Le secret de la villa « Mon Rêve »
39 pages
Français

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Le secret de la villa « Mon Rêve » , livre ebook

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Description

Bernard Grandier a tout pour être heureux. Une place enviée au ministère des Finances, une belle et jeune épouse qu’il aime profondément.


Rien ne pourrait troubler ce bonheur... excepté une lettre anonyme lui annonçant que sa femme le trompe durant ses absences.


D’abord incrédule, il est très vite rongé par le doute et la jalousie et décide, finalement, de vérifier ces ragots.


Quel n’est pas son effroi, en débarquant dans le jardin, d’entendre sa dulcinée clamer son adoration à un autre, derrière le rideau de la fenêtre de la chambre.


Pris d’une fureur incontrôlée, il sort son browning et tire à travers le voile. Un cri féminin, le bruit d’un corps qui s’écroule. Bernard Grandier s’enfuit devant l’horreur de son geste.


Mais, la raison le pousse rapidement à se rendre au commissariat et à avouer son crime...


Seulement, quand les policiers investissent la villa « Mon Rêve » où le drame a eu lieu, ils ne découvrent rien ni personne.


Désireux alors de retrouver sa femme, Bernard Grandier fait appel au détective Sébastien RENARD... et de son équipier, un superbe berger allemand...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9791070035641
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sébastien RENARD,
Détective

- 7 -

LE SECRET DE LA VILLA « MON RÊVE »

De
Marcel PRIOLLET
* 1 *
DÉNONCIATION !
 
M. Bernard Grandier remarqua tout de suite l'enveloppe jaune placée bien en évidence sur le buvard de son bureau.
C'était une missive d'un style commun dont la suscription incertaine indiquait la calligraphie d'un primaire.
Depuis que M. Grandier avait été promu au rang ambitionné de sous-chef de bureau aux affaires courantes du ministère des Finances, il était accoutumé de revenir à son service une fois par mois, après son dîner, afin de surveiller les commis supplémentaires chargés d'établir les bilans.
Aussi, la vue de cette lettre le surprit-elle. Il l'ouvrit d'un coupe-papier impatient et en sortit un papier quadrillé plié en quatre qu'il défroissa et étala devant lui.
En lignes inégales, courait le long de la marge la même écriture maladroite qui avait tenté de s'appliquer sans toutefois y réussir.
 
« Monsieur, lut-il.
« Quelqu'un qui a de l'estime pour vous tient à vous prévenir de ce qui se passe chez vous pendant vos absences et principalement lorsque vous restez la nuit au ministère !
« Votre femme vous trompe avec un bellâtre de son goût et ils s'amusent bien de vous pendant que vous n'êtes pas là ! Je sais bien que vous jetterez ma lettre au panier en disant que c'est un mensonge ! Si vous voulez une certitude, rentrez chez vous avant l'heure habituelle, vous serez fixé.
« Un ami qui vous veut du bien ».
 
Le sous-chef de bureau resta d'abord étourdi par cette grossière dénonciation. D'abord il avait une confiance absolue en sa chère Christiane, une jeune fille épousée quatre années plus tôt et dont la conduite s'était toujours montrée irréprochable. De plus, il adorait sa femme et la seule pensée de la soupçonner lui faisait monter le rouge au visage.
Il froissa l'ignoble dénonciation, la roula en boule, la jetant avec colère au fond de la corbeille à papiers.
— De qui peut bien venir cette ordure ?
Il ne se connaissait pas d'ennemis. Parbleu, une basse vengeance, une rancune de servante congédiée. Mais oui, c'était cela. La semaine plus tôt, sa femme n'avait-elle pas renvoyé leur bonne, une grande fille aux yeux mauvais, prise sur le fait en train de voler un bracelet appartenant à sa maîtresse. Cette Rolande était partie l'invective à la bouche, promettant de faire du pétard !
Le soir, il avait retrouvé Christiane crispée et nerveuse.
— Cette misérable gueuse est capable des pires actes ! affirmait-elle avec un tremblement de peur.
Il l'avait dorlotée, consolée, lui promettant de faire arrêter la servante si elle se livrait à une tentative quelconque. Voilà ! Ça n'avait pas traîné ! La sournoiserie de cette misérable s'attaquait à sa quiétude, à la confiance de son foyer !
Elle en serait pour ses frais, cette coquine ! Ah ! oui, il la ferait rechercher, poursuivre ! On verrait bien si une canaille de cette espèce pourrait impunément attenter au bonheur d'autrui !
M. Grandier, se baissant, reprenait la traîtresse missive...

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