Mon agresseur s appelle Stockholm
212 pages
Français

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Mon agresseur s'appelle Stockholm , livre ebook

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Description

Jo-Allison Carter a seize ans, elle s’ennuie à mourir dans un milieu bien rangé où ses parents très stricts ne lui laissent que très peu de liberté. Son loisir préféré est alors de rêver d’aventures pour alléger son quotidien monotone. Un jour, un garçon séduisant l’aborde et l’invite à boire un verre. La jeune Jo, pourtant émerveillée, refuse, devinant déjà la réaction de ses parents. Mais le lendemain, en rentrant du lycée, Jo-Allison est enlevée et assommée. À son réveil, l’adolescente est séquestrée dans un lieu inconnu par un garçon mystérieux qui promet de ne pas lui faire de mal si elle apprend à le connaître. Jo ne peut pas le croire, elle tombe entre drame et conte de fées...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 janvier 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334060134
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-06011-0

© Edilivre, 2016
Dédicace


Merci,
À mon amoureux qui m’a poussée à écrire,
et à partager mes œuvres.
À mon frère et ma belle-sœur qui m’ont relu,
et encouragée.
À ma meilleure amie qui m’a toujours soutenu.
I Milieu bien rangé
« La vie peut être si morne », c’est ce que se répétait souvent Jo-Allison, enfermée dans un monde qui n’était pas le sien. Elle était fille unique, ce qui rendait son ennui encore plus agaçant et surtout l’attention de ses parents sur elle encore plus oppressante. Son père Gilbert était analyste financier depuis que Jo était petite. Il gagnait plutôt bien sa vie. Sa mère avait travaillé dans les ressources humaines depuis toujours, mais depuis 3 ans elle avait cessé de travailler pour être plus présente auprès de sa fille qui rentrait dans l’adolescence. Elle s’appelait Miranda. Gilbert et Miranda avaient toujours eu très peur pour Jo-Allison. Ils ne la laissaient pas beaucoup sortir. Ils l’aimaient très fort et avaient des grands rêves pour elle, qu’elle se marie avec un homme riche et fasse de hautes études. Malheureusement, c’était tout le contraire des projets de la jeune fille. Il lui était impossible d’en faire part à ses parents qui ne la prenaient pas au sérieux en raison de son âge… Jo-Allison avait seize ans, c’était une jolie jeune fille, plutôt mince, la peau claire, un doux regard aux yeux marron et de beaux longs cheveux châtains avec une frange légère qui tombait sur son front. Jo était une fille qui rêvait d’aventures et de liberté mais ceux-ci n’étaient des rêves auxquels elle ne pouvait que penser ou griffonner sur ses feuilles…
Un matin comme un autre, Jo-Allison devait se lever pour se rendre au lycée, mais le réveil était dur. Soudain, trois coups frappèrent à la porte et Jo entendit la voix de sa mère venir la réveiller. Pas la peine d’insister, Jo s’exécuta pour venir prendre son petit déjeuner. Son père était à la table de la cuisine, il lisait le journal tout en mangeant ses tartines beurrées. Sa mère, elle, étalait les divers aliments du petit déjeuner sur la table. Pour Jo, c’était le tableau d’un matin comme un autre. Son père racontait les différentes nouvelles dans le monde. Entre une nouvelle ou deux, Jo essayait de parler de la fête organisée par sa classe le week-end prochain. Elle pouvait déjà lire l’inquiétude dans le regard de ses parents. Elle n’insistait pas plus, elle se disait qu’elle aurait peut-être plus de chance plus tard. Gilbert se leva de