L’affaire Gabriel Benezet
224 pages
Français

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L’affaire Gabriel Benezet , livre ebook

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Description

Il y a 20 ans de cela, le petit Gabriel Bénezet, 10 ans, disparaît dans la garrigue nîmoise. Son corps sera retrouvé dans le coffre de la voiture de sa belle-mère. Arrêtée, cette dernière passe aux aveux sous la dictée du capitaine chargé de l’enquête. Incarcérée en préventive dans l’attente de son procès, elle comprend qu’elle vient de se faire piéger par l’enquêteur qui voulait des aveux dans le seul but de boucler cette affaire dans les meilleurs délais. Malheureusement, elle sera assassinée par ses codétenues et l’affaire sera classée.20 ans plus tard, l’enquête est reprise par un journaliste débutant, enfant du pays, à la recherche d’un scoop. Il découvre de nombreuses zones d’ombre qui ne vont pas tarder à ébranler les certitudes des uns et des autres. Mais que va donc mettre à jour ce journaliste en herbe ? Ne vous fiez pas aux apparences et accrochez-vous, vous êtes loin de vous imaginer ce qu’il va se passer !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 mars 2022
Nombre de lectures 29
EAN13 9791097406080
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0345€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’affaire Gabriel Benezet
 
 
 
 
 
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite et involontaire.
L’auteur.
 
 
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
11590 Cuxac d’Aude France
 
estelas.editions@gmail.com
www.JaimeLaLecture.fr
www.estelaseditions.com
 
ISBN : 9791097406080
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
 
 
Olivier Minarro
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’affaire
Gabriel Benezet
 
 
 
 
 
 
 
 
Roman
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Table des matières
PERSONNAGES
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
ÉPILOGUE
Remerciements
Nos titres par genre

 
 
 
 
 
 
 
 
Heureux les affamés et les assoiffés de justice, car ils seront rassasiés.
(Mt. 5,6)
 
 
 
 
 
 
 
PERSONNAGES
 
 
Les Mangin
Antoine Mangin , dit Anton, 33 ans, apprenti journaliste.
Céline Mangin , 32 ans, soeur d’Antoine, enseignante dans le collège local.
Paul Mangin , 58 ans, père d’Antoine, gendarme à la retraite.
Shirley Lloyd-Mangin , 54 ans, mère d’Antoine, d’origine britannique.
 
Les Benezet
Gabriel Benezet , 10 ans.
Jean-Marie Benezet , 28 ans en 1989, père de Gabriel, chauffeur-livreur.
Paulette Benezet , 60 ans, veuve et mère de Jean-Marie, grand-mère de Gabriel.
Francisca Garcia , 28 ans en 1989, mère de Gabriel, ex - femme de Jean-Marie.
 
Les gendarmes
Bertrand Mazurier , dit Mazu, 50 ans, maréchal del logis, gendarme de la brigade depuis 1987.
Gaetan Simon , 58 ans, adjudant-chef en 1989.
Capitaine Blanquart , 32 ans, directeur d’enquête en 1989.
Marie Longuet , 32 ans, adjudante-cheffe en 2012.
Girard, 25 ans, gendarme de la brigade de Marguerittes en 1989.
Marjorie Renard , 25 ans, gendarme en 2012.
 
Protagonistes
Josiane Lafleur , 30 ans, compagne de Jean-Marie Benezet.
François Meynadier , journaliste local du Midi Libre, 57 ans en 1989.
Dominique Saint Martin , 31 ans, maitre-nageur de la piscine municipale en 1989.
 
