Le fakir Bankar a disparu !
36 pages
Français

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Le fakir Bankar a disparu ! , livre ebook

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Description

Le fakir Bankar a disparu !


Après un appel interrompu de ce dernier à Police-Secours, le commissaire de quartier se rend chez lui.


L’appartement de celui-ci est bouleversé, du mobilier renversé... du sang sur le sol... mais pas de corps.


Pourtant, d’après le concierge, personne n’est sorti de l’immeuble.


L’inspecteur Pessart, chargé de l’enquête, en perd son latin.


En quittant la scène du drame, dans l’escalier, il rencontre son ami Claude PRINCE, dont il reconnaît les talents de détective et de radiesthésiste.


Le pendule de Claude PRINCE ne tarde pas à lui apprendre que le fakir Bankar est encore vivant...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070032244
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

- 13 -

LE FAKIR BANKAR A DISPARU !

De
Marcel PRIOLLET
* 1 *
Disparition... Crime ?...
 
— Allons, les gosses, un peu en arrière, nom de nom ! s'écria le brigadier, en voyant une nuée de gamins, sortant d'on ne sait où, entourer le car de police qui venait de stopper devant un bel immeuble neuf de la rue de la Pépinière.
Déjà le commissaire suivi de son secrétaire et d'une demi-douzaine d'agents entraient sous la porte cochère et questionnaient le concierge accouru à leur rencontre.
— Voyons ! faisait le magistrat. Police-Secours vient d'être alerté par l'un de vos locataires. Que se passe-t-il ?
— Je n'en sais rien, répondit l'homme étonné. Personne ne m'a prévenu... La personne qui vous a demandé a dû vous fournir les renseignements utiles. Quant à moi, je ne sais rien. Je n'ai pas quitté ma loge de l'après-midi et jusqu'ici, je n'ai rien remarqué d'anormal.
— Cependant une voix d'homme s'est fait entendre au téléphone, voici environ une demi-heure, elle paraissait bouleversée, implorait un secours immédiat... Ici, le n° 26-03 Laborde... Je suis... La voix a eu comme un râle sourd et a cessé de répondre à nos appels.
« J'ai pensé qu'il y avait du vilain et nous sommes venus sans tarder. Connaissez-vous le numéro de téléphone que je viens de vous donner ? Correspond-il à celui d'un de vos locataires ?
— Je crois bien, balbutia le concierge devenu tout pâle. Le Laborde 26-03, c'est l'appel du fakir Bankar qui possède les deux appartements du second.
Il crut devoir préciser.
— Vous savez bien, M. le commissaire, le fameux Hindou dont les prédictions font tellement de bruit. Il a son portrait dans tous les journaux... on en parle partout ! Paraît qu'il fait gagner à la loterie nationale... Son salon ne désemplit pas... Enfin, c'est lui qui a le téléphone en question.
— Bien... guidez-nous... avez-vous un passe-partout de l'appartement ?
— Non, M. le commissaire, mais je vais emporter mon trousseau, j'en trouverai peut-être une qui ira à condition qu'on n'ait pas mis le verrou intérieur... En tous cas, son domestique ne va pas tarder à rentrer, voici deux bonnes heures qu'il est sorti, je suis certain qu'il n'est pas revenu ; il faut ouvrir la porte en face de la loge pour gagner l'escalier de service, je n'aurais pu faire autrement, que de le voir.
— Bien, dépêchons-nous, la minute n'est pas au verbiage...
« Suivez-moi, Dumontier, fit-il en se tournant vers son secrétaire. Ah ! non, avant, envoyez un agent nous quérir d'urgence un serrurier, car il ne s'agit pas d'attendre à la porte le retour du valet de chambre...
À présent le commissaire, le concierge et le secrétaire s'entassaient dans l'ascenseur, cependant que le brigadier et l'un de ses hommes montaient par le grand escalier.
Au second, le magistrat s'impatientait devant les efforts infructueux du concierge. Aucune clef n'allait et toute la collection y passa sans qu'on pût obtenir plus de succès.
Le commissaire tendait l'oreille.
Nul bruit ne semblait se manifester à l'intérieur de l'appartement.
Le palier était vaste, clair, tendu d'un épais tapis bleu de roi ; deux lampadaires de bronze en forme de flamme en assuraient l'éclairage.
De chaque côté de l'étage, deux portes à double battant se faisaient vis-à-vis.
— Ces deux entrées desservent l'unique appartement ? demanda le magistrat.
— Naturellement, M. le commissaire ; le fakir Bankar avait loué les deux appartements et avait fait abattre le mur de communication.
— Chaque logis avait combien de pièces ?
— Trois, M. le commissaire, mais M. Bankar avait fait percer la cloison des deux grandes pièces de devant, afin de les transformer en hall d'attente.
Un souffle pressé se fit entendre dans l'escalier. C'était le valet de chambre qui revenait, passablement ému parce qu'il venait d'apprendre en bas, par les agents qu'il se passait quelque chose chez son maître.
— C'est vous le domestique de M. Bankar ? demanda sévèrement le commissaire.
— Oui, monsieur...
— Je vous interrogerai plus tard, en attendant ouvrez la porte, car je suppose que vous avez les clefs de l'appartement.
— Oui, M. le commissaire... mais je ne peux comprendre ce qui est arrivé en mon absence.
Ce fut en tremblant que le pauvre garçon introduisit la clef dans la serrure et constata alors que le verrou supérieur avait été poussé de l'intérieur.
Fort heureusement, il possédait cette seconde clef. Bientôt la porte dégagée s'ouvrit toute grande.
Le plafonnier de l'antichambre allumé répandait à travers l'épaisseur blanche d'une coupe d'albâtre, une lumière tamisée. Tout paraissait en ordre dans la somptueuse entrée savamment disposée à la mode orientale. Ce n'étaient là que tapis, divans profonds, meubles incrustés, draperie de soie peinte.
Un énorme brûle-parfum en bronze noir de style hindou, posé sur un trépied de bois...

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