Le code Khéops
186 pages
Français

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Description

Enquêteur du NYPD puis mercenaire, Ryan Fall ne pouvait se douter que sa retraite anticipée et sa carrière naissante d’écrivain lui feraient vivre les plus obscurs moments de son existence.
Pendant un braquage sanglant en plein coeur de New York, une tablette égyptienne
antique est dérobée. Ryan, en quête d’inspiration, enquête sur l’affaire.
En compagnie de l’intrépide et séduisante agente du FBI Kayla Lyons, avec qui il entretient une relation très ambiguë, il se retrouve plongé dans un complot international élaboré par de dangereux fanatiques.
De New York au Caire, en passant par Londres et Paris, Ryan tentera de découvrir la vérité... et de survivre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2019
Nombre de lectures 3
EAN13 9782898031700
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cette histoire n’est que fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels ne serait que pure coïncidence.
Copyright © 2019 Benjamin Faucon
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : Simon Rousseau
Révision éditoriale : Simon Rousseau
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-168-7
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-169-4
ISBN ePub : 978-2-89803-170-0
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Faucon, Benjamin, 1983-, auteur
Le code Khéops / Benjamin Faucon. (Collection Corbeau)
ISBN 978-2-89803-168-7
I. Titre. PS8611.A84C62 2019 C843’.6 C2018-942442-7
PS9611.A84C62 2019
Je dédie ce livre à Ryan Fall. Tu as beau sortir de mon imagination, je ne peux m’empêcher de verser une larme en voyant tout ce que je te fais subir…
1
New York, États-Unis.
L es abords du Metropolitan Museum baignaient dans une profonde insouciance, la douceur printanière enveloppant le quartier de son châle protecteur. Quelques oiseaux sifflaient gaiement et volaient de branche en branche tandis que les promeneurs arpentaient la Cinquième Avenue sans se douter qu’un drame s’apprêtait à s’abattre sur la mégalopole.
Perdu à l’horizon, le soleil entamait sa lente descente, emportant dans son sillage les derniers rayons de clarté. New York s’apprêtait à revêtir son habit nocturne, à se transformer en cette belle-de-nuit qui ravissait autant les riverains que les touristes.
Bien que l’agitation semblait se propager dans toute la ville, une silhouette masculine demeurait statique. Se tenant contre le tronc d’un arbre, Bogdan Marković observait les passants et lisait sur leurs visages leurs joies et leurs peines. Il captait des bribes de leurs conservations et esquissait un sourire en les entendant parler de leur prochain repas.
Pourtant, en ce début de soirée, un tout autre type d’attraction que l’appréciation des délices culinaires new-yorkais l’attirait au MET. Ses hommes et lui patientaient en silence. Ils se fondaient dans le décor, suivant à la seconde près un plan élaboré depuis des mois.
Bogdan releva le bord de son chandail pour jeter un coup d’œil sur sa montre.
19 h 08.
Dans quelques minutes, les derniers employés quitteraient le musée, puis les équipes d’entretien feraient leur apparition sur le site, le tout selon une mécanique bien huilée.
Il poussa un soupir avant de remettre son vêtement en place, puis d’un simple coup de tête donna le coup d’envoi aux hostilités.
Répondant à sa directive, trois hommes vêtus d’habits bleu nuit se déplacèrent vers l’aile gauche du musée et empruntèrent la voie de desserte qui serpentait entre les arbres. Comme des fantômes, leurs silhouettes glissaient le long du mur du bâtiment dans un parfait silence.
Ils se postèrent non loin d’une porte dont la paroi portait les stigmates d’un usage intensif. Celle-ci s’ouvrit quelques secondes plus tard et quatre personnes en sortirent tour à tour. Certaines sifflotaient, d’autres parlaient sur leur cellulaire, mais toutes partageaient le même désintérêt sur leur environnement proche. En effet, pas une seule d’entre elles ne remarqua la présence de Bogdan qui attendait, le dos appuyé contre un arbre, ni celle des mercenaires non loin de là.
Bogdan regarda les employés du musée s’éloigner de la sortie de service et jeta un coup d’œil derrière lui. Comme convenu, un petit véhicule utilitaire attendait ses hommes et lui, une fois leur besogne accomplie.
Il consulta de nouveau sa montre. 19 h 15.
Il inspira un grand coup puis, après avoir descendu sa cagoule qui jusque-là lui servait de bonnet, sortit de son sac à dos un fusil d’assaut VHS-D2. Il ajusta la crosse de l’arme croate, puis agita son index et son majeur droit dans les airs comme s’il imitait des oreilles de lapin. La chasse était à présent ouverte et le petit commando se rua vers la porte à la vitesse de l’éclair.
