Sous un tas de pierres
234 pages
Français

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Sous un tas de pierres , livre ebook

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Description

Le secret d'un mur écroulé.


Imaginez que vous venez d’ouvrir le chantier de rénovation d’une antique demeure dont vous avez fait l’acquisition, dans un charmant village du Lot, et que, sous un tas de pierres, vos ouvriers découvrent soudain un squelette humain.


C’est la triste aventure que connaît Marianne, jeune Parisienne qui a souhaité fuir la capitale après une rupture sentimentale et qui comptait bâtir là sa nouvelle existence, mais qui se trouve, bien malgré elle, plongée dans un drame au mystère non élucidé survenu quelques années plus tôt, dans la famille particulièrement originale de l’artisan qui dirige les travaux.


L’enquête est relancée, les hypothèses vont bon train. Saura-t-on jamais la vérité sur cette affaire bien ténébreuse ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 décembre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381533599
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sousun tas de pierres
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ilsproduisent à la demande et pour le compte d’un auteur oud’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
FlorenceLevet

Sousun tas de pierres
Du même auteur

Dansl’inconnu au milieu de nulle part, Nombre7Éditions, juillet 2020
Laneuvième vie du chat, Nombre7Éditions juillet 2020.
Un hiverau bord de la mer, Nombre7Éditions, octobre 2019.
Deuxfois disparue, Nombre7Éditions, janvier 2019.
Jours debrouillard ,Nombre 7 Éditions, août 2018.
Lamaison de l’escalier ,Nombre7 Éditions, août 2018.
Les deuxmaris du docteur Marchadier ,Nombre7 Éditions, août 2018.
Une viepour une autre ,Nombre7 Éditions, janvier 2018.
Uneterre de cailloux et de soleil ,Nombre7 Éditions, janvier 2018.
Lescousins Bruneau ,Nombre7 Éditions, octobre 2017.
Desorages et des loups ,Nombre7 Éditions, octobre 2017.
Lereflet insolite de la robe émeraude ,Nombre7 Éditions, octobre 2017.
I
Aprèsle dernier virage, au bout de la ligne droite, l’enseigne del’hôtel apparut enfin, émergeant des arbres, unintitulé prometteur, LeParadis Tout un programme !
Avecun soupir de soulagement, la jeune femme ralentit, mit son clignotantet s’apprêta à tourner entre les deux bâtimentsformant l’entrée. Elle s’avança prudemmentet… Elle se retrouva dans le parc du château de la Belleau Bois Dormant .Une étroite allée s’enfonçait dans lavégétation, sur sa gauche quatre majestueux platanesformaient les angles d’une large terrasse rectangulaire dalléeenvahie de mousse, de l’autre côté une haie oùs’entremêlaient arbustes autrefois taillés etplantes sauvages luxuriantes empiétait sur le passage,masquant la vue sur une grande bâtisse d’apparenceancienne, disparaissant elle aussi en partie sous le lierre et lavigne vierge, dont tous les volets étaient hermétiquementclos sur des balcons et des galeries déserts. Au fond, droitdevant, une trouée lumineuse annonçait un espacedégagé, curieusement bordé de trois rouleaux defoin abandonnés. Et dans ce décor de conte de fées,apparemment il n’y avait pas un chat !
Marianneconnut là un instant de profond découragement. Quoi ?Toute cette route pour rien ? Toutes ces heures dans lacirculation dense de l’autoroute sous un soleil de plomb puissur des petites départementales sinueuses dont on ne pouvaitdeviner dans quelle direction elles finiraient par vous conduire ?Mais quelle idée avait bien pu la prendre de venir jouer sonexistence et son avenir dans cet endroit reculé qu’elleconnaissait à peine ?
C’étaitau cours de l’été précédent, alorsqu’elle passait quelques jours de vacances chez une amieoriginaire de la région, qui y possédait en indivisionavec ses frères et sœurs une maison de famille, queMarianne avait conçu le projet d’y acquérir elleaussi un pied-à-terre. En remontant de la vallée de laDordogne vers le causse au-dessus de Martel, elle avait étéséduite par ces paysages de collines couvertes de bosquets dechênes-lièges et de landes où s’égaillaientpar endroits quelques troupeaux de moutons, ce terroir retiréet pourtant en même temps si proche des lieux recherchéspar les touristes qui va du sud de la Corrèze au nord du Lot,jusqu’aux confins du Périgord, qui promettait desbalades enchanteresses tout en laissant la possibilité de seretirer à plaisir des vanités du monde.
Lajeune femme s’était alors mise à la recherche dulogis de ses rêves, fantasmant à partir de ces joliesmaisons aux allures de manoir, avec leur tour et leurs pigeonniers,que l’on aperçoit par-ci par-là entre les arbresen traversant la contrée. Mais, hélas, lorsque vousavez des moyens modestes, un château lotois est largement horsde portée de votre bourse ! Et Marianne avait dûbien vite en rabattre sur ses ambitions premières. En fait,l’alternative qui lui était proposée étaitsimple : soit la cabane de berger à peine moderniséeà l’usage des touristes soit la construction en ruine àrestaurer de fond en comble.
Marianneavait finalement choisi la seconde option. Son acquisition setrouvait un peu à l’écart d’un villagenommé Corillac, à mi-pente sur le versant ensoleilléd’un coteau, une longue bâtisse basse en pierres du paysen forme de L, flanquée sur sa droite de l’inévitabletourelle cylindrique, devant laquelle s’étendait unepetite cour ombragée d’un platane et d’un noyer,avec vue sur une vallée sèche aux flancs couverts dechênes-lièges, le tout dominé par le fond musicalde la stridulation des cigales, bref un lieu emblématique dela région, quasiment idyllique. Marianne s’y voyaitdéjà, confortablement installée avec un bonlivre à l’ombre du platane par les chauds après-midid’été ou encore lézardant au soleil dèsles premiers jours du printemps.
Maisun examen plus approfondi de la demeure elle-même l’avaitvite fait déchanter. Cette ancienne métairie, inhabitéedepuis des lustres, ne connaissait aucun confort. En fait, pour direles choses crûment, Marianne n’avait acheté qu’unsquelette de maison, des murs et rien d’autre. Le toit lui-mêmenécessitait d’être réparé enplusieurs endroits, toute la zinguerie était à refaire,les huisseries avaient mal vieilli, les intérieurs également.Quant aux commodités modernes, elles étaient totalementinconnues en ces lieux… Pour un campement de vacances en pleinété, passe encore, mais pour y vivre à l’année ?Car l’achat de ce séjour campagnard n’étaitque le premier acte du changement d’existence que Marianneentendait mener à bien dans les mois à venir.
Àl’origine employée dans une sociétéd’assurances où elle s’ennuyait à cent sousde l’heure depuis des lunes, Marianne avait l’annéeprécédente publié un roman qui, acceptépar un éditeur parisien misant sur de jeunes auteurs auxquelsil entrevoyait quelque avenir, avait connu un certain succès.Elle avait cru apercevoir là une porte de sortie pour échapperà un métier qui, plus qu’elle ne l’avaitréellement choisi, lui était en quelque sorte tombédessus par le hasard d’un stage prometteur au sortir de sesétudes de droit faute d’avoir pris le temps de choisirune autre voie, elle avait dans la foulée décidéde reprendre sa vie en main et, voyant s’ouvrir cette nouvellevoie devant elle, elle s’y était engouffrée avecl’intention de s’y adonner corps et âme, avecd’autant plus de conviction que son petit ami du moment venaitde la larguer sans façon, mettant ainsi brusquement fin àdeux années de cohabitation presque paisibles. Elle souhaitaitdonc vouer désormais le plus clair de son temps à cettenouvelle activité, aussi la recherche d’une retraitedans un lieu agréable et propice à se consacrer defaçon continue à la tâche entreprise étaitallée de soi. Au diable la grisaille parisienne et le modestestudio de banlieue où elle s’était repliéeaprès sa déception sentimentale, à elle lesoleil et les grands horizons du Quercy ! La maison de Corillacremplissait évidemment ces critères. Restait àla rendre habitable.
L’agenceimmobilière locale qui avait chapeauté la transactionlui avait signalé une entreprise qui pourrait éventuellementl’aider à remplir ce dernier souhait : un originalqui s’était donné pour objectif la rénovationdes bâtiments caractéristiques de la région plusou moins abandonnés par leurs propriétaires pour leurredonner une nouvelle vie sans trahir leur authenticité, letout à des tarifs « très raisonnables »lui avait-on assuré. Elle devait rencontrer cet hommeprovidentiel dès le lendemain et, vu l’étatactuel de sa future résidence, elle avait cru judicieux deretenir une chambre d’hôtel qui lui permettrait d’arriverla veille de Paris et de trouver gîte et couvert sans avoir àaménager son campement au terme d’un voyage quis’annonçait long et fatigant. Elle aurait la soiréepour se reposer et bénéficierait de la salle de bainsdont elle allait se trouver privée par la suite pour unepériode indéterminée. Il ser

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