

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Description

L’inspecteur Jean-Sébastien Héroux et son équipe de la police de Trois-Rivières sont sur un pied d’alerte : un prédateur s’en prend à des jeunes femmes dans ce qui ressemble à un rituel chorégraphié et savamment planifié. Malgré les témoignages des victimes et les preuves matérielles recueillies sur les scènes de crime, les fausses pistes s’accumulent. La tension monte !
Tel un chasseur, le coupable traque soigneusement ses proies. Qui est-il ? tout indique qu’il s’agit d’un homme plutôt jeune, menant une vie normale… si ce n’était de ses pulsions sexuelles irrésistibles. Il est certes habile pour mystifier ainsi des enquêteurs aussi chevronnés !
Pour son troisième polar, Guillaume Morrissette vous propose un roman dérangeant qui vous fait entrer dans la psyché d’un criminel. Bienvenu en enfer !

Informations

Publié par
Date de parution 22 mars 2017
Nombre de lectures 27
EAN13 9782897582807
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

GUILLAUME MORRISSETTE
Guy Saint-Jean diteur
3440, boul. Industriel
Laval (Qu bec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l aide accord e notre programme de publication.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2017
dition: Isabelle Longpr
R vision: Marie Desjardins
Correction d preuves: Johanne Hamel
Conception graphique de la page couverture et mise en pages: Olivier Lasser
Illustration de la page couverture: depositphotos/xura + Karuka
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2017
ISBN: 978-2-89758-279-1
ISBN EPUB: 978-2-89758-280-7
ISBN PDF: 978-2-89758-281-4
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites l gales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, mars 2017

