L Affaire mélodie cormier
234 pages
Français

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Description

La petite Mélodie Cormier, 10 ans, a disparu. Elle s’est volatilisée, un jeudi matin ordinaire. Ses parents l’ont vue monter dans l’autobus scolaire, mais elle ne s’est jamais rendue jusqu’à la cour d’école. Le mystère est total.
Ailleurs dans la ville, Marco Genest reçoit des messages étranges. Un correspondant anonyme affirme détenir des renseignements sur la mort accidentelle de ses parents, survenue plusieurs mois plus tôt. Accidentelle, vraiment?
Alors que Marco et l’enquêteur Héroux tentent de démêler leurs intrigues respectives, les liens entre elles deviennent troublants. Mais si les parents de Marco sont décédés, la petite Mélodie, elle, est toujours vivante, au moins jusqu’à preuve du contraire…
Chargé de cours à l’UQTR, Guillaume Morrissette est récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement 2012, plus haute distinction honorifique remise à un chargé de cours. Polymathe depuis l’adolescence et membre actif de MENSA Canada, l’auteur réside à Trois-Rivières. Après avoir publié La maison des vérités en 2013, il remet ça avec L’affaire Mélodie Cormier qui marque le début des aventures de l’inspecteur Héroux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mars 2015
Nombre de lectures 23
EAN13 9782894558423
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du même auteur :
La maison des vérités, 2013

Guy Saint-Jean Éditeur
3440, boul. Industriel
Laval (Québec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

••••••••••••

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Morrissette, Guillaume, 1975-
L’affaire Mélodie Cormier
ISBN 978-2-89455-841-6
I. Titre.
PS8626.O767A33 2015  C843’.6  C2014-942812-X
PS9626.O767A33 2015

••••••••••••

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.
Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.




Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC

© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2015

Édition : Isabelle Longpré
Révision : Marie Desjardins
Correction d’épreuves : Émilie Leclerc
Mise en pages : Olivier Lasser
Conception graphique de la page couverture : Christiane Séguin

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2015
ISBN : 978-2-89455-841-6
ISBN ePub : 978-2-89455-842-3
ISBN PDF : 978-2-89455-843-0

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur est membre de
l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
À Guylou, Gabriel
et Sarah-Maude