Personnages secondaires
Florent , dit Pétoulé, ami d’enfance d’Antoine,
Gilles , dit Gilou, mari de Céline et ami d’enfance d’Antoine.
Sarah et Lola , nièces d’Antoine.
Jean-Olivier Castagnon , ami d’enfance d’Antoine.
Phillipe Vergnier , rédacteur en chef de Midi Libre.
Julien Pêchard , dit Juju ami d’enfance de Gabriel.
Véronique et Marcel Pêchard , parents de Julien.
Ludovic Charpentier , apprenti boulanger.
Lieutenant Bélone , pompier du SDIS.
Caroline Legrand , journaliste a FR3.
Bernard Vives , photographe indépendant.
Annick et Jacky Meyer , touristes de l’Est de la France.
Reyes de la Cruz , détenue de la prison de Nîmes.
Cécile Boudaroux , serveuse de bar en 1989.
Juge Valentin , Juge d’instruction au tribunal de Nîmes.
Brigitte Monier , amie de Francisca.
Paco et Rocio Garcia , parents de Francisca, grand-parents de Gabriel.
Guy Lantrait , Maire de Marguerittes en 1989.
Maitre Debompin , avocat.
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Août 1989
Gabriel avait terminé depuis longtemps son assiette. Rien ne l’agaçait plus d’attendre que les autres terminent aussi. Il trépignait sur sa chaise mais regardait avec une patience infinie Mamie Paulette peler une pomme. Dans une main, elle maniait le couteau avec une dextérité qui retenait toute l’attention de l’enfant. Un geste qui relevait de l’exploit. La pomme tournait dans l’autre main, comme une attraction de fête foraine, et la lame du couteau venait peu à peu dévoiler la chair intérieure du fruit. La vieille dame jetait des regards à l’enfant faisant durer le plaisir de ce petit manège jusqu’à ce qu’elle termine. Gabriel savait qu’il pourrait bientôt se lever de table pour aller dans le salon. La rigueur toute militaire de sa grand-mère s’imprimait même pendant le déjeuner de midi. Une ennuyeuse série de règles protocolaires qu’il ne comprenait pas toujours incluant jusqu’à la position des couverts sur la table. Ses soupirs n’y faisaient rien. Encore moins ses regards de chien battu car essayer de l’amadouer à ce moment de la journée était mission impossible.
Percevant les regards et l’impatience Jo attendait elle aussi, adressant un clin d’œil à l’enfant en souriant.
La grand-mère était chez elle et restait la maîtresse de la maison, même si son mari était décédé depuis belle lurette. Elle terminait sans se presser et surtout, elle n’avait d’ordre à recevoir de personne. Elle avalait les tranches du fruit placidement, sans se soucier de ceux qui attendaient de la voir finir. En terminant le dernier morceau, Paulette s’adressa à Jo sur un ton plutôt autoritaire :
— Vous terminez à quelle heure cet après-midi ?
— Vers 19h00. S’il n’y a pas de commande de dernière minute, précisa la jeune femme.
Paulette tourna la tête vers la pendule accrochée au mur et ajouta :
— N’allez pas vous mettre en retard, il ne manquerait plus que ça ! Jean-Marie vous a pistonnée pour vous avoir ce boulot !
N’ayant aucune intention d’arriver en retard à l’usine, elle ne se souvenait pas non plus de l’avoir fait auparavant. Mais la belle-mère avec son accent méridional insista davantage.
— Le travail, ça court pas les rues en ce moment !
— Oui, en effet ! soupira Jo.
Elle encaissa la réflexion sans broncher haussant les sourcils et récupérant les trois assiettes sur la table pour les mettre dans l’évier.
— Je peux aller voir la télé maintenant ? demanda Gabriel, presque sûr de la réponse.
— Ne t’allonge pas par terre ! répondit la grand-mère avec un air conciliateur inhabituel.
L’enfant bondit de sa chaise. Son regard espiègle croisa celui de Jo. Il courut jusqu’au salon et alluma le poste avant de se laisser tomber sur le canapé. Il savait très bien qu’à cette heure de la journée, il n’y avait rien pour les enfants sur aucune des chaînes de la télévision. Mais que faire d’autre avant de pouvoir sortir et s’amuser pour le reste de l’après-midi ?
Quelques minutes plus tard, la vieille femme avait pour habitude de s’asseoir sur son fauteuil pour regarder une de ces séries qui provoquait un endormissement presque immédiat. Au bout de cinq minutes, effectivement, on pouvait l’entendre ronfler aux quatre vents. Ce qui donnait à Gabriel toute la liberté pour penser à ce qu’il allait faire pour le reste de la journée.
Jo et sa belle-mère échangèrent quelques paroles tout en nettoyant la cuisine. Presque toujours, dans une bienveillance toute diplomatique, Jo insistait pour faire la vaisselle. Ce à quoi Paulette Benezet ne voyait jamais aucun inconvénient, bien au contraire. Elle en tira profit pour se diriger au salon, s’affaler sur son fauteuil et jouir de tout son confort pour attendre de s’endormir comme à chaque fois, dans un profond, mais réparateur sommeil.
Les ronflements se firent effectivement entendre dans toute la maison et Jo, dans un gloussement, se dirigea vers Gabriel pour contempler le spectacle. Le doigt sur les lèvres, elle lança un clin d’œil complice à l’enfant qui se délectait de la situation.
On ne pouvait pas dire qu’elle n’aimait pas sa belle-mère. Elle ne débordait pas d’admiration pour elle non plus. Depuis toute petite, dans sa Martinique natale, elle avait appris à supporter le regard antipathique des autres, surtout de ceux qui avaient une couleur de peau différente et venaient en général de la métropole. Elle esquivait les remarques désobligeantes, quelquefois les insultes avec un sourire déroutant qui par ailleurs, pouvait vous envoûter en une seconde.
Terminant la vaisselle, elle se sécha les mains avec un torchon, le posa sur la fenêtre puis se dirigea directement vers la salle de bains. C’était une salle d’eau tout à fait normale, avec une vieille baignoire, un grand lavabo tout aussi défraîchi et un miroir avec deux ampoules sur les côtés. Elle se brossa consciencieusement les dents et se passa de l’eau sur le visage et les aisselles. L’Antillaise, aux cheveux bouclés, au regard noisette et à la peau café au lait, se regarda une dernière fois dans la glace et se trouva coquette en se lançant un clin d’œil. Elle sortit de la salle de bains pour aller dans sa chambre, changea de chemisier pour un plus moulant et enfila un jean. Elle se vaporisa de son parfum habituel sur le cou, les bras et la poitrine, attrapa son sac à main et se dirigea directement vers l’enfant avant d’aller vers la porte d’entrée.
Jo s’approcha sans faire de bruit et se baissa pour lui parler en chuchotant à l’oreille. L’enfant, respir

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