L éveil
352 pages
Français

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Description

« Libère-moi de ces chaînes. »


Orpheline et amnésique, Yphaëlle est condamnée à être une Esclave de Guerre dans le Colisée, à cause de la défaite de son pays face à l’Europe et les États-Unis. Souhaitant partir à la recherche de vérité et de son identité, Kaheld, un ténébreux Esclave lui prêtera main-forte à maintes reprises.


Une étrange attirance les lie, mais elle ne cesse de la combattre. D’autant plus qu’à cause des mystères qui entourent Kaheld, Yphaëlle ne sait pas si elle peut vraiment faire confiance à cet homme, venu du monde auquel elle appartient, mais dont elle ignorait jusqu’alors l’existence.


Et entre les pertes qui s’amoncellent et les épreuves qui seront sur son chemin, Yphaëlle en vient à se demander si elle a fait le bon choix en partant pour Cendresa.


Surtout, quand on sait qu’un « Maitre », caché dans l’ombre, semble déterminé à avoir sa peau.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 octobre 2020
Nombre de lectures 8
EAN13 9782376768968
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
L’éveil
Copyright © 2020 Juno Publishing
© 2020 Phoenix Pharell
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-896-8
Première édition/ octobre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Première partie
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Deuxième partie
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
L’éveil
Cendresa #1
 

 
 
Phoenix Parell
 

 
 
 
 
 
Première partie
 
Tous, nous portons fièrement des chaînes.
Elles sont invisibles, pour certaines.
À la naissance, nous sommes enchaînés.
Au dernier souffle, nous sommes enchaînés.
Même après la mort, nous sommes enchaînés.
Vie, Mort et Croyance, nous leur appartenons.
Les êtres humains sont bien, des esclaves inconscients.
 
 
Prologue
 
YPHAËLLE
Nous aussi nous étions humains, autrefois
 
Il y a un an
Le cliquetis des chaines était la seule mélodie que l’on entendait en cette nuit pluvieuse. Durant cette longue marche vers le Colisée, nous, les Esclaves, courbions l’échine, pleins de haine envers ceux que l’on se devait d’appeler maîtres. D’orphelins à enfants-soldats, nous étions à présent des Esclaves et nous ne pouvions que les haïr, tout rebelle était évincé.
Je quittai la vue de mes pieds nus pour celui du ciel sans étoiles avant de reporter mon regard vers la route afin d’estimer la distance qui restait à parcourir. Je m’attirai aussitôt les foudres d’un garde qui me frappa à la tête de sa matraque. Quelqu’un d’autre en aurait souffert, pas moi. En m’immobilisant, je vis quelques perles de sang atterrir au sol pour vite être délayées par la pluie. J’entendis les autres Esclaves frémirent et guetter ma réaction. Ils s’étaient eux aussi immobilisés, mais ce n’était pas par choix. Nous étions tous reliés entre nous par le cou, les mains et les pieds. De plus, j’étais en tête de file. Au moindre mouvement brusque ou tentative de libération, le dispositif inséré dans le collier à notre cou nous explosait la cervelle. On avait même eu droit à une démonstration. Je n’oublierai jamais le visage de cette Esclave ni celui de son bourreau. Elle serait vengée. Tous ceux morts inutilement dans cette folie le seraient, je me l’étais juré.
Je regardai le garde de ces yeux qui, je le savais, pouvaient faire frémir jusqu’aux os le plus arrogant des hommes. J’inscrivis son visage dans ma mémoire, le faisant rejoindre ceux de ma longue liste noire. Dans son uniforme gris anthracite, il grimaça, à l’image des autres personnes qui détestaient mes yeux. Leur couleur si peu commune et la lueur assassine qui y reposait n’aidaient pas à créer l’appréciation. Ils étaient l’avertissement muet que je ne me trouvais jamais en position de faiblesse. D’un rouge écarlate qui virait au sombre quand je m’énervais ou quand j’étais prise d’une envie de meurtre, cela tenait en respect la plupart des gens. Actuellement, ils devaient être sombres.
Le garde frémit sous l’insistance de mon regard et fut emporté par la colère. Je savais que ce n’était qu’une façade pour cacher la peur que je lui inspirais. Ses yeux ne mentaient pas. Il était terrifié et pour masquer sa crainte, il me frappa à trois reprises.
— Saleté de monstre ! Ne pense pas que tu aies droit à un traitement de faveur sous prétexte que tu es l’Esclave de Guerre de monsieur Crown.
Je sentis Rafayel se tendre derrière moi et je soufflai :
— Bientôt.
Je l’avais dit si bas que je savais qu’il n’y avait eu que lui qui avait pu l’entendre. Il n’était pas comme les autres, il avait des capacités incroyables. Pas vraiment des dons, mais il n’en restait pas moins singulier. Singulier, mais humain. Une grosse différence qui nous séparait.
Je repris ma marche comme s’il ne s’était rien passé et tous les Esclaves en firent de même. Il serait bientôt l’heure que la bête aux yeux écarlates montre ses crocs. Un grognement sinistre retentit dans un coin de ma tête et j’esquissai un sourire froid.
Le bain de sang était proche .
 

 
Chapitre 1
 
RAFAYEL
Ma douce, pardonne-moi de ne plus pouvoir t’aimer avec la même tendresse.
 
Le corps de son adversaire, une Esclave de Combat, retomba sur le sable de l’arène. Il n’y avait que le vent que je devinai chaud, qui bougeait la tunique mauve sombre de la femme. Elle appartenait à la caste juste en dessous de la nôtre. Beaucoup pensaient qu’elle était à présent sans vie. Ceux qui connaissaient Yphaëlle savaient qu’elle l’avait juste assommée. Cette femme qui n’avait cessé de m’impressionner depuis tant d’années se détourna du public et je suivis sa démarche souple à travers l’écran plat qui nous diffusait en direct son combat. Elle ne leva pas les bras en signe de victoire comme n’importe quel autre Esclave l’aurait fait. Ce n’était pas son genre. Une victoire ne représentait rien pour elle qui, élevée au rang d’Esclave suprême, dominait tous les autres par bien des côtés. Il y avait des échelons dans la même caste et elle se trouvait au sommet de cette chaine alimentaire. Pourtant, elle ne faisait rien pour en jouir et s’appliquait à énerver Luzy Crown dans le but de lui démontrer qu’il n’avait aucun contrôle sur elle, que si elle était toujours là, c’était parce qu’elle le tolérait toujours. Ou plutôt, parce qu’elle ne voulait pas m’abandonner, alors que moi-même, je ne voulais pas laisser tous les autres derrière moi. Sans cette affection qu’elle me portait, elle ne serait pas debout, pieds nus et enchainée dans cette sordide arène. Elle combattait toujours entravée et c’était pour elle que la plus totale surveillance avait été mise en place. Elle m’avait dit avoir détruit des caméras qu’elle avait trouvées dans sa chambre à diverses reprises. Nous autres, nous n’en avions pas.
Elle leva ses yeux carmin vers le public protégé par un champ de force. Malgré son petit mètre soixante, on voyait à quel point elle les prenait de haut et les méprisait plus que quiconque. Son air froid et hautain ne la rendait que plus magnifique à mes yeux. Avec sa couleur de peau si laiteuse que même les rayons de soleil n’avaient pu foncer, et ses longs cheveux noirs de jais, elle était d’une beauté irréelle. Pour avoir soigné tant de fois son corps taillé par ses combats, je savais qu’elle était bien réelle. Tout comme le soyeux de sa peau. Toute de courbes et de formes, elle avait ce qu’il fallait, où il fallait.
Des tubes en acier et en plomb sortirent du sol, non loin de l’endroit où elle se tenait et, après un dernier regard froid envers le public, elle se dirigea vers l’un d’eux, entrainant sa longue natte spartiate à balayer le sol derrière elle. J’appréciais d’y glisser mes doigts et d’emplir mes poumons de son odeur d’épices qui me rappelait mon pays, alors que cela faisait des années que je n’y avais pas posé les pieds. Le garde qui lui était affecté la laissa monter dans le cylindre de métal et disparaître, avant de faire de même, tandis que l’autre récupérait le corps de la vaincue, pour s’assurer ou non de sa mort, à l’abri du regard des spectateurs. Sachant qu’il n’en était rien, je pris la direction de ma chambre pour récupérer les soins qu’il me faudrait et je me dirigeai vers la salle de redressement, en traversant le long couloir bordé de portes vitrées. Chaque étage du Colisée avait deux salles. Une pour le redressement des Esclaves, l’autre pour leurs châtiments. Les maltraiter jusqu’à ce que mort s’ensuive, plus exactement. Les vitres de ces deux salles étaient transparentes, pour permettre à qui le souhaitait de voir ce qui s’y passait. Parfois, nous étions réunis de force tout autour et nous regardions impuissants, l’un des nôtres se faire fouetter ou décapiter. Tout dépendait du crime et de la salle. Les armes à feu n’étaient utilisées que pour intimider, ils préféraient les haches et autres instruments barbares pour le malsain plaisir de nous voir horrifiés. C’était assez bien réussi. Un règne de peur avait ancré ses racines et certains, les plus faibles, étaient sous sa coupe.
J’arrivai devant la sa

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