En tête de peloton, Bogdan se dirigea tout droit vers le lecteur et présenta la carte d’accès usurpée à un employé un peu plus tôt dans la journée. Il ouvrit la porte et, à la manière d’une colonie de fourmis s’engouffrant dans une maison, les mercenaires pénétrèrent l’un après l’autre dans le bâtiment.
Quelques dizaines de secondes plus tard, des tirs résonnèrent dans l’enceinte du musée et les premiers cris s’élevèrent en une effroyable cacophonie.
Ils filèrent en direction du niveau inférieur, dans lequel s’entassaient une multitude de boîtes. Bogdan et ses hommes ôtaient la vie à quiconque croisait leur chemin. D’une efficacité militaire, leurs tirs faisaient mouche chaque fois qu’ils pressaient la détente.
Sans aucune vergogne, Bogdan multipliait les victimes sans éprouver le moindre plaisir ni la moindre compassion. Les balles visaient les organes vitaux, annihilant tout risque de représailles chez leurs opposants. Personnel d’entretien, gardiens, tous succombaient sur son passage. Tous ces malheureux se trouvaient à la mauvaise place, au mauvais moment. Rien de plus.
Bogdan et son commando gardaient les yeux rivés sur leur objectif, suivant leur plan à la lettre. Formés à la dure, ses hommes provenaient des Balkans et avaient comme lui grandi durant la guerre d’indépendance de la Croatie 1 . À l’époque, jeune combattant de 15 ans, Bogdan y avait connu ses premiers faits d’armes, ses premières peines et ses premiers succès. Il avait évolué sur les champs de bataille, acceptant contrat après contrat, bourlinguant autour du monde, y perdant progressivement son âme. La mort ne l’effrayait aucunement ; celle-ci prenait des allures somme toute naturelles, perdant de son mysticisme au fil des années.
Les mercenaires empruntèrent une série de marches qui les conduisirent au niveau inférieur, les secondes s’égrenant dans leur tête à la manière d’un métronome.
Sans perdre la moindre seconde, ils avançaient parmi les imposantes caisses de bois, scrutant les numéros qui s’affichaient le long des étagères.
Ils s’enfoncèrent davantage dans l’immense entrepôt, zigzaguant à l’intérieur de la salle au gré des virages. Pas un seul mot ni une seule hésitation. Les mercenaires continuaient de se mouvoir, sentant le couperet se rapprocher.
Bogdan savait que chaque seconde valait son pesant d’or, qu’il ne pouvait en aucun cas s’éterniser. Pourtant, ils n’avaient toujours pas atteint leur cible et, à coup sûr, leur sortie s’en trouverait des plus ardues.
Soudain, il aperçut le Saint Graal que représentait le numéro de boîte qu’ils recherchaient. Bogdan s’immobilisa en indiquant l’étagère sur sa gauche. Ses hommes l’entourèrent, se chargeant chacun de surveiller une direction donnée. Ils agitaient le canon de leur arme au moindre bruit. Compte tenu de leur entrée fracassante dans le musée, nul agent ni gardien n’avait osé se lancer à leur poursuite, mais l’arrivée des forces de l’ordre n’était plus qu’une question de minutes. Trois, tout au plus, si Bogdan ne se trompait pas dans son décompte.
Il ouvrit la boîte de bois qui se trouvait devant lui et en sortit un paquet emballé dans un tissu protecteur. Il jeta un coup d’œil en direction de la sortie de l’entrepôt, puis de l’étagère sur laquelle trônait la boîte ouverte. Il n’avait plus le temps… À quoi bon vérifier si ses informations étaient exactes et s’il tenait le bon artefact entre ses mains ?
Confiant dans son choix, il glissa l’objet dans son sac à dos et, d’un geste de la main, fit signe à ses hommes de repartir.
S’éloignant au pas de course, le commando rebroussa chemin, éliminant toute résistance rencontrée à l’étage. Quelques malheureux membres du personnel d’entretien tombèrent sur le plancher, expulsant leur dernier souffle dans une mare de sang.
Les premières sirènes retentirent dans le lointain, résonnant à l’intérieur du musée en une agressante ritournelle. Les appels lancés par les policiers convergeaient vers l’entrée principale du musée, mais Bogdan ne s’en alarma pas et poursuivit son avancée.
Quelques secondes plus tard, le commando s’extirpa du bâtiment au pas de course. Ils observaient les alentours avec crainte, s’apprêtant à ouvrir le feu sur la moindre cible. Se laissant dépasser par ses hommes, Bogdan consulta sa montre et poussa un soupir de soulagement.
19 h 24.
Neuf minutes pour réaliser leur braquage. Le NYPD 2 arriverait sur les lieux quelques secondes plus tard, leur permettant de quitter le stationnement sans être poursuivis.
Délaissant son décompte temporel, Bogdan courut jusqu’au véhicule utilitaire dans lequel ses hommes s’engouffraient et s’y glissa à son tour pour refermer les portes.
Dans un crissement de pneus, le Mercedes Sprinter quitta les lieux, ne laissant derrière lui que le silence de la mort. Bogdan avait parachevé sa mission avec succès et pouvait maintenant songer à l’avenir,

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