Le Triomphe du rêve
348 pages
Français

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Le Triomphe du rêve , livre ebook

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Description

Gaston est à la recherche de son identité en tant que septième enfant d’une famille de paysans qui, sans le rejeter, ne semble pas totalement l’incorporer dans le foyer familial du fait de ses différences aussi bien physiques (rouquin difforme), que psychologiques (intelligent et observateur).

Pendant 17 ans il passe son temps à rêver et à résoudre des énigmes jusqu’à l’arrivée d’une jeune journaliste, Fleur, qui va bouleverser sa vie et l’entraîner dans des investigations nécessaires à la rédaction d’un article sur la légende de la bête du Gévaudan.

Pris au jeu, il démontre les mensonges de cette histoire, cache-misère du malheur de la population, mais la mort de Fleur met fin à l’enquête et le conduit à dénoncer un autre mensonge, le trésor des Cathares, ce qui dérange les Illuminati...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332944146
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-94412-2

© Edilivre, 2015
Citation


Ne sont beaux ou laids que ceux qui décident, dans leur comportement, d’être l’un ou l’autre et ce n’est pas leur déguisement qui pourra, dans le temps, faire illusion.
Avant-propos
La beauté, comme la laideur, sans être une illusion totale de l’esprit et des sens, sont des appréciations de chacun au travers de la projection de l’autre et du bien-être permanent ou éphémère apporté.
Cette histoire qui pourrait être vraie ne peut pas être contée sans décrire au préalable, mais sommairement, les personnages principaux.
Gaston , à la fois au centre de l’intrigue et élément moteur de celle-ci, a tout à découvrir et tout à apprendre sur la vie hors de sa ferme, sur les femmes autres que ses sœurs et sur la nécessité de s’adapter aux situations les plus improbables pour, à défaut de vivre, au moins survivre.
Sans être une bête sauvage, c’est un élément totalement perturbé par son manque de référence sur ses origines et par son apparence peu commune, généralement la risée des « bien-pensants », mais d’une perspicacité exceptionnelle.
En recherche permanente et dans l’attente de la « bonne fée » il est prêt à adopter celle ou celui qui l’emmènera hors de son ghetto dont la constitution n’est faite, selon lui, que par de « gentils » rustres.
Fleur , parfaitement conforme au prénom donné par ses parents, à la fois belle et fragile, éblouissante et dominatrice à l’image de ces plantes carnivores mais qui, comme elles, attirent ses proies pour les digérer mais, comme Gaston, à la seule fin de survivre dans l’environnement pauvre où elle se trouve.
C’est son intégration au Midi-Libre, comme journaliste d’investigation, qui lui a permis de s’épanouir mais avec des réserves sur les hommes qu’elle n’estime pas beaucoup, à l’exception du rédacteur en chef, Pierre Lesage qui est, pour elle, à la fois un frère et un père.
Elle n’avait qu’une adaptation de circonstance aux milieux qu’elle côtoyait, mais sans aucun attachement aux personnes qu’elle n’arrivait pas à accepter.
Ses interventions se faisaient dans la passion du sujet abordé mais jamais sur les acteurs des faits.
Méjeanne PASSENCHOT , jeune veuve qui se trouvait à la tête d’un domaine vinicole qu’elle ne se sentait pas capable de développer après la mort d’Antoine, son époux, et qui recherchait un « homme à tout faire » à l’exclusion de toute intrusion dans sa vie sentimentale qu’elle estimait sans autre suite que celle d’être fidèle à un souvenir.
Pierre LESAGE , rédacteur en chef d’un journal régional important par son audience, à l’image de ces personnages investis de pouvoirs occultes qui ont droit « de vie ou de mort » sur les autres afin de servir au mieux les intérêts du Dieu Pouvoir ou Dieu Finance.
Frère Daniel moine de l’Abbaye d’En Calcat dans laquelle Gaston s’est réfugié après son départ précipité de Rennes le Château et qui sera son guide mais surtout sa sauvegarde pour que se réalise le « Rêve »
Prologue
L’amour est à la fois unique et terrible… Car ce n’est pas seulement soi que l’on engage dans cette drôle d’aventure…
Cette histoire, qui pourrait être vraie, est celle d’un garçon qui ne disposait pas de toutes les dispositions habituelles d’un enfant pour entamer normalement sa vie du fait d’une origine cachée, de son physique qui pouvait être choquant au premier abord et, surtout, d’une intelligence hors du commun qu’il ne cherchait jamais à démontrer.
Sans être le sonneur de cloche de Notre Dame de Paris, trop grand pour ça, sa tignasse rousse et ses difformités le contraignaient, par un travail journalier sur lui-même, à se différencier des autres, sans vouloir pour autant s’intégrer.
Mais, fait remarquable, son aspect physique, bien que sans équivoque sur ses malformations, était vite gommé par son regard ludique, sa voix chaude, le choix des mots, sa perspicacité et ses comportements qui faisaient oublier ses différences.
Mais il n’est finalement pas si différent de « nous autres » car laquelle ou lequel d’entre nous n’a pas en lui ce Quasimodo caché, résultat de nos introspections, que nous cherchons par tous les moyens à dissimuler afin de ne pas en avoir honte ou de ne pas subir les sarcasmes des autres qui nous obligeraient à en affronter les conséquences…
Cette espèce de Quasimodo qui est en nous, n’est en fait que le fruit de notre imagination, de notre égocentrisme et de notre éducation faite de contrainte et de ce péché originel qui n’est absous que par les baptêmes, ces sacrifices de purification présents dans toutes les religions.
Sans distinction de race et de couleur, tous les Quasimodo sont exécutés, condamnés par des biens plus laids qu’eux, mais les Esméralda les ont aimés pour ce qu’ils ont osé affronter et non pas pour leur apparence…
Le nombril est bien au centre de chacun de nous mais sa contemplation, sauf pour les narcissiques, est sans intérêt… Il nous appartient d’accepter nos différences, de vivre avec celles-ci et de ne pas craindre d’être rejeté car, ceux qui pourraient nous bannir, ne seront pas meilleurs que ceux qui ont jugé et condamné tous les Quasimodo du monde…
Dans la vie le bonheur est fait de cette acceptation de nos différences, sans les minimiser, mais également de celles des autres sans porter de jugement et encore moins de condamnation qui ne peuvent que nous entraîner à tendre vers la nôtre… sans aucune possibilité de pardon et de rédemption……
À l’inverse de nous, notre héros ne dissimulait pas son apparence, il ne faisait qu’en jouer mais sans jamais, par pudeur, se commettre avec les autres.
 
