L Avenir ne Nous Appartient Pas
217 pages
Français

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L'Avenir ne Nous Appartient Pas , livre ebook

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Description


L'enquête du commissaire Aimeric Moss sur la disparition d'adolescents lors d'une fête foraine.



L’enquête sur la disparition de deux adolescents, survenue dans une bourgade des Alpes, est confiée à la brigade de recherche du groupement de gendarmerie de Gap et, bien qu’ayant connu le coupable présumé, le commissaire Aimeric Moss est bien décidé à ne pas s’en mêler. En effet, la seule évocation du nom de Max Suncow fait remonter à la surface la mort tragique de ses parents. Mais c’est sans compter sur l’intervention de son grand-oncle, le mafieux marseillais Romano Frisapia, qui, à la demande d’une amie, joue de ses relations pour que l’affaire atterrisse sur le bureau du jeune homme.



Dans l’espoir de ne pas avoir à diriger cette enquête, ce dernier se voit dans l’obligation de confier, au procureur de la République, son lien avec le suspect. Le magistrat estime, alors, qu’il est le mieux placé pour faire avouer le prévenu qui s’entête à nier malgré des preuves accablantes.



Contraint et forcé, Aimeric Moss se rend sur le terrain. Cependant, l’accueil que lui réservent les gendarmes est loin d’être amical. D’autant que, rapidement, un doute va surgir dans son esprit : Max Suncow n’est pas celui qu’il prétend être.



Pris au jeu, le jeune commissaire va se lancer à corps perdu dans cette enquête. Parviendra-t-il à user de son autorité ? Pourra-t-il s’acquitter de sa tâche sans se laisser emporter par les souvenirs d’un passé encore trop douloureux ? Le suspect est-il réellement coupable ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 décembre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782368329047
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’avenir
ne nous appartient pas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Claire FASCE-DALMAS
 
 
 
 
 
L’avenir
ne nous appartient pas
 
 
 
Une enquête du commissaire Aimeric Moss
 
 
 
 
 
 
 

 
Notes de l’auteur
Cette histoire est une œuvre de pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des faits divers existants ou ayant existé serait donc totalement fortuite.
Cependant, les lieux qu’ils soient de Marseille ou d’ailleurs sont bien réels.
Toutefois, j’ai modifié quelques aspects du village de Lazer, proche de Laragne-Montéglin et les événements ou les personnages décrits dans cet ouvrage n’ont aucun lien avec la réalité.
La caserne du groupement de gendarmerie de Gap est située à la bonne adresse dans ce texte, mais j’en ai totalement revisité l’aménagement intérieur.
Enfin, concernant la géographie marseillaise, voici quelques explications (dans l’ordre d’apparition du texte) :
Les Chartreux  : quartier dans le 4 e  arrondissement.
Le Jarret  : rocade très fréquentée qui contourne le centre-ville de Marseille et est constituée de 5 boulevards (à la hauteur des Chartreux : Boulevard Françoise Duparc), mais les Marseillais lui donnent, communément, le nom de la rivière qu’elle recouvre depuis plus de 50 ans.
L’Estaque  : quartier dans le 16 e  arrondissement.
Le parc Longchamp  : parc public aménagé à l’arrière du Palais Longchamp sur l’emplacement de l’ancien Jardin zoologique, dans le 4 e  arrondissement.
L’Évêché  : Nom donné à l’Hôtel de police, situé dans l’ancien Évêché de Marseille.
Plombières  : Boulevard situé dans les 14 e et 3 e  arrondissements de Marseille, au-dessus duquel une passerelle a été construite pour désengorger le boulevard, permettant, entre autres, de rejoindre l’Autoroute Nord (autoroute du Soleil).
Ce roman est émaillé de vocables marseillais (en italique dans le texte). Les non-initiés qui n’en comprendraient pas le sens selon le contexte trouveront en fin d’ouvrage un petit lexique.
Et pour tout savoir sur mes romans : http://clairefasce-dalmas4.wixsite.com/polar
Photo de 4 e de couverture   : peinture originale de Mich Fasce : https://www.instagram.com/michfasce/
 
 
A ssis en tailleur dans un fauteuil, son chat sur les genoux, le jeune commissaire, Aimeric Moss, savourait, enfin, un peu de tranquillité, en compagnie de son amie et adjointe, la commandant Monica Montpladec, et de son mari, Dom. Le couple avait mis à profit ses vacances pour lui faire la surprise de venir fêter ses vingt ans. Ils avaient invité ses voisins et quelques proches, dont les membres de l’équipe d’enquêteurs que Monica supervisait et avec qui Aimeric préférait travailler. Seule, la lieutenant Céline Plinotteau n’avait pas fait le déplacement. Elle n’aimait pas trop côtoyer le jeune homme en dehors du boulot. Elle en était éprise, mais savait qu’elle n’avait aucune chance. Et puis, il était bien trop volage à son goût. Les convives venaient de partir. C’était le premier anniversaire qu’il fêtait sans son tuteur, l’ancien commissaire Simon Miersac, assassiné en pleine rue, non loin de là, moins d’un an plus tôt 1 , et la journée avait été riche en émotions et souvenirs. D’autant plus que cet anniversaire en cachait un autre, plus triste encore. Cela faisait dix ans, jour pour jour, que ses parents avaient trouvé la mort de façon tragique. L’enquête avait été dirigée dans un premier temps par Miersac, mais elle était rapidement passée aux mains d’un juge d’instruction qui avait conclu au drame passionnel. Aimeric qui n’acceptait pas cette version avait refusé de suivre son grand-oncle maternel, Romano Frisapia, parrain notoire de la pègre marseillaise à qui il attribuait la responsabilité du meurtre. Il avait vécu neuf ans avec Simon. Il était persuadé, là encore, que l’Italien, comme on le surnommait dans le milieu, était le commanditaire de son assassinat. Mais comme toujours dans les affaires où le mafieux était suspecté, aucune preuve n’avait pu être recueillie.
Monica et Dom n’avaient donc pas voulu le laisser seul en tête à tête avec son chat, ses souvenirs, toujours douloureux malgré le temps, et l’absence de Simon.
Aimeric avait ouvert les persiennes pour faire entrer un peu de fraîcheur. Cette journée du quinze août avait été particulièrement chaude. L’on subissait, d’ailleurs, depuis presque deux mois, un épisode de canicule particulièrement intense dans tout l’Hexagone. À cette heure tardive, le calme de la rue des Trois Frères Carasso, située aux Chartreux, n’était perturbé que par le vrombissement à peine audible des quelques voitures circulant sur le Jarret tout proche. Ils avaient allumé la télévision et écoutaient les informations de la nuit, tout en sirotant un dernier verre : jus d’orange pour le jeune homme, cidre pour ses amis.
Le présentateur venait d’annoncer les gros titres et passait à l’actualité principale du jour. Depuis la veille, on était sans nouvelles de deux adolescents, disparus lors d’une fête foraine dans une petite bourgade des Hautes-Alpes. L’affaire avait été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Gap. Un homme avait été rapidement appréhendé et était en ce moment même interrogé. Un visage s’afficha sur l’écran. Aimeric bondit aussitôt de son siège laissant choir son animal qui miaula d’indignation.
— Ça faisait longtemps ! émit moqueusement Monica, quittant l’épaule de son mari. Tu n’as pas arrêté de t’agiter toute la journée, ne me dis pas que tu as déjà des fourmis dans les jambes !
Aimeric qui avait la fâcheuse manie de ne pas tenir en place ne répondit pas. Il attrapa la télécommande et monta le son.
— Tu comptes faire profiter tout le quartier du programme télé ? railla Dom.
— Pauvre Tom, continua Monica en récupérant le chat. Il aurait pu se faire mal.
— Vos gueules, bon sang ! s’énerva le jeune homme. Je veux écouter !
Bien que surpris par le ton plutôt cinglant de leur ami, le couple se tut.
«  Max Suncow a été interpelé à son domicile en fin d’après-midi , disait l’envoyé spécial de la chaîne, en réponse à une question du journaliste de plateau qu’ils n’avaient pas entendue . Il aurait été vu en compagnie des deux adolescents, peu de temps avant leur disparition . Pour l’instant, il se trouve dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie de Gap, que vous apercevez derrière moi, pour y être interrogé. On ne sait pas grand-chose sur lui, sinon qu’il a environ cinquante ans, qu’il est d’origine anglaise et qu’il réside depuis une dizaine d’années dans le même petit village proche de Laragne-Montéglin où le jeune Darius était en vacances chez ses grands-parents. D’après les habitants que nous avons pu rencontrer, le suspect serait venu s’installer dans ce coin perdu des Alpes pour fuir Scotland Yard. Mais pour l’instant, nous n’avons aucune certitude sur cette information. Sa voiture a été saisie et est actuellement examinée par l’équipe scientifique de la gendarmerie. Nous devrions en savoir davantage demain. 
— Vous nous confirmez que la disparition de ces enfants est une seule et même affaire ?
— Sans aucun doute. Un témoin les aurait vus monter ensemble dans le véhicule du suspect. C’est tout ce que nous pouvons dire pour l’instant.
— Merci, conclut le présentateur du journal télévisé avant de passer à une autre information. »
 
 

A
imeric baissa le volume du son et reprit sa place. Loin d’être rancunier, Tom revint se lover entre ses cuisses.
— Tu le connais ? questionna Monica.
— Oui. C’était un des clowns du cirque Lumbanta avec qui je faisais mon numéro.
Ses amis n’ignoraient pas qu’avant d’être confié à la garde de Simon, le jeune Aimeric vivait au sein d’une troupe dans laquelle son père, Frédéric Moss, secondé par sa mère, Léa, était magicien.
— Je venais de naître quand ils ont intégré la troupe lui et son frère jumeau, poursuivit Aimeric. Ils se ressemblaient tellement qu’il était difficile de savoir qui était qui. J’étais le seul à y être parvenu. Max avait un petit tic à l’œil presque indécelable. Comme je passais beaucoup de temps avec eux, j’ai fini par m’en apercevoir. Et c’est son frère, Jule, qui, le premier, a compris que j’étais surdoué.
— Tu crois qu’il est capable d’avoir enlevé les minots  ? demanda Dom.
Aimeric haussa les épaules en signe d’ignorance.
— Je me souviens qu’il avait la réputation d’être attiré par les jeunes garçons, poursuivit-il. Je sais qu’il a eu une histoire pas trop claire avec ça. Ce serait la raison pour laquelle, Jule l’a emmené en France.
— Donc, la rumeur proférée par les habitants du village est vraie, déduisit Monica.
— Plus ou moins.
— Il t’a… ? s’affola Dom, sans pouvoir finir sa phrase lourde de sous-entendus.
— Non ! Il n’aurait pas pu de toute façon. Il était impuissant. Mais le sexe, l’organe masculin, plus précisément, le fascinait. À cinq ans, j’étais déjà très curieux. De longue , je posais des questions. Un jour, Max a voulu faire le concours de celui qui pissait le plus loin. Vu que je n’avais pas la langue dans ma poche, je l’ai répété à Jule qui s’est affolé et m’a recommandé de ne rien révéler à mes parents. Il m’a vaguement expliqué que Max avait été professeur de français dans un collège à Londres et avait été accusé d’attouchement sexuel sur un ado. Un pion les aurait surpris dans les mêmes toilette

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