Le projet Vladikite
152 pages
Français

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Description

L’histoire autour d’une invention aéronautique commence à Argelès sur mer, puis continue en Espagne, à Chicago, à Genève et à Moscou. Aventure et voyages. C’est un roman, sur une idée déposée à l’INPI, sur un concept de sécurité sur lequel la compagnie Boeing estime que « l’idée » mérite d’être mise en réserve dans leurs inventions en instance. Une invention qui rassemble quelques amis qui construisent un modèle réduit, puis le concept est appliqué à un avion réel, un Yakovlev-52. Voyages pour présentation du concept à Chicago, Genève, Moscou. Un petit aérodrome des Pyrénées-Orientales, au très joli nom de Sainte-Léocadie près d’Andorre est le théâtre des opérations. Un sujet approprié suite aux commémorations de Jules Verne et à l’actualité. Des accidents aériens peuvent survenir n’importe où dans le monde, tous les avions vieillissent et il y a de plus en plus d’appareils en vol. Tellement de phénomènes peuvent survenir comme l’inattention, les conditions météo et la suractivité des compagnies. Il est impératif pour l’avenir de trouver tous les moyens disponibles pour éviter les terribles catastrophes aériennes, ou du moins limiter le nombre de victimes. Quelques idées existent.
Un roman d’aventure et de voyages autour d’une invention aéronautique qui rencontrera la richesse d’imagination des jeunes filles et des jeunes gens.

Informations

Publié par
Date de parution 19 juin 2012
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312003863
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le projet Vladikite
Wladimir Vostrikov
Le projet Vladikite
Une aventure autour d’une invention aéronautique inattendue






LES ÉDITIONS DU NET 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
Pour Alexandre








Du même auteur

« Fin du monde à Bugarach », Paris, LEN, 2012.
« Boga Son », Paris, MPE, 2009.
« Conceptions cosmologiques », Paris, MPE, 2011


© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00386-3
Avant-Propos
Un sujet amusant pour un film d’aventure, qui fait voyager et découvrir une invention originale, côtoyer des amoureux de l’aviation légère. On se retrouve dans les belles régions du Roussillon et de la Haute Savoie, mais aussi lors de voyages pour la promotion de l’idée, à Chicago, à Genève et à Moscou.
C’est l’aventure, parce qu’on ne sait pas si l’idée est une idée folle ou qu’au contraire sa réalisation pourrait révolutionner certaines conceptions. La décision de construire une maquette à l’échelle réduite prouve que l’idée est certes originale mais aussi efficace, puisque celle-ci contribue immédiatement à l’installation du système sur un avion grandeur nature. Un petit groupe d’amis décide d’acheter un avion, le Yakovlev-52. Il s’agit d’un avion russe qui sert à l’apprentissage du pilotage en Russie ; une place à l’avant pour l’élève pilote et une place à l’arrière, celle de l’instructeur. Cet avion rapide et puissant permet de réaliser de l’acrobatie aérienne et des figures intrépides qu’affectionnent de nombreux pilotes professionnels de l’aviation commerciale. Seuls trois jeunes gens plus une jeune femme seront assez courageux pour piloter un avion muni d’un équipement spécial. L’équipement est une nouvelle conception qui augmente le poids de l’appareil mais dont le fonctionnement semble ne pas intéresser les grands constructeurs aéronautiques ni les pilotes d’essai les plus chevronnés.
C’est aussi une réflexion sur le difficile cheminement des inventeurs, mais ici les portes fermées sont prises en dérision, car rien ne vaut la volonté de se débrouiller par soi même. L’inventeur même s’il se prend au sérieux garde toujours une parcelle d’humour et de philosophie que bien souvent l’on met de coté en oubliant que tout est tellement aléatoire puisque éphémère.
L’auteur s’investit dans le roman pour deux raisons, la première est que cela l’amuse et la deuxième est qu’il est celui qui a imaginé l’idée du concept de sauvetage d’un avion en perdition, le « Vladikite ».
Chapitre N° 1
L’invention
C’est en restant dans le sud, l’été, qu’une idée était venue à Vlad Vostri. Mais lorsque l’idée mûrissait, et qu’elle se construisait dans sa tête, il n’en revenait pas. L’idée était particulièrement étonnante. Il en a eu la preuve par la suite. L’idée paraît simple mais les complications sont évidentes. Un jour l’idée prit forme et se réalisa et ce fut un sujet de conversation dans de nombreux programmes techniques des chaînes de télévision du monde entier. Des journaux spécialisés dans l’aéronautique et l’espace écrivirent de longs articles aux commentaires critiques et divers. Des quotidiens à leur tour publièrent des articles se rapportant à l’évolution du projet jusqu’à sa réalisation expérimentale tenue secrète pendant des mois puis le refus de son application dans l’aéronautique militaire et civile par les plus grands constructeurs, jusqu’à un certain temps…
Le projet était décrit dans des détails, explicites. Il ne restait plus qu’à convaincre et c’était là, la chose la plus délicate. Lorsque l’on s’adresse à de grands noms de l’industrie ou bien à des mécènes, des sponsors, on essaie de joindre des personnes très bien placées dans le domaine qui est le leur. Des personnes importantes par leur position dans la société, des présidents directeurs généraux, des directeurs, des actionnaires, des hommes politiques et des journalistes. Tous sont éloquents parfois passionnants et agréables à regarder et à écouter lorsqu’ils passent à la télévision ou lorsque des articles sont écrits sur eux avec photos à l’appui. Ces mêmes personnes sont inapprochables dans la vie courante. Riches, extrêmement riches, célèbres ou cachant leur richesse en prenant l’apparence de monsieur ou madame « tout le monde » toutes ces personnes sont inapprochables lorsque la moindre allusion touche à l’argent. Pour les joindre à leur bureau, il faut prendre un rendez-vous qui la plupart du temps n’est pas octroyé. On vous envoie chez un directeur des relations publiques, qui lui ou elle vous envoie chez un directeur technique d’un service qui n’est pas du tout celui qui vous intéresse, qui lui vous envoie dans un autre service qui s’occupe soit disant de projets… le projet n’est pas viable ou pas intéressant, mais la première chose que ces personnes vous demandent : « votre idée, est-elle enregistrée ? Avez-vous un brevet ? » et c’est en faisant une moue de dégoût qu’ils vous envoient vous promener en poussant l’arrogance jusqu’à dire : « oh vous êtes un peu farfelu ! » ou « votre projet est irréalisable ! » ou « votre projet ne tient pas debout ! » ou « vous n’y arriverez jamais ! » ou « foutaise ! » De grands spécialistes en aéronautiques diront : « Vous savez les spécialistes ont tout étudié, les ingénieurs ont déjà tellement planché sur toutes les questions relatives à la sécurité, tellement de paramètres doivent être pris en compte, vous n’y pensez pas ! ». Tous à partir des techniciens, des secrétaires, des cadres, des directeurs, des financiers, des présidents directeurs généraux, tous essaieront de vous éconduire. C’est ce qui arrive automatiquement lorsqu’une idée dépasse l’entendement de votre interlocuteur. Une autre astuce réside dans une possible rencontre avec ce « quelqu’un d’important » dans son lieu familier ou plutôt, un de ses lieux familiers. Au golf, au café, au restaurant, à une réception ou même chez lui. Quoi, chez lui, mais c’est tout simplement impossible, c’est impensable ! Ceux qui seront les plus compétents à considérer le projet seront les plus inapprochables. Sortie des bureaux sous le regard des huissiers ou des gardes de sécurité - montée en voiture au bas de l’escalier de l’immeuble par la porte ouverte par le chauffeur avec fermeture immédiate - voiture blindée, le toc-toc à la vitre ne s’entend pas - démarrage en trombe jusqu’à la résidence de Monsieur ou le petit aéroport discret où un jet « privé » attend Monsieur… parce que Monsieur aime l’aviation. Monsieur, avant était prêt à tout pour « voler » oui simplement voler, qu’il y ait des passagers ou du cargo le principal pour lui a toujours été de voler.
Au lieu d’essayer de percer quelque part, à travers toutes les embûches que les « importants » mettent devant eux, Vlad décida d’agir par lui même. Il contacta quelques constructeurs importants, pour tout de même essayer. Bien entendu il n’eut aucune réponse, alors il se dit qu’il fallait contacter le plus important de tous, le plus grand constructeur aéronautique du monde, la compagnie Doing inc. Quel ne fut son étonnement lorsqu’il reçu une réponse d’un groupe d’ingénieurs de cette compagnie. Ces ingénieurs se penchent régulièrement sur les nouveaux projets et les idées qu’on leurs soumet. Il faut dire que la compagnie américaine exigea avant d’étudier l’idée, que celle-ci devienne automatiquement leur propriété. Cette manière de procéder n’était pas l’exclusivité de cette compagnie, d’autres en font autant. Il fallait seulement signer un formulaire et leurs retourner. Vlad avait refusé, leurs ayant écrit par e-mail qu’il voulait bien que son idée soit examinée par le groupe d’ingénieurs de Doing inc mais que l’idée demeure sa propriété. Ceci étant spécifié, il leurs fit parvenir tout le projet « Vladikite » qui restait sa propre propriété. Il pensait que le groupe d’ingénieurs garderait le projet sans répondre, puisque le projet « Vladikite » n

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