Le Message de l’ordre universel - Tome 1
34 pages
Français

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Le Message de l’ordre universel - Tome 1 , livre ebook

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Description

Dothian a été choisi par les moines Tibétain dès son plus jeune âge en vue d’accomplir un grand destin. Au cours de sa quête spirituelle il fera la rencontre de quelqu’un d’assez spécial...

« Il connaissait mon nom, cet inconnu que je vis apparaître l’autre soir, et qui allait me faire vivre les deux journées les plus étranges et les plus extraordinaires qu'un humain puisse connaître. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334037297
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-03727-3

© Edilivre, 2015
I Le Message de l’Ordre Universel
Les hauts plateaux du Tibet sont faits de vent, d’herbe rase et de soleil froid. La vie y passe, indifférente. Plus que partout ailleurs. C’est l’immensité implacable. C’est un monde dans le monde. C’est le creuset de la Spiritualité où, chaque touffe de végétation, chaque arête acérée de la pierre, chaque grain de terre à une pensée propre. Les forces de l’Univers convergent à cet endroit
On l’appelle : le Toit du Monde.
A 50 lieues au nord de l’actuelle capitale, au nord-est du lac Nam-Tso, l’espace est infini. Il court comme une plainte sur le flanc des montagnes, il s’étire dans la tourmente des hautes plaines. Il déchire la terre en crevasses et en vallées profondes. Il y a un point d’eau près de la cabane que j’ai construite il y a bien longtemps. Un point d’eau, comme une petite nappe de la couleur du ciel, changeante. Il y a un vieux tronc de mélèze couché, moussu et presque vide, où je me suis assis tant de fois dans la solitude et la méditation. La cabane est simple. Je l’ai montée en gros rondins de bois.
Elle est percée d’une porte, d’une petite ouverture et d’un trou à fumée sur le toit en terrasse où j’ai damé la terre. Elle a pris la couleur de la roche : ocrée, pastel, émeraude par endroit. Bientôt, lorsque la nuit sera venue, je me baisserai pour en franchir le seuil. Je viendrai m’asseoir en son milieu, les jambes croisées sur le sol noir et lustré. Le petit feu sera devant moi, faisant crépiter les brindilles un peu folles et impatientes, puis, se communicant avec plus de sagesse à la brique de bouse sèche que j’y aurai déposée. Mon vieux chien Timo sera près de moi, lassé du jour, dans son épaisse fourrure blanche et grise. Sans lever la tête, je saurai qu’une étoile sera là, dans le petit rectangle de la fenêtre. Un peu à gauche, la poêle, noire de fumée, ronde comme une louche, vigilante et immobile, et la vieille lampe à beurre que je n’allume plus depuis longtemps. Le lait sera peut-être déjà caillé, dans le vieux pot de terre brune.
Sur le mur, derrière moi, au-dessus des herbes sèches où je m’allonge quelques fois, mon ombre bougera légèrement, comme pour cacher de la flamme la ligne nette de ma tête rasée et de l’épaule qui se dégage de ma vieille tchou-ba rouge sombre.
Et dans le fond, dans la lueur fatiguée de la flamme, j’entendrai faiblement ruminer le yak aux grands yeux étonnés couché sur ses courtes pattes et sous sa longue toison noire. Alors, sans rien sentir de la brûlure, j’étoufferai de mes mains nues les braises ardentes, et tandis que le vent m’enveloppera dans sa spirale glaciale, je prendrai un par un dans mon ampa les cent huit grains d’orge, jusqu’à ce que je quitte mon corps pour rejoindre la nuit bleue.
Je me nomme DOTHIAN, celui qui est né près des deux rivières.
Il connaissait mon nom, cet inconnu que je vis apparaître l’autre soir, et qui allait me faire vivre les deux journées les plus étranges et les plus extraordinaires qu’un humain puisse connaître. J’ai ressenti une chaleur reposante à son approche. Je me suis étonné de son regard vert, transparent et d’une grande douceur. L’herbe ne se froissait pas, sous ses pieds nus. L’air s’était figé autour de nous. Sa silhouette était d’une finesse infinie sur les couleurs chaudes du couchant. Les plis de sa robe étaient immobiles et pourtant, il avançait lentement vers moi.
Pourquoi Timo n’aboyait-il pas ? Avait-il lui aussi le sentiment de connaître cet étranger ? Alors, il s’accroupit près du tronc où j’étais assis,
« DOTHIAN, viens avec moi. Je te raccompagnerai ici dans deux soirs. Tes animaux seront soignés pendant ton absence. Viens, car tu es choisi : dans deux soirs...

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