Le Château de la Terreur
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Le Château de la Terreur , livre ebook

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Description

L’inspecteur Paul DOUBLET, en séjour à Barranquilla, accepte, avant de partir pour le Mexique, de venir en aide au señor Marialva.


Propriétaire de terrains de prospection, Marialva y a découvert un rubis d’une très grande valeur qu’il a nommé le « Bolivar ». Il compte le vendre en Amérique du Nord afin de financer une société pour exploiter de manière industrielle ses parcelles. Pour cela, il doit le faire transporter depuis Bogota jusqu’à Barranquilla où il s’embarquera pour sa destination finale.


La présence d’un homme tel que le fameux policier serait un gage de sécurité pour la première partie du voyage.


Mais, durant la nuit que Paul DOUBLET passe chez le señor Marialva, le « Bolivar » disparaît, ainsi qu’Ortiz, le contremaître chargé de le garder...

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070036822
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

INSPECTEUR DOUBLET
À TRAVERS LE MONDE

LE CHÂTEAU DE LA TERREUR
Récit d'aventures

Jean NORMAND
I
ON A VOLÉ LE « BOLIVAR »
 
 Pendant son séjour à Barranquilla, l'inspecteur Doublet fréquentait un café des quais où les officiers de la « marchande » qui avaient leur bateau dans le port se réunissaient pour discuter de questions professionnelles, y rencontrer des armateurs, engager ou compléter une équipe suivant les circonstances.
Il avait l'occasion de rencontrer là des compatriotes, d'avoir des nouvelles de France.
Ce fut ainsi que Doublet fit la connaissance du capitaine Mériadec, dont le cargo se trouvait immobilisé pour un certain temps par une réparation de machine.
En peu de jours, les deux hommes étaient devenus des amis.
— Capitaine, dit un soir l'inspecteur, après dîner, au marin, je ne me déplais pas avec vous, mais je ne peux quand même pas m'éterniser ici et je crois que le premier cargo qui fera escale dans le port, en partance pour le Mexique, aura ma clientèle.
— Mon cher ami, répondit le capitaine Mériadec, je vous comprends fort bien, mais vous ne sauriez quitter ce pays sans visiter Bogota qui est une ville magnifique. Et puis, j'y aurai un intérêt, car, ce faisant, vous me rendriez service.
— Je vous écoute, mon cher capitaine.
— Eh ! bien, voici. J'ai là-bas un ami, le señor Marialva, qui possède d'immenses terrains de prospection, dont une grande partie est vierge. Or, imaginez-vous que dans une partie de ces terrains neufs qu'il venait de faire prospecter, il a été découvert un rubis d'une eau magnifique et d'une grosseur peu commune qu'il a appelé le « Bolivar ».
— Comme il se devait.
— Oui, et ce rubis, il veut l'envoyer en Amérique, car il a l'intention de fonder une société pour exploiter de manière industrielle les terrains où le « Bolivar » a été découvert.
— Jusqu'ici, rien de bien extraordinaire.
— Ni dans la suite non plus. Je n'ai pas besoin de vous dire que la découverte du « Bolivar » n'a pas été ébruitée. Il s'agit maintenant de le faire venir de Bogota où il se trouve, ici, d'où il s'embarquera à destination de l'Amérique.
— Et en quoi puis-je vous être utile en cette affaire ?
— J'arrive à la question. Demain, un aviateur de mes amis, Luis Galiano, part pour Bogota. C'est lui qui ramènera le « Bolivar ». Je l'attends d'un moment à l'autre. Deux hommes valent mieux qu'un pour une telle mission, et à votre retour vous vous embarquez pour le Mexique qui n'aura certainement pas changé de place en vous attendant.
— Vous me tentez, capitaine, car voilà une occasion que je ne saurais refuser de mettre à profit…
— D'autant mieux que vous êtes certain de recevoir le plus aimable, le plus charmant accueil chez le señor Marialva.
Le capitaine Mériadec finissait à peine de parler qu'un jeune homme de vingt-cinq ans tout au plus, un bel athlète, entrait dans le café et s'avançait vers la table devant laquelle les deux hommes étaient assis.
— Voilà Galiano ! dit le capitaine Mériadec en se levant pour faire les présentations.
Sans plus attendre, le marin mit le pilote au courant de son intention.
— Mais, ce sera tout à la fois pour moi un plaisir et un honneur que de faire le voyage avec le señor Doublet, déclara le jeune homme. Demain matin à huit heures, nous partons.
Une cordiale poignée de main scella l'accord, et les trois hommes parlèrent d'autre chose.
Le lendemain matin, à l'heure dite, Doublet prenait place à bord de l'avion Asul piloté par Galiano, qui l'emmenait vers Bogota.
Le señor Marialva était bien le plus aimable des hommes, et il fit à l'envoyé de son ami l'accueil le plus courtois, le plus délicat.
— Señor Doublet, lui dit-il, je n'ai qu'un regret, c'est que le capitaine Mériadec ne soit point avec nous. Vous me ferez, j'espère, l'honneur d'être mon hôte durant quelques jours. Accompagné par vous et Galiano, le « Bolivar » arrivera sans encombre à Barranquilla. Après, il ne lui restera plus qu'à courir les risques de mer, ce qui est une autre affaire.
Bien entendu, Doublet fut mis en présence du fameux rubis que le señor Marialva tenait enfermé dans le coffre-fort de son bureau avec tous les documents concernant l'endroit et les circonstances de sa découverte.
Pour en assurer la garde, un contremaître de l'exploitation nommé Ortiz couchait dans une pièce attenante avec tout ce qu'il fallait à portée de la main pour décourager des visiteurs indésirables.
Il était évident que, sans parler de la valeur intrinsèque de la pierre, son propriétaire fondait sur elle de très grands espoirs pour l'avenir.
Le lendemain, Doublet, en compagnie de Galiano, visitait Bogota et, dans son for intérieur, remerciait le capitaine Mériadec de lui avoir conseillé ce voyage.
Le soir, toujours en compagnie de Galiano, qui s'était révélé le plus exquis des compagnons, il passa la soirée au théâtre et tous deux rentrèrent assez tard dans la nuit. À ce moment, dans le ciel clair, un avion passa, volant en direction du Sud.
Doublet s'endormit d'un sommeil tranquille et se leva avec le soleil comme il en avait coutume. Il venait de se raser, lorsqu'on frappa à sa porte...

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