Phénix
346 pages
Français

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Description

Après cinq longues années d'absence, le voilà de retour. Depuis sa disparition éclatante, il attendait paisiblement son jour. Et celui-ci est enfin venu. Avec une seule idée, il s'apprête à chambouler la tranquillité de la ville. Lui, qui n'est animé que par la vengeance, s'apprête à agir dans l'ombre la plus totale. Après tout ce temps, quelqu'un saura-t-il le reconnaître ? Quelqu'un pourra-t-il l'arrêter, ou plongera-t-il à nouveau la ville dans la terreur ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 décembre 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334009355
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00933-1

© Edilivre, 2016
Prologue
Mégalopole de sept millions d’habitants, Liberty City est un regroupement d’une multitude d’ethnies et de cultures les plus différentes les unes des autres. La ville, située au bord de la mer, est facilement accessible via son grand port, son immense aéroport international, ainsi que par la multitude de routes et d’autoroutes menant aux terres intérieures.
La ville s’est bâtie autour d’un centre-ville des plus prospères, devenant rapidement le lieu des meilleures entreprises du monde. Au fil du temps, de plus en plus d’entreprises industrielles ou boursières sont venues s’implanter en son sein, permettant ainsi à la ville de regrouper les plus innovantes des avancées technologiques. Grâce à cela, la ville connut rapidement un essor des plus remarquables, amenant une richesse jamais vue. Toutes sortes d’entreprises se sont créées, que ce soit dans la mode, la cosmétique de luxe, l’industrie lourde, la pêche, le tourisme… Ainsi, la ville attira des personnes plus riches les unes que les autres.
Toutefois, au fil du temps, cette richesse amena également son lot de pauvreté et, surtout, de délinquance. Si Liberty City était connue pour sa splendeur et sa richesse, elle l’était encore plus pour son taux de criminalité excessivement élevé. Au fil des années, une économie parallèle vit le jour ; désormais, celle-ci influence fortement les affaires légales de la ville. Ainsi, durant des années, d’innombrables guerres de gangs se déroulèrent en son sein, visant à placer certaines personnes à la tête de la ville. Cependant, personne ne put prendre le contrôle. Finalement, au bout de plusieurs années de lutte, cinq familles sortirent du lot ; ensemble, elles signèrent un traité de paix permettant à chacune d’elles de garder le contrôle des territoires acquis jusqu’alors.
La première, la famille McFadden, dirigée par Erwan McFadden, contrôle toute la partie ouest de la ville.
La deuxième, la famille Zaleski, dirigée par Ivan Zaleski, contrôle la partie est de la ville.
La troisième, la famille Maldonado, dirigée par Mathieu Maldonado, contrôle le sud de la ville.
La quatrième, la famille Carlier, dirigée par Gabriel Carlier, contrôle tout le nord-est de la ville.
La cinquième, la famille Roux, dirigée par Arthur Roux, contrôle tout le nord-ouest de la ville.
Malgré cette paix, chacun d’eux espère encore pouvoir prendre le pouvoir tout seul et tout diriger.
Au fil des années, ces rivalités entraînèrent beaucoup de dégâts mais une paix put voir le jour. Celle-ci était des plus fragiles qui soient si bien qu’une simple petite flamme pouvait faire reprendre la braise encore chaude de la terreur.
Au milieu de tout cela, les policiers, dirigés par la commissaire Emma Lorenzi, essaient tant bien que mal d’éviter que tout ne dégénère. Avec le peu d’hommes et de femmes encore non corrompus par ces gangs, elle tente d’apaiser la situation et de démanteler ces derniers.
Alors que la ville semble entrée dans une routine quotidienne faite de vols, de viols, de braquages, de règlements de compte en tous genres et de tout un tas d’autres choses, une ère nouvelle s’annonce à petits pas. Une ère que même la commissaire, de nature si perspicace, n’a pu prévoir. Une ère qui allait voir une grande menace se profiler à l’horizon. Une menace du passé qui pourrait bien modifier l’ordre établi jusqu’alors.
1
Mardi 8 mars 2016 Liberty City, quartier ouest 20 h 00
En ce début de soirée, le quartier ouest de Liberty City, habituellement explosif à cause des courses de voitures, se trouvait, depuis plus d’une semaine, très calme. Cela était dû à la neige abondante qui tombée ces derniers jours, rendant les routes impraticables, extrêmement dangereuses, et les courses totalement impossibles. Cette neige ennuyait, non seulement les coureurs, mais également les dealers et les voleurs, à qui le bruit des courses permettait de réaliser leurs activités à l’abri des regards.
Toutefois, cette météo arrangeait les habitants qui, pour une fois depuis très longtemps, pouvaient vivre et dormir sans être dérangés par le bruit. C’était le cas également pour les policiers du quartier, qui pouvaient alors consacrer entièrement leur attention sur la famille McFadden, qui contrôlait toute la partie ouest de Liberty City.
Les membres de cette famille faisaient dans les affaires de vol, de drogue. Les policiers avaient énormément de mal à en arrêter les principaux chefs, surtout leur leader, Erwan McFadden. Jusqu’à présent, rien ne leur permettait de remonter jusqu’à lui, et ils n’avaient aucun contact avec une personnalité du milieu. Erwan McFadden était protégé par certains policiers qu’il achetait, mais également pour ses différentes affaires dans des sociétés fructueuses. Cela avait tendance à mettre en colère la commissaire de police de la ville, qui se trouvait démunie face à ce personnage.
Malgré ce calme de quelques jours, elle avait envoyé des policiers, qu’elle jugeait fiables, afin de trouver des preuves, ou quoi que ce soit pour démontrer qu’Erwan McFadden et la famille McFadden contrôlaient bien ce territoire.
C’est donc dans ce calme, dérangeant pour certains et reposant pour d’autres, qu’Erwan McFadden reçut chez lui, son avocat Alexandre Grenier et ses trois adjoints, Nick O’connor, Marc et Julien Bennes. Durant près de deux heures, il les écouta parler à tour de rôle.
Concernant ses affaires légales, son avocat lui fit état de bonnes avancées sur la reprise des docks qui devraient lui appartenir d’ici la fin de la semaine. Les trois autres sociétés qu’il possédait se portaient à merveille et venaient de réaliser des plus-values plus importantes que celles de l’année précédente.
– Bien, bien ! fit-il. Ça veut dire que, d’ici la fin de la semaine prochaine, les docks m’appartiendront ?
– Oui, lui répondit Alexandre Grenier, sans problème. Tu pourras te servir des docks pour tes autres affaires très rapidement.
Cela le fit sourire et, tout en secouant la tête de haut en bas, il pensa aux différentes possibilités que cela lui offrait, et surtout à une chose, le contrôle des entrées et sorties de la drogue qui circulait par là avec facilité.
Tout en réfléchissant aux prochaines acquisitions intéressantes qu’il pourrait mener dans l’avenir, Erwan se tourna vers Nick O’connor.
Nick l’avait rejoint dès le début de ses activités et était devenu son bras droit dans toutes les affaires de drogue, de l’acheminement au stockage, et jusqu’à la revente. Il le regarda et lui dit :
– Dès que l’on aura acquis les docks, ce sera à toi de jouer. La drogue transitera par cet endroit via les bateaux de pêche.
– OK, je ferai le nécessaire, lui rétorqua Nick. J’ai déjà repéré quelques pêcheurs qui pourront rentrer dans nos affaires sans problème.
Cela ravit Erwan.
– Par contre, le prochain stock arrive demain dans la soirée.
Erwan l’écouta avec attention.
– Pour cette arrivée, il n’y aura pas de problème, j’ai déjà tout organisé. Le souci c’est que le stock précédent est bien loin d’être écoulé .
– Combien il en reste ? demanda Erwan assez sèchement.
Nick savait que la réponse n’allait pas du tout plaire à son boss, si bien qu’il commençait à se sentir mal à l’aise.
– Combien Nick ? répéta-t-il.
– À peu près un quart de la marchandise, répliqua Nick.
Il vit sur le visage de son boss que cette réponse était très loin de le satisfaire, et il se décida à trouver quelques excuses.
– Tout ça, c’est la faute de ce foutu temps de merde. À cause de cette neige, nos gars n’ont pas pu bosser comme il faut. La plupart de nos habitués ne sont pas sortis de chez eux.
Aux regards que lui lança son boss, cette excuse était loin de l’apaiser.
– En plus de cela, comme aucune course n’a pu avoir lieu, les flics ont profité de ce calme pour se lancer à la poursuite de nos gars.
– Vas-y, dis tout de suite que tout est de ma faute tant que tu y es ! lui lança avec énervement Marc Bennes.
Marc faisait partie de la famille depuis deux ans déjà, et avait eu la bonne idée d’organiser des courses de voitures dans toute la ville, afin de pouvoir occuper les policiers pour réaliser d’autres méfaits. Cela avait si bien marché, qu’au fil du temps, ces courses étaient devenues une toute nouvelle activité qui rapportait pas mal d’argent.
– Si tes courses s’étaient déroulées, j’aurais pu faire écouler tout mon stock comme prévu, répliqua avec colère Nick.
La réplique de Marc se fit entendre dans toute la maison :
– T’as déjà essayé de rouler avec ta caisse sur 5 cm de neige ? T’imagines le bordel que c’est avec une voiture montée et aménagée pour des courses ? Alors arrête avec tes conneries Nick ! Si t’as pas été capable de vendre ta dope, c’est de ta faute et non de la mienne !
Erwan les écouta se disputer sur ce sujet pendant encore quelques minutes. Au bout d’un certain temps, cela commença à l’agacer. Du coup, il tapa du poing sur la table, ce qui eut l’effet escompté puisque tout le monde sursauta, puis il se mit à parler avec agressivité :
– Maintenant ça suffit avec vos conneries ! Je me fous qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il fasse tout autre temps pourri. Les affaires sont les affaires, quoi qu’il puisse arriver. Est-ce assez clair ?
Tout le monde acquiesça d’un hochement de tête, et Erwan pu continuer à parler :
– Écoutez-moi bien ! Que les choses soient claires. Si cela se reproduit, vous me faites le ménage de deux ou trois personnes. Ça devrait inciter les autres à bosser comme il le faut. Compris ?
– Compris boss, répondirent ensemble Marc et Nick.
Erwan regarda Julien Bennes, son troisième bras droit, qui l’avait rejoint il y a peu de temp

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