Un dangereux bandit
61 pages
Français

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Description

La « bande des Légionnaires », de dangereux malfaiteurs internationaux, sévit depuis peu à Paris.


Le chef de la Sûreté décide de faire appel au célèbre détective marseillais Marius PÉGOMAS pour endiguer la menace.


Aidé de ses fidèles lieutenants, Bouillabaisse et Titin, l’enquêteur se lance sur la piste des malfrats.


Mais la traque va se révéler périlleuse et sanglante...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373478372
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force des choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveilleuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens techniques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manquer d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les plus tragiques, c onserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague inimitable chère aux enfants de la Canebière. MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration. Les romans de cette série pourront être mis entre toutes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront avec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS * ** ***
UN DANGEREUX BANDIT
De Pierre YRONDY *** ** *
CHAPITREPREMIER
LA PLUIE DE SANG
— Tu dors, Bouillabaisse ?
— Je commençais de m'assoupir, répliqua l'interpellé en bâillant. — Il me semble entendre du bruit, là-haut. Bouillabaisse se dressa sur son séant :
— Vé, Titin, je crois que tu rêves.
— Si, Bouillabaisse, reprit le beau-frère de Marius . J'ai entendu des pas monter l'escalier. Et je suis certain que l'on prenait de grandes précautions pour ne pas faire crier les marches.
— Boufre. Tu trembles toujours. Il n'y a rien d'ext raordinaire à ce que tu entendes des gens rentrer puisque nous sommes dans une maison meublée et qu'il y a des locataires...
— Ce ne sont pas des locataires ordinaires qui sont rentrés, affirma Titin.
— Qui veux-tu que ce soit, bagasse ? — Je présume que ce sont les membres de la redoutable association que Marius nous a chargés de découvrir. Cette conversation avait lieu, à voix basse, entre les deux collaborateurs de Marius Pégomas : Bouillabaisse et Titin Minuscule. M. Stéphani, directeur de la Sûreté Nationale, vena it d'avoir, l'avant-veille, un long entretien avec le détective marseillais qu'il avait fait convoquer en grand secret. En effet, le Chef de la Sûreté avait été mis au courant de la présence, à Paris, d'une bande de dangereux malfaiteurs internationaux.
Les détails qui lui avaient été fournis concernant cette redoutable association étaient des plus extraordinaires. Cette troupe de hors-la-loi comprenait tout ce que les honnêtes gens ont convenu de désigner sous le nom de crapules : faux monnayeurs, déserteurs, anarchistes, forçats évadés, cambrioleurs... Elle était supérieurement organisée.
Marius Pégomas, qui était en train de terminer une affaire où il avait dû se dépenser énormément, désirait prendre quelque repos. C'est pourquoi il avait chargé son beau-frère et Bo uillabaisse de commencer les recherches et les avait priés de lui faire part des découvertes qu'ils pourraient faire. Les deux collaborateurs de Pégomas avaient accepté cette mission avec le plus grand enthousiasme. C'était, en effet, la première fois que le célèbre détective leur laissait la bride sur le cou et s'en remettait à leur initiative. Immédiatement, Titin avait organisé le programme. Les deux hommes avaient passé des
nuits entières en surveillances diverses, en recoupements.
Et ils avaient fini par acquérir la certitude que la maison meublée où ils se trouvaient présentement servait de repaire à la redoutable association. La veille, Titin et Bouillabaisse s'étaient présentés au tenancier du « garni » et avaient loué une chambre. Ils avaient décidé de dormir à tour de rôle. Titin, qui le premier avait pris la veille, venait de faire part de ses réflexions à son collègue.
— Je te jure, Bouillabaisse, que ce sont eusses.
Bouillabaisse, encore tout ensommeillé, s'efforçait de calmer Titin :
— Vé, pitchoun, et tu te figures que ces gensses il s vont passer toutes leurs nuits en allées et venues ? Mais non, péchère. Je te le dis. Ils sont comme les autres : la nuit, ils dorment.
— Et moi, reprenait Titin, je suis certain que les bruits que j'ai entendus sont suspects.
À peine achevait-il ces mots proférés à voix très basse, qu'un cri horrible déchira la nuit.
Les deux détectives retinrent leur souffle, haletan ts. L'oreille tendue, la poitrine oppressée, ils s'efforçaient d'entendre d'autres bruits qui leur permettraient de connaître la cause de cet appel déchirant.
