La Forêt bleue

Monique Duparcq

Description

La narratrice déambule dans une forêt magique habitée par des arbres bleus qui se comportent comme des êtres humains. Il y règne une atmosphère purifiée, sans pollution, ce qui a des répercussions sur le corps de la visiteuse. Après des douleurs musculaires passagères, elle ne ressent plus le besoin de s'alimenter et s'approche de l'état végétal. En compagnie du gardien des lieux, un homme minuscule, elle tente de percer le mystère de la dame bleue, entraperçue à plusieurs reprises. Inquiète face à ses questions laissées sans réponses, elle se demande comment elle s'est retrouvée là. Le rêve tourne presque au cauchemar. Le conte merveilleux de Monique Duparcq vise à sensibiliser les lecteurs au respect de l'environnement, en faisant appel à leur imagination. Brossant un tableau apocalyptique de notre planète, ravagée par les hommes, son cri d'alarme en forme d'ode à la nature se donne pour mission d'éveiller notre conscience écologique.

Sujets

• Thriller psychologique
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Thriller
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 19 décembre 2016
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782334240642
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-24062-8

© Edilivre, 2015
La Forêt bleue

– La forêt bleue
Dans la forêt bleue, celle qui ressemble à tes rêves, lorsque tu dors la nuit dans ton lit douillet. Une dame étrangement belle et bleue aussi erre et se promené, sans faire le moindre bruit…
Elle est lumineuse. La lune crée sur elle des reflets argent. Sur sa peau si blanche elle projette toute la palette des bleus de la nuit, des tons indigo aux teintes marines. Tout comme sur sa robe si longue, qu’elle ne laisse apercevoir que le bout de ses pieds nus…
Si tu t’approches d’elle, tu restes saisit par sa grande beauté… Elle est aussi belle que l’est la forêt.
Chacun de ces arbres, sagement plante, est aussi bleute qu’un beau ciel d’été !
Dans cette forêt, tu peux te promener sans risquer ornières ou trous ou rochers, car le sol en est lisse et doux comme un vrai tapis que l’on aurait jetais la, par bienveillance, pour le bonheur des promeneurs…
Tu ne ressent aucunes craintes a la traverser. Il y règne un climat de paix, de tranquillité. Tout y est parfait… Un endroit rêve ! Les arbres y sont élégants et odorants.
Les feuilles les plus basses, sont affectueuses, au point que souvent, si tu t’aventures trop près d’elles, le plus simplement et fort gentiment, elles te caressent la joue la tête ou le bras…
Il y a cependant, cinq ou six vieux arbres, ronchons et impatients, mais qui lèvent leurs branches et replient leurs feuillages, pour te laisser le passage.
Ils sont moins câlins, un peu plus sauvage…
Ils n’apprécient pas tes gestes, ta présence. Ils ne sont pas mauvais, seulement très âges…
Ils redoutent également, que tu endommages, une de leurs branches, qui pourrait se casser comme du verre ou que tu arraches une de leurs feuille, bien fournies pourtant, mais si difficiles à entretenir.
Ces précieux « personnages » ont pour la plupart, un demi-millénaire !
Il y a aussi de très jeunes arbrisseaux, frêles comme des roseaux, rieurs et joueurs, tels des jouvenceaux…
Bien que le sol a leurs pieds, ne représente le moindre danger (Tu pourrais, nus pieds arpenter le forêt dans toutes les directions, sans jamais te blesser !).L’un de leur jeux favoris, consiste à t emprisonner les chevilles avec de fines lianes souples et à te pousser dans le dos en effectuant des sortes d’ondulations avec leurs troncs, pour avoir le bonheur de te voir chuter !
C’est toujours vexe et inquiet, malgré tout, que tu les entends rire, enfin, vibrer ! Et cela de bon cœur, d’autant qu’ils savent doser leurs bousculades, et n’ignorent pas que tu ne peux être sérieusement blesse… Après une série de chutes, tu tentes de les éviter de ton mieux. Les meilleures choses ont une fin !
Ils sont un peu déçus, mais étant d’un naturel joyeux et constant, ils attendent sans en avoir l’air, la nouvelle occasion de te voir sur le flanc…
Il n’est pas rare non plus que tu sois témoin d’une de leurs démêlées…
Il arrive de temps à autre, d’entendre claquer un feuille ou deux, sur un tronc un peu plus rebondit ou plus entreprenant… Il faut bien que jeunesse se passe.
C’est donc après m’être relevée pour la septième fois que je décidais fermement de faire attention a ces jeunes chênes, châtaigniers, pins et autres, d’autant que bien que visiblement dote d’une incroyable intelligence, je n’étais tout de même pas convaincue, qu’ils comprennent mes paroles… C’est donc avec cette intention de les éviter, que je repartais a la recherche de la dame bleue…
J’avais projeté d’enlever mes chaussures et je les abandonne aux pieds d’un troène bleu pale, qui avait l’air très calme !
En m approchant du tronc, il me sembla qu’il ronflait un peu… Dans le doute, je ne fis pas de bruit, afin de ne pas le réveiller.
Je déposais mes sandales et je repris la marche.
 
La forêt bleue
Décembre 31 1967
Il fait très froid. La neige a déposé son manteau blanc sur la forêt bleue… C’est merveilleux à voir. Les arbres ressemblent tous a des sapins de noël, que l’on aurait givre artificiellement à grand renfort d’aérosol… Il ne neige plus depuis des heures, mais celle qui est tombait tiens bien avec ce froid sec et ...