On a volé la bombe atomique
47 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

On a volé la bombe atomique , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
47 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le commissaire BENOIT et son jeune secrétaire Pierre Lissier sont en voyage aux É.-U. quand ils apprennent que les plans secrets d’une bombe atomique encore plus performante viennent d’être volés près de New York.


Refusant d’abord de participer à l’enquête malgré l’insistance des autorités locales, le commissaire BENOIT entend bien suivre l’affaire de près...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070031629
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES ENQUÊTES DU COMMISSAIRE BENOIT
- 3 -

LE VOL DE LA BOMBE ATOMIQUE

de
Robert et Jean GRIMEY
I
 
La puissante voiture emmenait rapidement le commissaire Benoit et son secrétaire, Pierre Lissier, vers le grand conseil des détectives new-yorkais. Leur impatience était grande depuis que Mr Stanley, le jeune policier qui était venu les attendre à l'arrivée du bateau, leur avait appris cette incroyable nouvelle :
On venait de voler le secret de la bombe atomique !
Lissier, le nez collé à la portière, s'extasiait longuement sur tout ce qu'il voyait. Les buildings aux nombreux étages l'impressionnaient particulièrement :
— Ce que c'est haut ! Je n'aimerais pas avoir une chambre sous les toits dans une maison pareille !
Il y avait beaucoup de voitures en station dans la Lexington Avenue, aux alentours de la maison de police. Le chauffeur eut un certain mal à garer la sienne non loin de l'entrée.
Mr Stanley invita le commissaire à descendre.
— J'ai des consignes formelles pour vous faire pénétrer dans la salle du Conseil sans attendre.
— Mais j'aimerais me reposer un peu avant de voir tous ces messieurs. J'ai peur de les déranger en ce moment.
— Pas du tout. Ils espèrent au contraire que vous voudrez bien vous intéresser à cette affaire et les aider de vos lumières. Chacun sait combien vous êtes célèbre dans votre pays et nous vous admirons beaucoup.
Benoit n'était pas sensible à la flatterie, mais ce compliment dit très simplement par son jeune collègue américain lui fit plaisir. S'occuper de ce vol était bien tentant. Sans plus se faire prier, il entra.
Autour d'une grande table étaient réunis de nombreux fonctionnaires de la Sûreté et des policiers privés. L'entrée du commissaire français déchaîna un enthousiasme général. On l'accueillit avec des cris de joie et tous ceux qui le connaissaient vinrent lui serrer chaleureusement la main.
Pierre Lissier était effaré de voir une telle réception réservée à son patron. Plus que tout autre, il connaissait sa grande valeur professionnelle et ses qualités de cœur, mais il ne soupçonnait pas que sa renommée était à ce point mondiale.
— Mon cher Benoit, commença l'homme le plus âgé de l'assistance et qui paraissait être le chef, nous sommes émus et très heureux de vous avoir parmi nous. Nous espérons que vous resterez plusieurs jours à New York.
« Je pense que Stanley vous a déjà rapidement mis au courant du très grand événement qui nous réunit tous aujourd'hui. Ce matin, un document qui renferme l'étude d'une bombe atomique d'un genre tout à fait nouveau et unique a disparu !
« J'allais exposer les faits à mes collègues, lorsque vous êtes arrivé. Dois-je continuer devant vous, ou bien si vous êtes fatigué...
Mais Benoit l'interrompit :
— Continuez, mon cher Raeggers, une telle affaire me passionne autant que vous. Et, si j'étais un peu las tout à l'heure, je vous assure que je l'ai oublié !
— Parfait. Veuillez donc vous asseoir près de moi. Je vais lire le rapport que j'ai rédigé avant de convoquer ici mes collaborateurs.
« Vous savez tous, pour l'avoir lu dans les journaux, que le professeur Everham travaillait depuis plusieurs mois pour notre armée. Il prétendait augmenter encore la puissance de la bombe atomique et trouver des applications de la plus haute importance pour notre industrie. Il y a parfaitement réussi et l'a fait savoir hier à l'Université des Sciences. Aussitôt, quelques savants choisis, recteur en tête, se sont rendus, sans aucune publicité, au laboratoire du professeur. Personne ne devait encore connaître cette nouvelle découverte. Il fut convenu que le lendemain, à la première heure, une voiture escortée viendrait chercher Mr Everham et son secret pour le conduire à un aérodrome d'où il s'envolerait pour Chicago. On a installé là-bas de vastes bâtiments destinés à abriter les recherches scientifiques de ces engins de guerre. Le professeur devait diriger l'exécution d'une bombe d'après le plan qu'il avait conçu.
« Ce matin, au petit jour, Everham vit arriver l'automobile annoncée. Des policemen en moto étaient placés tout autour du véhicule. Le professeur y prit place avec Francis Sendshing, son assistant, et ils partirent.
« Quelques instants après, une seconde voiture se présentait à la porte du laboratoire. Elle était escortée également par la police. Hélas ! plus de professeur, plus d'assistant, plus de document. Les gangsters dans la première voiture venaient de réussir un coup de maître.
« On organisa immédiatement des battues dans les environs et des barrages sur les principales routes. Les automobiles suspectes furent soigneusement fouillées. Toutes ces précautions restèrent sans résultat. Enfin, plusieurs heures plus tard, on reçut un coup de téléphone. On venait de trouver Everham et son assistant, Sendshing dans un bois, à dix kilomètres seulement de la banlieue new-yorkaise. Ils étaient tous les deux plongés dans un sommeil profond dont les médecins n'ont pu les tirer jusqu'à présent.
« Les détails que je vous ai fournis sur la première voiture m'ont été donnés par les domestiques et les voisins du professeur. Rien d'anormal n'a été remarqué par eux. Nous sommes donc en plein mystère. Nous avons la tâche de le découvrir sans perdre une minute. Ce vol est gros de conséquences pour notre pays. Si ce plan tombe en des mains étrangères, nos armes actuelles ne serviront plus à grand-chose. C'est notre prestige mondial qui est en jeu.
« Je compte sur vous, Messieurs, sur votre talent, pour découvrir le voleur au plus tôt.
Puis, se tournant vers le commissaire :
— Alors, mon cher ami, que dites-vous de cette dramatique histoire ?
— Où se trouve actuellement le professeur Everham ? demanda Benoit, évitant ainsi de répondre à Raeggers.
— Dans une clinique de la Cinquième Avenue. J'irai le voir tout à l'heure, dès qu'il sera réveillé. Voulez-vous venir avec moi ?
— Eh bien, avec plaisir, dit Benoit, j'irai...
 
