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Description
« Je crois, j'imagine que tout redevient une particule. Les êtres, les animaux, les végétaux, les matériaux, les gaz. Tout. Nous avons donc en commun cette particule qui nous traverse sans cesse. » Alia Mabrouk Beji
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 19 février 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332697912 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-69789-9
© Edilivre, 2014
Sacrée particule
Une pente pierreuse s’engouffre dans l’obscurité graduelle de murs épais. Un homme la suit. Elle tourne et le jour s’évanouit doucement. La pente toujours présente entraîne l’homme avec elle, le jour a sans doute refusé d’aller plus loin car on ne le voit plus, noir total. Mais la pente est bien là. Docile, l’homme se laisse aller, plusieurs blocs de pierre lui signalent le chemin à suivre et il perd peu à peu la direction, droite, gauche, tout droit, gauche, droite, il demeure cependant attaché à sa pente qui, fidèle, se colle à la plante de ses pieds, il la sent, elle le rassure. Non pas que cet endroit l’angoisse, certes il n’est pas commun, mais du moment que l’homme a assez d’air pour respirer, il suit le chemin, excité peut-être d’arriver vers un ailleurs qu’il ne connaît pas.
Brusquement la pente le quitte, le sol devient plat. L’homme marque un arrêt, avance la tête comme pour apercevoir quelque chose, tend un bras avec précaution, tâtonne.
Des murs l’entourent de tous les côtés, il essaye de toucher le plafond, sautille, ses doigts effleurent une matière lisse.
Il se sent dans un goulot, la densité des parois calcaires dégage un froid qui...