table, embrassa sa femme, déposa un baiser sur le front de sa fille et partit travailler. Jo prit, elle aussi, ses affaires et s’apprêta à partir sur le chemin de l’école. Sa mère lui demanda soudain si elle désirait qu’elle l’accompagne. Jo s’y refusa immédiatement. Miranda n’insista pas, en réalité elle prenait garde d’un jeune garçon étant l’un de leurs voisins qui aurait des vues sur Jo. Celle-ci savait bien que c’était pour cela qu’elle lui proposait de l’accompagner, mais elle savait aussi que n’étant pas du tout intéressée, elle comptait bien l’éviter. Jo partit et retrouva ses copines en arrivant au lycée. Chacune raconta son fabuleux week-end, tandis que Jo, elle, n’avait rien fait de particulier… la matinée de cours se termina, c’était un calvaire ennuyeux pour Jo. Mais vint enfin l’instant de manger et de pouvoir discuter.
CINDY
« Alors Jo, as-tu des nouvelles pour ce week-end ?
SAMANTHA
Ah oui ! Est-ce que tu viens à la fête ?
JO (hésitante)
Ben en fait, je n’en sais toujours rien… C’est que…
CINDY
Quoi ? Tes parents ne t’ont toujours pas donné de réponse ?
JO (gênée)
On n’en a pas vraiment parlé… J’ai abordé le sujet, mais…
CINDY
Mais ils n’ont rien répondu !
SAMANTHA
Ce n’est pas cool !
JO
Oui, mais ne vous inquiétez pas ! J’en parle ce soir ! Promis ! »
Jo était terriblement gênée. Elle voulait aller à cette fête, mais elle ne savait pas comment faire. Elle s’en voulait de dire si souvent non à ses amies, elle avait l’impression de n’avoir que ce mot à la bouche. Et c’était sans compter, l’après-midi, au cours de maths où elle se ramassa un 4/20. Cindy la regarda avec un regard désespéré et Samantha lui envoya un mot où il était marqué : « Je te conseille d’attendre que la fête soit passée avant de montrer la note à tes parents », c’était là une brillante idée mais cela obligeait Jo à mentir et elle n’aimait pas ça. Le moment de la récréation venu, elle put se décharger de toute sa colère.
JO
« C’était déjà assez compliqué comme ça, non ?
SAMANTHA
Jo calme toi ! Tu as vu ce que je t’ai marqué ? Laisse passer la fête avant de leur parler de ton 4 !
CINDY
Oui, c’est vrai, elle a raison !
JO
Non ! Je suis désolée, mais je ne peux pas !
SAMANTHA (agacée)
Oh mais Jo ! Tu es trop vieux jeu !
JO
Je ne suis pas vieux jeu ! Je suis honnête ! »
Jo avait des principes ou tout au moins une conscience. Elle préférait trouver autre chose pour arriver à ses fins plutôt que le mensonge. Le soir venu, la sonnerie retentie pour signaler la fin des cours alors Jo partit pour rentrer chez elle. Sur le chemin, elle tomba nez à nez avec un jeune homme d’une vingtaine d’années. Elle se sentit très attirée par lui, elle le trouvait beau et séduisant. Il était un peu plus grand qu’elle, la peau claire, les cheveux châtains, un peu plus longs sur le dessus et de beaux yeux marron avec un regard des plus tendres. Le jeune homme lui adressa un sourire et Jo se sentit rougir. Elle ne put lui donner qu’un tout petit sourire timide ce qui fit sourire le jeune homme encore plus. Il l’aborda.
LE JEUNE HOMME
« Salut…
JO (intimidée)
Euh… Salut !
LE JEUNE HOMME (il sourit)
Je m’appelle Johnny, et toi ?
JO (rougissant)
Euh enchantée ! Je m’appelle Jo-Allison.
JOHNNY
Tout le plaisir est pour moi. C’est un très joli prénom, il te va bien.
JO
Merci… Oh Johnny aussi ! C’est un joli prénom…
JOHNNY (il rit)
Merci, c’est gentil. Euh… Est-ce que tu pourrais éventuellement être libre pour aller boire un verre ?
JO (déçue)
Oh, ça aurait été avec plaisir mais ça va être compliqué… Je suis déjà en retard pour rentrer à la maison et mes parents doivent être affolés ! Et… Je ne pense pas enfin… Je suis sûre qu’ils n’accepteront pas si je leur demande… Je suis désolée.
JOHNNY
Ah… Non, c’est moi qui suis désolé, vraiment… Bien alors je vais y aller, et je te souhaite une bonne soirée. Peut-être à une prochaine fois…
JO
Oui ! À une prochaine fois… »
Jo reprit le chemin pour rentrer chez elle. Mille et une pensées couraient dans sa tête. Elle n’arrivait pas à croire ce qui s’était passé… Ce beau jeune homme qui lui avait souri et qui l’avait abordée c’était incroyable, inespéré… Mais elle était profondément déçue et dégoûtée d’avoir dû refuser son invitation. Des occasions comme celles-ci sont tellement rares et ça n’allait sûrement pas se reproduire de sitôt ! Jo rentra, abattue. Arrivée chez elle, elle commença ses devoirs, mais elle était plus préoccupée sur la manière dont elle allait aborder ses parents pour la fête que par ses problèmes de maths. Dix-neuf heures sur la pendule de la cuisine, Miranda appela sa fille et son mari pour manger. Jo descendit l’escalier, elle fut la dernière à s’installer. Elle n’eut même pas le temps d’aborder la fête que son père déclara :
GILBERT
« Oh ma chérie ! Tu sais quoi ? Ta mère et moi nous avons une bonne nouvelle pour toi ! Ta grand-mère Djinger veut bien te prendre pour le week-end ! Tu vas faire plein de choses superbes !
MIRANDA (enthousiaste)
Et en plus il y aura le petit-fils de son ami qui doit passer durant le week-end, tu te souviens de lui ? Andrew, qui est en études de médecine !
JO (déçue)
Oui… Oui bien sûr, je me souviens. Eh bien, …
GILBERT
Je savais que cela te plairait ! Tu es partante ?
JO
J’ai eu quatre en mathématiques.
GILBERT ET MIRANDA
Quoi ?!
JO
Oui, je sais, je suis désolée. Je pense que ce week-end, je devrais rester ici pour travailler. Je n’aurai pas de distractions, je ne serai pas déconcentrée… Non ?
MIRANDA
… Euh oui ! Tu as raison. Alors ce n’est pas grave, tu iras une autre fois. Hein chéri ?
GILBERT
Oui. Mais augmente tes résultats ! »
Jo hocha la tête puis monta dans sa chambre sans manger de dessert. Elle se sentait stupide. Elle n’avait pas parlé de la fête et elle avait avoué son quatre en maths. Mais elle se rendait compte que ses parents avaient organisé tout un week-end pour elle afin de lui éviter la fête et en plus, ils parlaient d’Andrew, cet affreux pot de colle qui représentait pour eux un « bon parti » pour elle. Jo reconnaissait tout à fait ses parents en cela. Elle était assise à son bureau, elle fermait le livre où elle écrivait des poèmes, des citations, des pensées, puis leva sa tête et regarda la lune par la fenêtre. C’était la pleine lune et dans un soupire, elle dit : « Que je m’envole… »
II Entre drame et c onte de fées
Quelques rayons de soleil sur le visage de Jo vinrent la réveiller. Elle regarda l’heure, il fallait se rendre au lycée. Elle se leva, descendit l’escalier, s’installa à table pour prendre son petit déjeuner. Sa mère était surprise qu’elle se soit levée toute seule, mais elle ne disait rien, personne ne disait rien… Son père posa le journal et partit au travail. Au fond d’elle, Jo sentait que sa mère hésitait à sortir une parole. Elle préféra s’éviter cela, elle prit son sac et partit. C’était une belle journée, un soleil qui chauffait plus que d’ordinaire mais Jo ne pouvait penser qu’à la soirée de la veille… Au lycée, toute sa classe ne parlait que de la fête. Cindy et Samantha regardèrent Jo, celle-ci leur fit non de la tête. Elles n’abordèrent pas le sujet durant la jo

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