Vaine fut leur attente. Le silence était retombé su r cet appel d'agonie. Plus rien ne parvenait jusqu'à eux. Aucun frôlement, aucun craquement, aucun crissement. Rien... Le premier, Bouillabaisse parla : — Tu es un fada, Titin. Avé tes histoires de crime tu nous ferais bien attraper une maladie de cœur. Tes cris de mort, c'est, tout simplement, des expressions d'amour ou des énervements de somnambules.
Titin, peu convaincu de l'explication donnée par so n collègue, s'apprêtait à répliquer lorsque la première syllabe qu'il allait prononcer s'arrêta dans sa gorge. Il venait de sentir, sur sa main, tomber une large goutte de liquide tiède. Rapidement, il saisit sa lampe électrique dont il dirigea le faisceau sur sa main. Une tache rouge sombre entourée de petites giclures s'y étalait. — Du sang, souffla Bouillabaisse, tout à fait réveillé, cette fois. IL PLEUT DU SANG.
Une seconde goutte tomba, puis une troisième. En atteignant le parquet, chacune d'elles faisait un petit « floc » qui provoquait, chez les deux hommes, un sursaut instinctif. Titin, le premier se leva. En hâte, il passa les loques de mendiant qu'il avait choisies pour se présenter dans le bouge sans éveiller l'attention. — Habille-toi, ordonna-t-il à Bouillabaisse.
Le sang continuait de tomber du plafond. Déjà le plancher supportait une flaque noirâtre qui allait s'agrandissant. C'est alors qu'un râle sourd commença de monter dans la nuit.
Ces plaintes furent brusquement interrompues. Un ju ron proféré d'une voix haineuse parvint aux oreilles des deux aides de Marius.
Un juron répugnant, suivi d'un coup sourd.
Puis des craquements précis indiquèrent aux deux Marseillais que le « justicier » venait de quitter la pièce située immédiatement au-dessus d'eux. — Viens, souffla Titin à son camarade. Il faut que nous sachions ce qui s'est passé. Et, déjà, il se dirigeait à tâtons vers la porte, q uand un événement imprévisible se produisit : Bouillabaisse, dans sa précipitation à suivre Titin, avait mis le pied dans la flaque de sang et avait perdu l'équilibre.
La chute de Bouillabaisse avait fait quelque bruit. Aussi les deux détectives jugèrent-ils prudent d'attendre que tout fût retombé dans le silence avant de s'aventurer dans les couloirs sordides. Ils s'apprêtaient de nouveau à sortir de leur chambre lorsque la porte s'ouvrit et qu'un flot de lumière crue les inonda, cependant qu'une voix brutale – la voix qui, tout à l'heure, avait au-dessus d'eux proféré le juron – leur ordonnait :
— Un peu de silence, là-dedans. On loue les chambres, ici, pour roupiller. Il y a des locataires qui ont besoin de se reposer. Et je vous conseille...
L'homme n'eut pas le temps d'achever.
D'un bond, Titin lui avait sauté à la gorge, tandis que Bouillabaisse, prévenu d'un coup de coude autoritaire, enfonçait, dans la bouche du misérable, une serviette destinée à étouffer ses cris.
L'homme fut happé par les bras puissants des deux aides de Marius Pégomas. Il fut attiré dans la chambre et, cinq minutes plus tard, il repo sait sur le plancher, ligoté avec un soin extrême par Bouillabaisse qui, ayant servi dans la marine, n'avait pas son pareil pour exécuter un nœud. Sans plus s'occuper de leur « victime », les faux mendiants armèrent leurs brownings et, munis d'une lampe électrique spéciale, ils s'engagèrent dans le couloir.
CHAPITREII DANS LE BOUGE
Un bec de gaz, d'une clarté lugubre, éclairait seul la rampe de l'escalier. L'étage au-dessus était noyé dans les ténèbres.
— La gouttière vient d'en haut, murmura Titin, faut y aller voir, pendant que le tôlier nous fiche la paix.
Ils serraient dans leurs mains leurs brownings. Sous leur poids, les marches vermoulues de l'escalier crissèrent. — Doucement, Bouillabaisse... Fais-toi léger... Y a du monde, là-haut.
Un bruit de voix étouffée arrivait jusqu'à eux. Un peu de lumière se glissait sous une porte. — On va pouvoir regarder avant d'entrer, annonça le frère de Flora. Il y avait une fissure provoquée par l'usure dans le bois. Il y colla son œil... Puis il se recula, effrayé.
— Nom de .... J'peux pas en voir davantage...
Bouillabaisse, intrigué, le remplaça ; ce qu'il vit le glaça d'horreur. Étendu sur une table, un homme, la tête pendante, l a gorge ouverte... Le sang coulait lentement de son affreuse blessure, se répandait sur le parquet en une large flaque. Bouillabaisse avait compris, c'était la cause de la pluie sanglante qu'ils avaient reçue à...
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