 
……
Le ciel et la terre sont si différents que seul l’horizon pourrait les réunir dans cette continuité indissociable mais très éphémère, comme celle de ces amants improbables.
 
 
……
Assis en tailleur, le dos parfaitement droit, appuyé contre un des murs de la cuisine de la ferme, Gaston « poil de carotte » comme le surnommaient les gosses mais également les adultes du village du fait de ce poil d’un roux presque phosphorescent, était perdu dans ses rêves impossibles.
Septième enfant de la famille Lemalné, « le rouquin », qui a toujours vécu dans le mystère de ses origines, ne pensait qu’à fuir cet environnement qui n’était en rien conforme à ses aspirations.
Il n’a pas connu l’homme qui l’avait déclaré à la Mairie sous ce nom de Gaston Lemalné, et qui ne pouvait qu’être son père putatif car, mort tragiquement dans les jours qui suivaient son arrivée et le mystère de sa filiation était resté entier puisque sa mère n’en avait jamais parlé.
Mère qui d’ailleurs semblait lui en vouloir, en associant la disparition de son époux à sa venue mais cette arrivée inattendue avait été toutefois compensée par l’importante somme d’argent reçue simultanément et dont elle était la gestionnaire depuis maintenant plus de dix-sept ans.
Le rêve sur ses origines n’était pas sa seule obsession car il avait été également initié, dès son plus jeune âge, à la recherche de cet autre mystère qu’était la légende de la Bête du Gévaudan.
Pour tenter de satisfaire sa curiosité et en véritable papivore, il avait lu de nombreux ouvrages d’histoire au travers des hommes qui l’avaient construite, ceux qui l’avaient écrite, plus ou moins célèbres, afin de tenter de se reconnaître mais, également, pour la légende du Gévaudan, tous les récits sur la traque de la « Bête » en compulsant les notes et autres constats conservés dans les mairies et presbytères des villages de la Lozère.
Dans cette position favorite du dos appuyé contre un mur, qui estompait sa difformité, il est absorbé par la lecture d’une revue locale qui rappelle le combat de Portefaix où sept enfants étaient attaqués par ce loup monstrueux et de la lutte héroïque de Jeanne Jouve pour protéger sa progéniture de la Bête qui, bien que chassée, avait réussi à blesser mortellement l’un d’entre eux.
Plus de deux cents ans après les faits du Gévaudan, Gaston, qui allait sur ses dix-huit ans, pressentait un lien entre cette Bête mythique, son destin et les autres mystères comme le trésor des Cathares, les richesses des Templiers, les Rosicruciens et les apparitions périodiques du Comte de Saint Germain.
Vivant dans cette ferme proche de Montialoux, village de moins de 400 âmes en Lozère il était, selon les apparences, le septième enfant d’un père berger et d’une mère au foyer, petit dernier tardif de cette famille assez pauvre mais dont le train de vie devait s’améliorer après son arrivée qui semblait inopinée.
Le garçon ne lève même pas les yeux du périodique qui, une fois de plus, l’a entraîné dans le rêve d’un destin exceptionnel qu’il ne pourra accomplir qu’en quittant la ferme pour explorer le Gévaudan et tenter de résoudre le mystère de cette Bête, avant de partir vers d’autres horizons qui pourraient ou non se rattacher à sa région.
Un coup, suivi de deux autres contre la porte de la cuisine, ne le sortent pas plus de cette espèce de fuite permanente et c’est la Mère qui lui demande d’ouvrir.
Gaston se précipite en pensant à un voisin ou autre quémandeur mais c’est une jeune et belle femme qui est devant lui et, pris de court et subjugué, il ne sait pas quoi dire, ni même ne l’invite à entrer.
– Gaston, qui est-ce ?
– C’est une dame…… Excusez-moi, entrez madame…
La femme, elle aussi un peu surprise par ce drôle d’environnement, prend la parole et débite très vite :
– Désolée de vous déranger mais je suis envoyée par le journal « Le Midi Libre » pour enquêter sur cette légende de la Bête du Gévaudan et, au village, les gens m’ont dit que vous étiez les plus documentés sur le sujet…
La mère de Gaston arrive en s’essuyant les mains s

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