Guy Saint-Jean diteur est membre de
l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
Guylaine, Gabriel et Sarah-Maude
Prologue
L enqu teur J r me Landry donna son aval au propri taire de la maison, et ce dernier ouvrit la porte ext rieure du sous-sol.
- Il y a quelqu un? cria Landry.
L appartement de trois chambres am nag sous le bungalow semblait d sert. Les deux occupantes avaient quitt le logement pour l t , mais ce n tait pas pour elles que les policiers taient l .
C tait pour lui.
Pour tre d j venu deux fois sur place, J r me savait o tait sa chambre et il s y dirigea aussit t pendant que deux agents s assuraient que personne n tait tapi ailleurs. Arme la main, il poussa du pied la porte entreb ill e.
- Police! annon a-t-il par habitude. Si vous tes pr sent, faites-le savoir!
Mais il n y avait personne. Personne, mais pas rien.
Un fouillis indescriptible de v tements, de vaisselle sale et de fournitures scolaires. Un vieil album photo, sur le plancher. Une poubelle pleine de mouchoirs. Une garde-robe ouverte de laquelle sortaient des bo tes de carton et des sacs. Sur les murs, des images abstraites imprim es en noir et blanc tenaient avec des punaises. Un r veille-matin digital indiquait midi r p tition sur la table de chevet.
Landry entendit les agents confirmer que le suspect n tait pas chez lui. Il fit signe Christian Berberat, de l identit judiciaire, qu il pouvait commencer son travail avec l appareil-photo. L enqu teur prit une paire de gants en latex et ouvrit le tiroir du petit meuble.
Il y trouva deux bouteilles de lubrifiant corporel et un canif d pos s sur un vieux cahier Canada bleu trou et lign . Il demanda Christian de prendre un clich et, prudemment, il lib ra le cahier et l ouvrit. Il tait parsem de phrases ratur es, r crites au stylo dans tous les sens et d une main peu habile.
Berberat photographiait m thodiquement l ensemble des lieux, vitant de manipuler les objets avant de les avoir saisis sur pellicule dans leur tat d origine. Alors qu il tait pench pour jeter un il sous le lit, il interpella l enqu teur.
- Monsieur, j ai quelque chose!
Landry d posa un t-shirt sale et s approcha.
Berberat tira un sac plastique vers lui. Il en vida d licatement le contenu sur le lit devant J r me, r v lant deux sacs plastiques plus petits dont le contenu ne faisait aucun doute.
- Eh bien murmura l enqu teur.
Devant lui, il y avait deux condoms souill s.
Table des mati res
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
pilogue
REMERCIEMENT
Chapitre 1
LE CALVAIRE DE CORALIE LACROIX
Lundi 29 avril 2013, remise 15 h 35
- Calme-toi, j ai d j faite a avant. Si t es trop nerveuse, a g che tout. C est comme quand on danse, a prend un des deux qui dirige, pis ici c est moi. Sauf que je sais pas danser! L exemple n est pas tr s bon anyway . Toi, t as juste te laisser aller, c est la partie la plus simple.
- a te d range pas que je veuille pas? dit Coralie en sanglotant. Tu vas le faire quand m me?
- Tu sais m me pas ce que je vais faire!
- Tu vas pas me tuer? Hein? Je veux pas mourir! Come on! Je veux pas mourir!
- Mourir? Tu vois, tu sais pas. Il va falloir me faire confiance! Mais je te rassure, j ai jamais tu personne, et je n ai aucunement l envie de te tuer pour commencer. Et je fais mal juste quand c est n cessaire, ajouta-t-il sur un ton plus s rieux, car je d teste faire mal. Ou si tu cries. Parce que si tu cries, a me met en danger, tu comprends? Alors ne crie pas. Dans une classe, si tu cries, on t envoie chez le directeur, non? La discipline c est pas agr able, mais parfois n cessaire. Chu pas ton prof, chu ton partenaire.
Malgr la peur insoutenable qui l envahissait, Coralie aimait mieux poursuivre la conversation avec le jeune homme que d attendre en silence qu il se passe quelque chose. Elle acquies a donc ses derniers propos.
- Est-ce que je te connais? osa-t-elle lui demander.
Les yeux band s, couch e sur le ventre, elle ne voyait pas le visage de l homme; et sa voix lui tait inconnue.
- Non, Coralie. Mais moi, je te connais, affirma-t-il. Un petit peu. Laisse-toi aller, tu veux? Je sens des points de tension partout. Tu fais beaucoup de sport, ton corps a besoin de relaxer. C est le basketball qui fait que tu es grande comme a? T es vraiment bonne, je peux te le dire. Je sais m me pas comment faire un panier.
L inconnu la connaissait. Il savait pour le basketball. L avait-il suivie? Pendant qu elle tentait de comprendre ce qui lui arrivait, lui, il la massait. Elle tait tellement tendue qu elle sentait peine les mains sur ses paules. Elle respirait p niblement, car il tait califourchon sur le bas de son dos et le stress diminuait la quantit d air qui atteignait ses poumons. Elle pouvait distinguer des ombres au travers du foulard, mais impossible de voir autre chose. Elle sentait le m lange d essence et de gazon qui manait du coupe-herbe, pr s d elle. Sous la couverture, elle ressentait les asp rit s du plancher de la remise.
- Je vais devoir enlever ce chandail, si a ne te d range pas, intima l homme en remontant le v tement tranquillement.
- Je je veux pas murmura Coralie.
Elle serrait les coudes, ce qui emp chait l homme de d couvrir le haut de son dos.
- coute, expliqua-t-il doucement son oreille. Je n ai aucunement l intention de te faire de mal, je suis s rieux. Je vais prendre soin de toi et a va te plaire. Cependant, il ne faut pas retenir ma spontan it . Tu savais que dans la spontan it r side la magie de tous les changes entre humains? Il ne faut pas pr voir les choses, il faut les laisser aller. Quand tu as une envie, c est l qu il faut la combler. Et l apport du partenaire est souhaitable, si tu vois o je veux en venir. Regarde, a fait bient t une demi-heure que je m efforce de prendre soin de toi. J ai connu des hommes qui prenaient plaisir faire mal aux femmes, c est m me pas croyable que a existe encore de nos jours. T es chanceuse d tre tomb e sur moi, je suis peut- tre m me le dernier bon gars que tu vas avoir de toute ta vie. Je te demande encore une fois de relaxer, a va nous aider tous les deux. Moi aussi, j ai besoin de toi.
Pendant son monologue, il for a un peu le v tement et Coralie dut desserrer les coudes, impuissante. Il d voila un soutien-gorge p le et retira le chandail.
- Tu as une peau magnifique, lui dit-il en reculant un peu pour observer le bas de son dos. Ces deux trous, ici, c est l endroit le plus rog ne qui soit pour un homme, tu savais a?
Elle sentit qu on touchait la r gion au-dessus de ses fesses, la jonction de son legging. Coralie avait les yeux ferm s sous son foulard; elle se retenait de pleurer. Il lui vint l id e de se d battre, mais a serait sans doute inutile: l homme tait plus fort qu elle. Elle chassa rapidement cette option. La meilleure id e tait de le raisonner en parlant avec lui. Apr s tout, il ne semblait pas violent. Elle rassembla son courage et d cida de ne pas rester sans rien faire.
- Je ne me sens pas tr s bien, annon a-t-elle.
Aussit t, le jeune homme cessa de la caresser et approcha sa t te de la sienne.
- Ah non? Est-ce que je te fais mal? s enquit-il, inquiet.
- Non, non mais c est juste que je veux pas. Tu comprends? Je te connais pas!
- Ah! J ai eu peur! dit-il en se redressant. C est normal que tu sois r ticente, c est la premi re fois. Je peux mettre de l huile! J en ai! J y ai pens ! J aurais voulu de la musique aussi, mais c tait moins facile dans cet endroit

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