* * *
 
Le professeur Everham et son adjoint Francis Sendshing avaient été transportés dans la meilleure clinique de la ville. Deux sommités de la Faculté de Médecine étaient à leur chevet et essayaient depuis plusieurs heures de les faire revenir à eux.
Lorsque le chef de la Sûreté et Benoit arrivèrent, les deux hommes étaient encore plongés dans un étrange sommeil.
Le major Raeggers et le commissaire s'installèrent près des lits. Benoit mit à profit cette attente pour observer les dormeurs.
Le professeur semblait petit et fort. Des traits accusés dans une figure toute ronde ne parvenaient pas à lui enlever un air d'exquise douceur et de bonté.
L'adjoint, beaucoup plus jeune que son maître, était un très bel homme. On le devinait de grande taille et bien musclé.
Le chef de la Sûreté pensait au travail énorme qui devait l'attendre à son bureau de la Lexington Avenue et ne tenait pas en place. Très calme, le commissaire avait sorti une petite lime de son gilet et se faisait les ongles.
Enfin, Francis Sendshing battit légèrement des paupières et se retourna deux ou trois fois dans les draps, ouvrit les yeux et regarda d'un air étonné tout ce qui l'entourait.
— Où suis-je ? demanda-t-il.
— À la clinique, mon cher ami, mais ne vous fatiguez pas.
— Je suis donc malade ?
— Non, mais vous avez été victime d'un attentat.
— Et le secret ?
Le ton...

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents