On n oublie jamais rien, mais on vit avec
322 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

On n'oublie jamais rien, mais on vit avec , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
322 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

« Elle avait voulu se reposer car, mal dans sa peau et se posant des milliers de questions qui restaient sans réponse, elle n’arrêtait pas de repenser à son passé, ses erreurs, ses échecs et tous ses projets échoués comme un bateau abîmé par les tempêtes ; des pluies incessantes sur une île déserte...

Épuisée et écoutant les conseils de son amie Nathalie qui s'inquiétait pour elle, Anne avait dû prendre quelques jours de vacances et avait accepté les clés de sa maison de campagne... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332962355
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96233-1

© Edilivre, 2015
1 Le break !
Elle avait voulu se reposer car, mal dans sa peau, se posant des milliers de questions qui restaient sans réponse, elle n’arrêtait pas de repenser à son passé, sur ses erreurs, ses échecs et tous ses projets échoués comme un bateau abîmé par les tempêtes, et les pluies incessantes sur une île déserte.
Epuisée et écoutant les conseils de son amie Nathalie qui s’inquiétait pour elle, Anne avait due prendre quelques jours de vacances et avait accepté les clés de sa maison de compagne.
C’était l’endroit idéal. Une vieille maison qui appartenait à la famille de Nathalie et qui servait de maison de vacances et se trouvant à quelques kilomètres de Paris, en campagne près d’une forêt et loin des tumultes de la ville, des embouteillages et du boulot qu’elle avait depuis deux ans et qui lui remplissait jusqu’à sa vie privée devenue déserte depuis qu’il avait voulu faire une pause.
Anne était relativement belle avec un certain charme, juste un peu maigre aux yeux de ses collègues et amis et de son compagnon, les cheveux noirs et courts, les yeux marrons clairs mais le visage fatigué par toutes les tuiles qui se succédaient depuis tant d’années et qui petit à petit lui avaient créé angoisses, panique et anxiété quasi quotidienne, l’empêchant parfois de manger ou de se reposer ou de bien dormir la nuit.
Seul le travail était un échappatoire pendant huit heures, car le travail ne manquait pas et elle accumulait les heures supplémentaires de peur de rentrer chez elle le soir et de se confronter à la solitude qu’elle détestait au plus au point, parce qu’il n’était plus là !
Elle essayait malgré tout, pour se changer les idées de sortir avec ses amies et ne vivait qu’avec son portable attendant à chaque instant un sms de sa part ou un appel ou un signe lui prouvant qu’il pensait à elle et qu’elle lui manquait, mais les jours passaient et rien ne venait. Ses amies avaient beau lui conseiller de laisser le temps au temps, qu’elle aurai bientôt de ses nouvelles, qu’il était amoureux etc mais elle désespérait… rien de lui…… !
A vrai dire elle se sentait coupable et responsable de cette coupure. Son caractère l’avait déclenché et elle ne pouvait que s’en prendre à elle. Si celui de son homme était apparenté à un ours ou à un homme terre à terre, matérialiste, réaliste et pas trop sentimental en tout cas aux yeux d’Anne, limite maladroit et donc son opposé, elle savait que chaque dispute, chaque accrochage n’était dû qu’aux blessures et qu’aux séquelles qu’elle avait du mal à enterrer comme une maladie qui ne guérie jamais et qui revient de plus en plus fort. Mais la question était : comment faire pour guérir des blessures de plus de 40 ans qui vous bouffent et vous changent malgré vous ?
De l’extérieur et au premier coup d’œil, cette maison n’avait rien de bien chic : Elle était moyenne, simple mais rénovée avec goût, un mélange de moderne et d’ancien qui se mariaient avec beauté ce qui la rendait à la fois contemporaine, fonctionnelle, chaude, accueillante et gaie.
Elle se trouvait près d’une forêt où circulait tout doucement une petite rivière et des chemins de tous pars, qui s’enfonçaient dans le lointain. D’ailleurs elle lui rappelait la propriété qu’elle avait eu avec sa famille à Peuchault près de Poitiers, lorsqu’elle était enfant mais en beaucoup plus grande à la seule différence près était qu’elle était beaucoup plus grande et entourée de petits vallons, mais elle avait le même charme panoramique : et c’est peut-être cela qui l’avait incité à dire oui à Nathalie et qui l’a faisait se sentir bien, épanouie et heureuse.
On pouvait y apprécier les longues promenades qui vous amenaient à des dizaines de kilomètres à la ronde et vous permettaient de vous évader.
Nathalie l’avait bien aménagé pour qu’elle y soit : Fonctionnelle, lumineuse, et gaie et un vrai havre de paix pour se couper de tout.
La déco refaite faisait découvrir des murs brun, blanc cassé, marron. Des couleurs vives et agréables douces et chaudes.
A deux étages avec quatre chambres qui autrefois étaient chambres d’enfants et parents quand ils étaient toujours en vie mais devenues chambres d’amis depuis leur brusque décès, une cuisine spacieuse avec un îlot central, et un grand évier assez moderne. Elle était décorée de quelques murs rouges, blanc et gris clair, deux grandes fenêtres pour apprécier le paysage les jours de pluie comme pour se sentir à l’abri, se sentir protéger ! la pièce principale aménagé en duplex à la fois salle à manger et salon où pour se réchauffer les soirs d’hiver, on allumait la cheminée d’où une grande fumée blanche à l’odeur de bois montait par dessus la forêt.
La salle de bain spacieuse était munie d’une baignoire qui donnait envie à de longs bains chauds, relaxants ou l’on aurai aimé s’y noyer et oublier tous les problèmes et ne plus voir passer les heures. Nathalie avait aussi installé une douche pour ceux qui préféré la rapidité.
Les murs étaient habillés de photos (souvenirs de vacances de toute sa famille, de nombreux raps de fêtes de fin d’année comme noëls, réveillons, de fêtes nocturnes qui n’en finissaient plus et qu’ils adoraient car ils ne dérangeaient personne), aussi équipée d’un mobilier moderne, d’un grand canapé d’angle, d’une télé grand écran et d’une très belle table basse au plateau en céramique noir et blanc récemment rénové, au centre de la pièce, la grande table conviviale où se retrouvaient famille et amis pour de bons repas. Car Nathalie était comme ça : heureuse de vivre joyeuse, amicale, affectueuse, le sens de l’amour, de l’amitié et accueillant sans arrêt celui qui aurai pu se retrouver seul un soir.
L’ensemble donnait tant d’harmonie, qu’on n’en serait plus en reparti.
Anne s’y sentait donc bien et presque comme chez elle.
Nathalie leur avait toujours proposé de venir quand ils le voudraient. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis longtemps et c’est grâce à sa meilleure amie qu’Anne travaillait.
Mais sournoisement, une maladie la rongeait et s’était soudainement déclarée, l’handicapant fortement et l’obligeant à quitter son emploi d’Aide à la personne où les contacts humains la passionnait tant. Il faut dire qu’elle était toujours à l’écoute et de bons conseils. Ce qui la rendait très appréciée de ses clients.
Anne avait ce côté professionnel : : Elle avait beau lutter mais elle donnait tout et s’attachait aux personnes en s’investissait à fond dans tout ce qu’elle entreprenait et ce… dans tous les domaines, même si à chaque fois cela ne menait à rien. Et… Un après-midi d’automne alors que tout allait bien la maladie l’avait rattrapé en plein boulot. Le lumbago qu’elle s’était déclenchée en ramassant une serviette l’avait obligé à quelques jours d’arrêt. Son compagnon lui ayant conseillé de reprendre ou de ne pas s’arrêter trop longtemps malgré qu’elle ne soit pas totalement remise, Anne avait dû reprendre sachant qu’elle ne tiendrait pas et qu’elle devait en plus remettre son appartement en l’état pour lui permettre de le rendre à l’organisme de logement dont elle dépendait et que les travaux n’étaient pas terminés. Cette surcharge de travail la bloqua complètement si bien qu’elle ne pouvait plus rien faire. Le temps jouait contre elle et personne pour l’aider à tout repeindre.
Malgré tous ses efforts et écoutant donc toujours et encore ses conseils comme elle l’avait toujours fait, elle reprit son travail mais le lumbago qui était toujours là l’obligea à s’arrêter pour de bon chez la cliente du lendemain. Les résultats d’un I R M et une convocation à la médecine du travail firent tomber la sentence, annonçant à la façon d’une énorme gifle :
– Vous ne pouvez plus faire ce genre de travail, c’est terminé, ce que je vois sur vos radios, c’est que vous avez une maladie dégénérative, vos disques sont abîmés et ce métier nuit à votre état, c’est terminé, fini !
Assise sur le trottoir, pleurant toutes les larmes de son corps, elle attendait le taxi ambulance qui la ramenait chez elle.
Elle venait de perdre son travail à cause de son dos abîmé.
Pour une fois qu’elle avait trouvé un travail dans lequel elle se régalait, et s’épanouissait, pour lequel elle donnait tout ce qu’elle pouvait, son corps lâchait là maintenant ! …………… TANT D’EFFORTS POUR EN ARRIVER LA ! NOOOOONNNNNN…………………… PITIÉ ! PAS MAINTENANT ?! Mais elle avait trop tiré sur la corde…… trop… trop !
Elle n’en n’était pas à a première épreuve et elle allait devoir encore une fois rebondir, se relever et se battre pour sortir une fois de plus la tête hors de l’eau en commençant par régler au plus vite le coté financier que sa perte de travail lui occasionnerai et suivant les conseils de la médecin du travail, elle commença par se battre pour obtenir tous ses droits auprès de l’organisme des personnes handicapées pour être reconnue comme malade-handicapée. Maladie : (discopathie dégénérative), elle devait absolument aboutir un taux de 80 % pour avoir la paix et avoir droit à toutes les aides financières et humaines qui pourraient l’aider, la soulager et vivre mieux avec la maladie… !
Pour le moment elle n’était en qu’en arrêt longue maladie et ne pouvait pas être déclarée en accident de travail et le temps que tout se fasse, il fallait agir vite !
Après plusieurs mois en maladie donc elle réussissait une première bataille : la reconnaissance comme telle et grâce à l’argent et au rappel dont elle avait eu droit, son premier achat fut un scooter électrique qu’elle avait choisi avec son compagnon, puis bien plus tard pour avoir aidé un ami dans la construction de sa maison, il avait vu une voiture dans son jardin t

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents