L Effet sous rire
194 pages
Français

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L'Effet sous rire , livre ebook

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Description

La vie de Marie sera courte mais intense. Une famille, émue par son destin, luttera jusqu'à la fin pour l'aider à mieux chevaucher les sentiers qu'elle empruntera. Remplie de joie et de tendresse, Marie combattra sans jamais capituler. La pauvreté fera place à une richesse inestimable, celle de l'amour. Le bonheur, pour l'héroïne, sera d'être entourée par ceux qu'elle aime et de profiter de chaque instant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332967459
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright

Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96743-5

© Edilivre, 2015
Ce livre vous transporte derrière la porte des sentiments de Marie et de ses réactions faciales qui nous permettra de se donner une opinion des différents sourires de celle-ci.
Mais qui se cache derrière un sourire, la vérité ou l’imagination des pensées parfois bien dissimulées de cette facette mal connu de bien des gens.
Marie, nous transmettra un message parfois facile a capter et d’autrefois difficile a défricher.
Pourquoi tant de gens ont cette facilitée a donner un sourire alors que d’autres vont en avoir des crampes au visage à forcer leur sourire en vous regardant dans les yeux. Le sourire n’est pas donné à tout le monde mais veut-il vraiment dire ce qu’il représente à ceux qui le perçoivent ?
Marie qui n’existe que pour transmettre cet élément si rare dans notre monde, parfois si cruel et sans redevance à chacun de nous tous.
Vous allez sombrer parfois dans son monde obscur et dans d’autres périodes merveilleuses de son passage sur cette terre que celle-ci croyait sienne.
Marie seule fille d’une famille de quatre enfants dont le père est d’origine Canadienne et la mère Italienne de naissance. Fondant leur famille dans une petite municipalité, tout près d’Ottawa au Canada dans la province de l’Ontario, la communauté comptent tout prés de 1600 habitants dont la langue première est l’anglais, mais la majorité des habitants parlent les deux langues, soit le français et l’anglais.
Nous sommes dans les années 30, la famille va grandir en traversant toutes sortes d’épreuves, parfois heureuses et parfois d’une tristesse à laisser couler les larmes. Durant ces années là, l’économie était très faible et le travail se faisait du levé du soleil jusqu’à son couché.
Gérard le père de Marie, était plombier de métier et Thérèse sa mère, prenait soin des enfants tout en étant bonne ménagère, elle fabriquait tout de ses mains, de la courte manche à la couverture ainsi que le tricot.
Trois frères dont l’ainé Jacques, suivi de Marc et Luc le plus jeune et bien sûr Marie qui va naître en 1938. La technologie ne fait que laisser un soupçon d’elle même durant ces années.
Marie va venir au monde sous un soleil d’été tout comme les fleurs qui sont de leurs plus beaux éclats durant cette période estivale. Marie imposera rapidement son petit sourire tout autour d’elle, à sa manière ce qui emmènera les gens à se trouver bien en sa compagnie.
Tout au long de son grand parcours, Marie va semer dans son entourage un sourire plus que gracieux même dans des situations ou nul ne pourrait sourire, mais jusqu’ou ira cette denrée rare dont elle essaie de transmettre même dans ses peines.
Mais pour Marie, il existe un seul moyen de communiquer, elle est comme la petite fille aux allumettes qui recherche cette chaleur humaine tout autour d’elle sans que personne ne sache quand elle souffre. Elle transportera ce fardeau toute sa vie mais sans ne jamais le faire vivre à qui que ce soit et surtout pas à ceux qui sont de son sang.
Il y a derrière chaque sourire, un sous rire qui cache cette façade difficile à percer et qui dévie du réel à l’irréel. Personne sur cette terre ne veut ou ne peut faire de mal sans engendrer le mal, on à tous un seuil de difficulté un jour ou l’autre et il faut juste savoir de quelle façon on doit le traverser et Marie, a su comment faire.
Je suis persuadé que chaque lecteur pourra d’une page à l’autre, se voir vivre dans certains évènements ou se retrouve parfois Marie et qui sera similaire à sa propre situation. Ne soyez pas offusqué, ni désolé de ce que vous lirez, soyez juste à l’écoute de votre cœur et du sien.
Ce que va vivre Marie, il faut s’en servir à tous les jours comme exemple de courage et de joie de vivre car la vie est une étape que notre âme doit absorber pour trouver la tranquillité éternelle.
Bonne lecture
Jean-Paul Roy
L’effet sous rire
Nous sommes le 19 juin 1938, par un bel après midi ou le soleil frappe de ses rayons puissant faisant flotter un bon 31 degré de chaleur. A l’hôpital Général d’Ottawa, dans une petite chambre de la salle de préparation à l’accouchement, se trouve un petit lit de métal avec un matelas recouvert d’un simple petit drap de coton.
Thérèse se prépare a donner naissance à son bébé, elle est accompagnée d’une sage femme et d’un médecin prêt à intervenir en tout temps s’il y a complication. La chaleur est très accablante, mais malgré tout, Thérèse a hâte de voir le bébé arrivé. Sueur sur le front, elle est sur ces dernières poussées quand soudain la sage femme lui dit,
– Poussez encore un peu plus fort Mme Gauvin, on peut voir la tête ! Après un ultime effort de celle-ci, le bébé se présente et la sage femme le prend pour couper le cordon et lui nettoyer les entrées d’air.
Le médecin dit – Hey bien Mme Gauvin, vous venez d’accoucher d’une très belle petite fille et elle a l’air d’être en très grande forme ! Puis il met la petite tout près de sa mère et celle-ci dit, Voilà ma petite Marie que j’attendais depuis si longtemps ! Gérard se trouvait dans la salle d’attente à coté quand le médecin l’avise que sa femme vient de donner naissance à une jolie petite fille et celui-ci l’invite a allé retrouver sa femme et sa petite ce dont il s’empressa de faire.
Dans la chambre Gérard retrouve Thérèse et la petite et dit, -Ah ! Ce qu’elle est belle, elle a mes yeux et ta bouche et surtout c’est notre petite fille enfin ! Et Thérèse le regarde en souriant malgré la douleur et dit – Voici notre petite Marie mon homme et elle est si calme.
Marie, sera la quatrième de la famille car avant elle il y avait trois garçons et tous savent déjà ce que ce petit bout de vie va apporter autour d’eux qui connaissent déjà la sérénité et l’amour dans leur foyer. Gérard à hâte d’annoncer la nouvelle aux garçons ce qu’il fera dès son retour à la maison.
Avant de quitter l’hôpital, Gérard prend bien soin de cajoler la petite sans oublier d’embrasser sa tendre Thérèse. Arrivé à la maison, les garçons sont déjà sur le perron attendant impatiemment la bonne nouvelle et aussitôt le pied hors de sa voiture, Gérard crie aux garçons, c’est une petite fille et elle portera le nom de Marie ! Les garçons sont fous de joie et les questions surgissent de tous les cotés. Jacques est l’ainé de la famille âgé de six ans, suivi de Marc qui lui en a quatre et celui qui jusqu’ici était le bébé Luc qui a deux ans et maintenant la petite dernière qui est Marie.
Habitant déjà dans une petite maison, Gérard avait bien pris soin de construire le petit nid de Marie dans une pièce qui jadis servait de place de rangement. Jacques et Marc partagent la même chambre tandis que Luc, lui a une petite chambre adjacente à celle de ses deux frères. Au fond du couloir se trouvait la chambre de Gérard et Thérèse et juste sur la droite la nouvelle chambre de Marie.
La famille grandissait mais la maison avait toujours la même dimension et avec six personnes vivant à l’intérieur on avait l’impression qu’elle rétrécissait.
La maison était bâtit sur un salage et avait un sous-sol qui était sur de l’argile. Au centre de la cave, une grosse fournaise a bois pour les journées froides de l’hiver, dans un coin, un enclos ou on y mettait les pommes de terre et tout près, une étagère pour y entreposer les pots de confiture et de ketchup fait par Thérèse après les récoltes. Une petite porte toujours fermé qui conduit au sous-sol vers un escalier très étroit et avec une pente très abrupte et au centre, un fanal suspendu qui servait d’éclairage en cas de besoin. Deux petite fenêtres apportaient une lueur durant le jour et aussi laissaient entré la chaleur pour pouvoir y couper un peu l’humidité durant les chaleurs d’été.
En haut, la cuisine de couleur jaune fait face à la porte menant au sous-sol, la cuisinette était toute petite mais assez de place pour asseoir tous le monde pour les repas quotidien, une horloge accrochée au mur de la cuisinette et aussi un crucifix qui est recouvert d’une branche de rameau pour protégé la maison contre les malheurs. Un poêle à bois dans la cuisine pour faire à manger et aussi faire chauffer l’eau pour la toilette de tout le monde à la fin de la journée, il est situé tout près de la pompe à eau et de la grande cuvette qui servait aussi au lavage du linge.
Une grande fenêtre surplombe le salon qui est petit mais modeste,
On y retrouve un gramophone pour la musique et un grand buffet pour y ranger les papiers et les souvenirs. Les murs du salon sont recouverts d’une tapisserie de fleurs blanches sur un fond jaunâtre. Les quatre chambres sont très petites mais pour y dormir on y est bien. Pour les besoins de tous c’est à l’extérieur et la nuit c’est le petit pot.
La modeste demeure est située à la campagne, à deux kilomètres du petit village de Kanata en Ontario. Gérard possède aussi une petite écurie ou l’on y retrouve ses deux chevaux et sa charrette ainsi que le traîneau pour l’hiver. Il est l’un des rares qui possède une voiture à essence qu’il se sert pour aller au village une fois par semaine ou pour les occasions spéciaux.
Les garçons ont tous leurs tâches à accomplir selon leur âge et savent déjà qu’ils devront aider maman un peu plus avec l’arrivée d’un nouveau petit bébé.
Thérèse sera de retour dans deux jours explique Gérard aux garçons tout en disant, – Les gars votre petite sœur d’amour s’en vient, il faut se préparer à l’accueillir. Les yeux grands comme des fonds de tasses et excités en même temps, ils vont allés se coucher avec un esprit ouvert à ce beau cadeau du ciel pour eux.
Gérard va border les garçons pour après retrouver sa bonne vieille chaise berçante installée dans un coin du salon tout en se

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