L a bruine tombait sur le centre-ville de Trois-Rivières, en ce début juin. Marco Genest, vingt-trois ans, marchait d’un pas rapide vers le Saint-Laurent, s’abritant de son mieux à l’aide de son manteau.
Dans sa main gauche, il tenait un singulier cylindre de plastique.
Il traversa la rue Notre-Dame et déambula jusqu’à la hauteur du Bourg du Fleuve, de l’autre côté de la rue. Il pénétra dans le Siamuse, le restaurant situé au rez-de-chaussée du dernier immeuble de la rue des Forges, tout près du port. Il demeura dans l’entrée pour s’égoutter un peu et parcourut l’endroit du regard, rangeant du même coup son colis dans son manteau.
Le dimanche matin, l’endroit était bondé de clients pour le brunch de la fin de semaine.
Il avança de quelques pas pour apercevoir l’entrée de la cuisine. Il leva la main en direction d’une des serveuses.
— Josée ! souffla-t-il en essayant de ne pas trop se faire remarquer.
Une jeune femme se retourna promptement et lui fit signe d’attendre. Elle termina de servir des clients en vitesse et s’approcha finalement de lui, des assiettes vides dans les deux mains.
— Marco, tu sais ben que mon boss veut pas que je reçoive de visites pendant mon shift , surtout pas un dimanche matin ! grogna-t-elle en déposant la vaisselle dans un grand bac.
— Je sais, je sais, reconnut-il.
— Je te vois plus tard, O.K.?
— Josée, faut que je te parle tout de suite, insista-t-il.
Au ton qu’il prenait, elle comprit que c’était sérieux. Un coup d’œil sur la droite lui fit retrouver son sourire de travail.
D’un pas rapide, un homme d’une cinquantaine d’années s’approchait d’eux, fronçant les sourcils.
— Vous reste-t-il de la place ? demanda Marco, comprenant la situation. J’aimerais prendre un café.
— Bien sûr, répondit-elle en jetant un regard à son patron. Il me reste une table près de la fenêtre, ça vous convient ?
— Volontiers.
— Bien, suivez-moi, s’il vous plaît.
Sans attendre que le gérant n’intervienne, elle descendit quelques marches et se dirigea vers la section qui bordait l’entrée principale. Elle déposa un menu sur une table pour deux et passa un coup de linge sur une des chaises.
— Je t’haïs, gronda-t-elle sans le regarder. Tu vas me faire sacrer dehors !
— Je suis vraiment désolé, s’excusa-t-il en s’asseyant. Faut que…
Mais déjà, elle était repartie vers la cuisine.
— Merde… murmura-t-il pour lui-même.
Il retira discrètement le cylindre de plastique de sa poche intérieure et le posa sur la table. Il en sortit une lettre ainsi qu’un ensemble de feuilles plus foncées, d’apparence ancienne. Elles étaient noircies au crayon.
Josée s’approcha avec une tasse et quelques gobelets de lait.
— Ton café, dit-elle, faussement fâchée.
— Merci.
— Puis j’ai pas le temps de te jaser ça tout de suite, c’est la guerre à c’t’heure-là.
— Josée, un gars sait ce qui est arrivé à mes parents.
Elle s’arrêta un instant et se retourna vers lui, stupéfaite.
— Quoi ?
— Je te dis qu’un gars a l’air de connaître la vérité sur la mort de mes parents.
Elle regarda furtivement au-dessus de son épaule, en direction de la cuisine.
— Je comprends pas ! chuchota-t-elle en se penchant vers lui. C’est qui ?
Elle se ravisa et posa une main sur son épaule.
— Attends, réponds pas tout de suite. Peux-tu attendre à mon break  ? Je vais vraiment être dans le trouble si je reste ici à te parler.
— Grouille, je vais avoir besoin de toi.
— Oui, c’est correct, donne-moi quinze minutes.
Elle retourna en vitesse vers ses clients, inquiète de ce qu’elle venait d’entendre.
Marco ouvrit un sachet de sucre et le versa dans son café. Il le tourna machinalement avec une cuillère tout en lisant la série de pages qui se trouvaient devant lui. Il ouvrit la lettre et déplia quelques feuilles écrites à l’ordinateur. Celles-ci étaient propres et présentaient du texte au recto et au verso. Il s’appuya sur son coude et entreprit de relire tout ce fouillis.
Au bout d’un quart d’heure, Josée le rejoignit à sa table et s’assit devant lui.
— Bon, je suis là. Raconte-moi ton histoire ; puis, c’est quoi, les papiers ? demanda-t-elle en pointant la pile de feuilles.
— Écoute, je sais pas par où commencer. Je vais virer fou !
— Quelqu’un qui connaissait tes parents ? Tu le connais ?
— Relaxe, j’ai même pas commencé encore ! Je vais y aller depuis le début.
À son grand regret, Josée dut patienter quelques instants. Il saisit l’enveloppe.
— Ce matin, j’ai trouvé ça – qui m’était adressé – dans ma boîte aux lettres, commença-t-il.
— On est dimanche, Hitchcock. Pas de courrier, le dimanche.
— Je sais ! Je te dis pas que c’est un facteur qui l’a mise là, mais elle était là !
Elle croisa les bras et s’adossa, sceptique.
— D’ailleurs, depuis quand tu regardes dans ta boîte aux lettres la fin de semaine ?
Exaspéré, il prit le cylindre et le lui montra.
— Parce que les feuilles étaient dans le tube de plastique qui dépassait de la boîte, bon ! Je l’ai remarqué tout de suite quand j’suis sorti.
Elle le saisit et l’ouvrit, constatant qu’il était maintenant vide.
— Il contenait les vieilles feuilles ? répéta-t-elle, étonnée.
— Oui, exactement. Elles ont été photocopiées, elles ne sont pas usées.
— Qu’est-ce que ça raconte ? Elles ont été écrites avec une plume ?
— J’y arrive, répondit-il en la calmant d’un mouvement de la main.
Il prit les quelques feuilles blanches.
— Ça, c’était adressé directement à moi. Un gars me raconte son histoire et il sait que je m’appelle Marco !
— Et puis il sait où tu restes.
Il la fixa quelques secondes et ravala sa salive.
— Ouais. Bon, de toute façon, le gars me dit qu’il peut m’apprendre des choses sur lR

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