La tête coupée
84 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La tête coupée , livre ebook

-
illustré par

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
84 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le célèbre détective Marc JORDAN, tout juste sorti des griffes de l’ignoble comte de Cazalès, n’a qu’une hâte, alpaguer ce terrible ennemi quand le chef de la Sûreté vient le solliciter pour une sanglante affaire.


La tête d’une femme a été retrouvée dans un panier qu’un triste individu tentait de jeter dans la Seine. L’homme est parvenu à s’échapper et la police ne sait que faire, n’ayant aucun indice à se mettre sous la dent...


Marc JORDAN refuse de courir plusieurs lièvres à la fois, mais parfois, toutes les traces mènent au même lièvre...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373476521
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS
***** Marc Jordan
Exploits surprenants du plus grand détective français *****
Toute invasion provoque un changement ! Il en est a insi dans tous les domaines, en littérature comme ailleurs. Ce fut le cas en Europe et en France des production s littéraires américaines que l'on qualifiait de « dime novels », littéralement « romans à 10 cents » ou, d'une manière plus francophone, « romans à deux sous ». Le fer-de-lance de cette armada se nommait alors« Nick Carter », un détective privé américain dont le succès fut immense, tant dans son pays qu'à travers le monde et ne se démentit pas pendant plus d'un demi-siècle. C'est à partir de 1905 que le déferlement se produi sit, et, comme un symbole passé et futur, eut pour point de départ l'Allemagne, à trav ers les éditions Eichler qui venaient d'obtenir les droits de diffuser en Europe deux sér ies américaines :« Nick Carter » et « Buffalo Bill ».
Si la seconde inspira quelques clones –« Sitting Bull, le dernier des Sioux », « Texas Jack, la terreur des Indiens »… –, c'est avant tout la première qui fut l'inspiratrice de nombreuses copies plus ou moins digestes –« Lord Lister »,« Ethel King, le Nick Carter féminin »ontrées de… – provenant dans un premier et second temps des c l'envahisseur, mais très rapidement, également de l'hexagone. Le premier épisode de« Nick Carter »publié en France en mars 1907 et dès était septembre de la même année, les éditions Ferenczi sortaient le premier épisode de la série « Marc Jordan, exploits surprenants du plus grand détective français ». Puis, tout aussi rapidement, d'autres séries nées également de la plume d'auteurs français voyaient le jour : « Miss Boston, la seule détective-femme du monde entier » d'Antonin Reschal, « Toto Fouinard, le petit détective parisien »de l'expérimenté Jules Lermina,« Tip Walter, le prince des détectives » dont l'auteur demeure inconnu,« Stan Kipper, le roi des détectives »de Léon Groc… Mais la série« Marc Jordan »est réellement une œuvre charnière dans l'histoire de la littérature populaire en général et de la littératu re populaire policière en particulier, et, plus précisément, dans la littérature populaire policière fasciculaire.
Car, la série« Marc Jordan » signe la première incursion dans le genre policier des éditions Ferenczi. Le Hongrois Joseph Ferenczi ouvre à Paris sa maison d'édition en 1879. Si l'éditeur se perd un peu dans les genres, s'aventurant jusqu'à la littérature grivoise qui lui valut des soucis avec la prude justice de l'épo que, c'est avec la série« Marc Jordan » qu'il se lance dans le genre policier. Et c'est en singeant le format des aventures de Nick Carter32 pages), qu'il va se spécialiser dans ce format si particulier de la (fascicule littérature populaire qui fit fureur auprès des lecteurs jusqu'à l'apparition du livre de poche qui signa la fin de la littérature fasciculaire.
Ce sont donc les aventures deMarc Jordanqui initièrent le goût de l'éditeur pour cette littérature fasciculaire policière dont il fut l'un des plus grands représentants pendant un demi-siècle. Il fit émerger des dizaines de collect ions, des milliers de titres signés de centaines d'auteurs pour le plus grand plaisir des lecteurs de l'époque et des collectionneurs d'aujourd'hui qui, pour être des bibliophiles avert is engrangeant un maximum de titres anciens, n'en sont pas moins des lecteurs affamés des textes et récits d'une époque dont le format n'a plus court désormais. Mais, heureusement, on commence à le redécouvrir grâce à l'émergence de la littérature numérique qui est aujourd'hui le mode de lecture qui s'apparente le plus à celui de la littérature populaire d'hier.
Ainsi, les aventures deMarc Jordanse lire à plusieurs niveaux : comme une peuvent simple série policière ; telle une copie améliorée des aventures du célèbreNick Carterou ; comme une œuvre mineure – par la trace qu'elle laissa dans la littérature populaire en tant que série –, mais charnière et essentielle voire vitale, dans la littérature populaire policière fasciculaire qui ravit des générations de lecteurs depuis plus d'un siècle.
C'est donc désormais à votre tour, grâce à« OXYMORON Éditions,» d'entrer dans l'histoire de la littérature populaire policière fa sciculaire en dévorant les« exploits surprenants du plus grand détective français Marc JORDAN ».
PRÉSENTATION DE L'ÉPOQUE
MARC JORDAN ! MARC JORDAN !
***
***
Quel est donc ce nom célèbre déjà et que tout le monde répète ?
C'est celui d'un détective français, d'un policier fameux entre tous, qui deviendra aussi fameux que leSherlock Holmesdu romancier anglais,Conan Doyle, quand on connaîtra les surprenantes, les merveilleuses aventures auxquelles il a été mêlé et qu'il va raconter dans les fascicules dont le premier paraît aujourd'hui. Chacun d'eux contiendra une histoire complète, un véritable roman vécu, avec son intrigue, toujours captivante, son dénouement toujours curieux et empoignant.
Rien de plus mystérieux, de plus émouvant, en effet, que ces récits étranges dont le premier porte ce titre :
et sera bientôt suivi de :
L'ENLÈVEMENT D'UNE VIERGE
LA TÊTE COUPÉE — LA COURSE À LA MORT
L'AUBERGE DU CRIME — LE SATYRE DE LA VILLEDIEU ETC., ETC. En lisant ces stupéfiants romans, plus saisissants encore parce qu'on sait qu'ils sont vrais, qu'ils contiennent des histoires qui se sont réellement passées et que l'incomparable MARC JORDANa élucidées avec la miraculeuse maestria qui le caractérise et font de lui le roi des policiers présents et futurs, on ne peut manquer d'éprouver une émotion intense, et quand on aura parcouru un de ces récits, on voudra les connaître tous, car chacun d'eux met en fièvre l'esprit des lecteurs.
C eMARC JORDANun type si intéressant, si extraordinaire ! Il accomplit, avec ses est lieutenants, l'ingénieur Ferréol, le docteur Jarris, ses aides et ses amis, l'énorme Léonec, le mince Fil-en-Quatre, l'étonnant Lagingeole dit l'Andouille, le rude Cœur d'Ours, et le terrible Raoul dit l'Assommeur, de tels exploits que celui qui les parcourt demeure haletant, éperdu, pris de l'envie de lire, de lire encore.
Quelles émotions produisent, en effet, les péripéties angoissantes de la lutte épique soutenue par le policier de génie contre des adversaires qui le valent bien et représentent, eux, le génie du mal, les comte de Cazalès, les Maudru, dit Bras-de-Fer, Pépita-la-Rouge, leur infernale complice,
un trio d'aventuriers inoubliables, et tant d'autres encore ! Tout un monde grouille, en effet, dans cette série de récits : gentilshommes, aventuriers, forçats, et les figures touchantes de leurs victimes, Carmencita, la fille du duc de la Riviera, l'héroïne deL'Enlèvement d'une vierge.Hélène Fortierjeune fille de la La Tête coupée, et d'autres, et d'autres !
Il n'est pas un homme, pas une femme, pas un garçon, pas une jeune fille qui ne veuille lire, car ils peuvent être lus par tous,
Les merveilleux exploits de Marc Jordan
LE PLUS GRAND DÉTECTIVE FRANÇAIS.
N° 2
LA TÊTE COUPÉE
CHAPITRE I
Sanglante énigme
Original en tout, Marc Jordan s'était choisi une habitation originale comme lui.
S'étant engagé à fournir à un grand journal parisie n la primeur des événements dramatiques auxquels il avait été mêlé, il avait ob tenu de ce journal qu'il lui laissât s'aménager un appartement dans son hôtel particulier. Il choisit une enfilade de pièces au cinquième étage et s'y installa fastueusement. Ce logement offrait pour lui, avec les occupations auxquelles il se livrait, des avantages inappréciables.
D'abord, personne ne pouvait se douter qu'il habitait là, et comme l'hôtel du journal occupait tout un pâté de maisons donnant sur un bou levard et sur deux rues, il pouvait sortir ou entrer indéfiniment par les portes donnant sur le boulevard ou sur les rues et dépister ainsi toutes les recherches.
De plus, il avait à sa disposition tous les fils de téléphone et de télégraphe qu'employait ce journal, qui était relié avec les capitales du m onde entier, ce qui était extrêmement précieux pour notre policier, qui avait souvent des notes à envoyer aux endroits les plus reculés du monde, où se réfugiaient les criminels qu'il avait à poursuivre, et qui, avec les facilités de communication qui existent actuellement, sont devenus très nomades.
À l'heure où se passaient les histoires que nous racontons, Marc Jordan avait dépassé la trentaine. C'était un garçon au visage sympathique, dans tout l'épanouissement de son intelligence et de sa force.
Il était agile, élancé, et l'habitude des sports, auxquels il s'était adonné dès sa plus tendre enfance lui avait fait des muscles d'acier et avait développé ses dons naturels de force et d'endurance au point d'en faire un homme extrêmement redoutable.
Il avait appris le jiu-jitsu japonais et pouvait do mpter et vaincre des adversaires beaucoup plus forts que lui. La mâchoire longue, le menton volontaire, des yeux d'une acuité étrange, donnaient à sa physionomie une expression d'audace et de hauteur dédaigneuse, qui en imposaient à ses plus dangereux ennemis. Malgré cet aspect terrible, il était doué d'une grande bonté naturelle et d'un caractère égal et gai. Il se mettait rarement en colère, étant, quand il é tait poussé à bout, d'une violence extrême. Il aimait à railler ses adversaires et jamais il n'avait tremblé devant les dangers les plus effrayants et il avait eu déjà des heures cruelles qui auraient fait blanchir les cheveux aux plus
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents