Nickel crimes
216 pages
Français

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Description

Lorsque le commandant de la gendarmerie de Nouméa vient enquêter sur le sabotage du nouveau site d’exploitation de la Nickel Investment Company, il est loin de s’attendre à découvrir un homicide. Et pourtant, le cadavre d’une jeune femme va tirer l’affaire vers une direction des plus inattendues, dépassant de loin les tensions régionales et les conflits sociaux… D’ex-agents de la Stasi aux Forces armées révolutionnaires de Colombie, Daniel Zié-Mé prend un mail plaisir à nous promener dans un labyrinthe complexe et addictif. Il signe autour d’une affaire d’espionnage industriel un thriller remarquablement maîtrisé, accrocheur et aussi réaliste que riche en surprises.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 28
EAN13 9782748351538
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0094€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nickel crimes
Daniel Zié-Mié Nickel crimes
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114525.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009
Chapitre 1 L’Ecureuilse posa doucement au centre de la petite DZ aménagée par laNickelInvestment Company en bordure du chantier de construction de son usine en gestation, et je m’empressai de sauter au sol en me baissant soigneuse-ment, la casquette à la main pour éviter que le vent des pales ne la fasse disparaître dans les flaques de boue envi-ronnantes. Le pilote m’avait prévenu. — Je ferai juste untouch and go, m’avait-il dit en m’embarquant. Il faut que j’aille chercher les autres. Charge à moi de sauter en marche ! Le jour était à peine levé et le vol s’était déroulé dans la pénombre de l’aube, encore assombrie par la masse de nuages qui faisaient obstacle aux rayons du soleil naissant. Même si ce n’était pas encore le ciel bleu des dépliants touristiques vantant les charmes du lagon calédonien, clas-sé depuis peu au Patrimoine de l’Humanité, nous n’étions plus sous les trombes d’eau de la nuit passée ! Jacques Troyat était venu me récupérer avec sa Range Rover à ma descente de l’appareil. Vu l’état de la route venant de Nouméa, longue, étroite, sinueuse et défoncée par les innombrables passages de camions, c’était pour moi le moyen le plus sûr de me trouver sur les lieux dans un délai raisonnable. En voiture, j’aurais mis plus deux heures ! Et vu les circonstances, l’urgence était une nécessité ! — Merci d’être venu rapidement, me dit-il en me ser-rant la main. C’était un homme d’une quarantaine d’années, grand et sportif, au sourire qui devait sans aucun doute faire des
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ravages sur la gent féminine. D’après ce qu’il m’en avait dit, il avait naguère servi dans des unités parachutistes et, faute de pouvoir à nouveau sauter d’un avion en raison d’une blessure au genou, il s’était reconverti dans la sécu-rité privée. Nous avions sympathisé dès son arrivée sur le Territoire car, ancien militaire, nous parlions le même lan-gage et avions un peu les mêmes réflexes face à l’événement : réfléchir, mais surtout agir. — Pas de problème. C’est mon boulot, lui répondis-je. — D’après nos premières estimations, ils ont saboté une bonne cinquantaine d’engins, continua-t-il en s’engageant sur une piste de latérite aux ornières creusées par les fortes pluies de la nuit. Plus quelques véhicules légers. Chargé de la sécurité du site, c’est lui qui avait alerté les brigades de gendarmerie de Yaté et de Plum, "territo-rialement compétentes" comme on le dit dans notre jargon, à cinq heures du matin, lorsqu’il avait été averti du jeu de massacre en cours par la patrouille de surveillance du chantier. Le major Chesny avait immédiatement prévenu la compagnie de Nouméa, que je commande, et j’avais sauté dans mon uniforme, après avoir alerté la section hé-licoptères, pour venir me rendre compte sur place de l’ampleur des dégâts. — Ils se sont d’abord attaqués à la zone minière, la moins surveillée, me dit-il en démarrant. On va commen-cer par là. Ensuite seulement, ils sont venus sur le site de construction. Il prit donc la direction des premiers vastes espaces d’où allait être extrait le nickel qui devait approvisionner la future usine de laNickel Investment Company, distants d’une vingtaine de kilomètres du site industriel en cours de construction, par un lacis de pistes en plus ou moins bon état – plutôt moins que plus, d’ailleurs… Dans le lointain, seules les crêtes avoisinantes étaient encore recouvertes d’une végétation parcimonieuse. Toute
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