Meurtre au studio
38 pages
Français

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Description

Stan KIPPER, le célèbre « roi des détectives » américain, installé en France, a bien mérité de prendre du repos. Il a d’ailleurs bouclé ses valises et s’apprête à partir loin des tracas de la vie quotidienne.


Mais c’est sans compter sur son ami le journaliste Nérac qui débarque à l’improviste pour lui demander de l’aider à tenir une promesse qu’il a faite à une jeune actrice : prouver l’innocence de l’homme qu’elle aime, accusé du meurtre d’une comédienne, lors d’une scène d’un film : une sombre histoire de balle à blanc remplacée par un vrai projectile.


Rien ne plaide en faveur du suspect : il est le seul à avoir pu échanger les cartouches ; c’est l’ancien amant de la défunte ; il s’est violemment disputé avec elle il y a peu, n’hésitant pas à la menacer de mort.


Stan KIPPER écoute les discours de sa « cliente », du reporter, ainsi que de l’inspecteur Bézut, le policier chargé de l’enquête, accepte l’affaire d’autant qu’elle ne l’occupera pas longtemps puisqu’il prétend connaître déjà le coupable. La preuve, il écrit un nom sur un papier et l’enferme dans une enveloppe cachetée qu’il confie à Bézut.


Stan KIPPER est-il réellement assez fort pour avoir résolu le crime de chez lui après seulement quelques minutes d’entretien ?


Le policier, le journaliste et la fiancée éplorée vont devoir attendre la fin des investigations pour le savoir...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9791070030844
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

* 5 *

MEURTRE AU STUDIO
À PROPOS

*****
STAN KIPPER

le célèbre détective américain résout les énigmes policières les plus compliquées. Ne reculant jamais devant les enquêtes les plus dangereuses, bravant la mort,
STAN KIPPER
– LE ROI DES DÉTECTIVES –
a déclaré la guerre au crime et, sur tous les points du globe, il traque les malfaiteurs acharnés à sa perte. Le récit de ses aventures vous passionnera.
CHAPITRE I
 
— Va voir ce que c'est, Clément, mais, en principe, je suis déjà parti en vacances... À moins qu'il ne s'agisse d'un ami intime...
Stan Kipper se préparait à boucler sa valise. Il avait décidé de prendre deux ou trois semaines de repos. Clément l'accompagnerait. M lle  Bonneau devait rester à Paris, pour recevoir le courrier, maintenir le contact avec les relations, noter les visites intéressantes... Mais Stan ne voulait entendre parler d'aucune affaire, fut-elle la plus sensationnelle de l'histoire du crime, tant qu'il demeurerait à la campagne. Nul ne devait connaître le lieu de sa retraite. Il partirait le soir même...
— C'est un ami intime, fit Clément en revenant dans la chambre où le détective achevait de préparer ses bagages. C'est M. Paul Nérac. Je l'ai fait entrer dans le bureau...
— Tu as bien fait. Je vais lui serrer la main et je reviens...
Stan trouva, dans son bureau, un Paul Nérac très excité.
— Ouf ! je craignais que tu ne sois déjà parti, s'écria le visiteur...
— C'est tout comme... Je quitte Paris ce soir, quoi qu'il arrive. Tout autre que toi eût été éconduit. Mais je suis tout de même heureux de te voir avant mon départ...
— Ton départ, ton départ... On dit ça !... Je t'apporte une bien curieuse énigme à résoudre...
Stan regarda sa montre, puis il répliqua :
— S'il faut plus de deux heures pour cela, inutile d'insister. J'ai décidé que mes vacances commençaient ce soir à 18 heures. Il est 16 heures. Dans cent vingt minutes, je te tire ma révérence... Maintenant, vas-y, je t'écoute...
— Il s'agit de l'affaire du studio Grammont…
— J'ai lu ça dans ton propre journal. Il n'y a pas d'énigme. Le meurtrier est connu et arrêté. C'est Pierre Gallois, le comédien. Tu as démontré toi-même fort adroitement la certitude de sa culpabilité.
— Oui, mon papier d'hier était formel... Mais aujourd'hui, j'ai des doutes... J'ai reçu, au journal, une visite : une petite bonne femme brune, qui jure que Gallois est innocent...
— Et comme cette petite bonne femme brune est sans doute fort jolie, ton cœur tendre s'est ému... Et alors ? Je n'y peux rien...
— Stan, je déplore ton arrière-pensée. La petite bonne femme est, certes, agréable à regarder, même quand elle pleure. Mais elle est fiancée à Pierre Gallois, qu'elle chérit, et « mon cœur tendre », comme tu dis, n'est pour rien dans la promesse que je lui ai faite de te parler d'elle.
— Ah ! tu lui as promis ?... Eh bien ! tu as eu tort. À 18 heures, je ferme boutique... À 18 heures, tu as compris : pas une minute plus tard.
— Je lui ai donné rendez-vous ici. Elle va venir. Tu ne me feras pas l'affront de refuser de la voir ?
— Je la verrai, mais ce sera pour m'excuser de...
Un coup de sonnette interrompit la phrase commencée.
— Ce doit être elle, fit Nérac. Dis à Clément de ne pas la renvoyer. Tu viens de me promettre de la voir...
— C'est bien. J'y vais moi-même. Mais, tu sais, à 18 heures, je...
Il n'acheva pas. Nérac le poussait, en riant, vers la porte...
Un instant plus tard, le détective introduisait dans son bureau une jeune fille, qui paraissait tout ensemble intimidée et résolue : la petite bonne femme brune annoncée par Paul Nérac. Le journaliste fit les présentations :
— Voici M lle  Francine Valfons, dont je viens de te parler. Et voici Stan Kipper, le roi des détectives...
— Si M. Kipper accepte de s'occuper de l'affaire, Pierre est sauvé ! s'écria Francine avec enthousiasme...
— Je suis désolé, mademoiselle, répondit Stan, mais...
— Oh ! vous refusez ? Alors, mon dernier espoir s'écroule...
Francine n'en dit pas davantage. Sa voix se brisa dans un sanglot, et ses beaux yeux noirs s'emplirent de larmes...
— Allons ! reprit le détective de ce ton mi-grondeur et mi-indulgent que l'on prend pour parler aux enfants, racontez-moi toujours votre histoire. J'ai encore une bonne heure devant moi, et je pourrai peut-être vous donner tout au moins un conseil...
Encouragée et à demi consolée déjà, la jeune fille expliqua :
— Toutes les apparences sont contre Pierre. Vous savez comment le drame s'est produit ? Toutefois, permettez que je précise certains points. J'y étais... On tournait, au studio Grammont, à Vincennes, le film de Granet : « Cœur de femme ». J'y tiens un petit rôle. Les principaux protagonistes sont Pierre Gallois et Raymonde Maréchal. La scène capitale, celle que l'on tournait précisément avant hier, doit se terminer par une péripétie tragique : un coup de revolver, tiré par Pierre sur Raymonde. Voici ce que dit le scénario...

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