A.N.G.E. 02 : Reptilis
252 pages
Français

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A.N.G.E. 02 : Reptilis , livre ebook

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Description

A l'insu de la population, des hommes et des femmes travaillant pour l'Agence Nationale de Gestion de l'Etrange (mieux connue sous le nom de l'A.N.G.E.) veillent sur notre monde. Peu importe le pays où ils sont affectés, ces courageux agents secrets protègent l'humanité des ténébreuses machinations des serviteurs du Mal.
La destruction de la base montréalaise de l'A.N.G.E. oblige les agents Océane Chevalier, Cindy Bloom, Yannick Jeffrey, Vincent McLeod et leur chef Cédric Orléans à se réfugier provisoirement à Alert Bay.
Malgré les efforts de Cédric, les membres de son équipe sont dispersés dans d'autres divisions. Toutefois, Océane et Cindy aboutissent toutes deux à Toronto, où le Faux Prophète a été aperçu.
En espionnant Thierry Morin, Océane et Cindy découvrent une vaste conspiration vieille de plusieurs milliers d'années.
En plus d'être aux prises avec l'Anthéchrist, l'A.N.G.E. fera donc face à un ennemi beaucoup plus sournois oeuvrant depuis longtemps au sein de tous les gouvernements du monde. Son véritable défi sera ainsi de convaincre les gens de l'existence de cette terrible menace.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 octobre 2016
Nombre de lectures 72
EAN13 9782923925387
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DANS LA MÊME COLLECTION

Déjà parus en format papier :

A.N.G.E., tome 1 – Antichristus
A.N.G.E., tome 2 – Reptilis
A.N.G.E., tome 3 – Perfidia
A.N.G.E., tome 4 – Sicarius
A.N.G.E., tome 5 – Codex Angelicus
A.N.G.E., tome 6 – Tribulare
A.N.G.E., tome 7 – Absinthium
A.N.G.E., tome 8 – Periculum
A.N.G.E., tome 9 – Cenotaphium

* * *


www.anne-robillard.com
Illustration de la couverture : Jean-Pierre Lapointe


© Wellan Inc., 2013. Tous droits réservés. Ce roman, incluant les personnages et l’histoire y exprimés, est protégé par le droit d’auteur en vertu de la Loi canadienne et des conventions internationales sur le droit d’auteur. Wellan Inc. est le titulaire exclusif du droit d’auteur sur le roman. Aucune partie de cette œuvre ne peut être utilisée ou reproduite sous quelque forme ou en quelque plateforme que ce soit en l’absence de l’autorisation écrite et préalable de Wellan Inc.
Conversion numérique par mbiance


ANNE
ROBILLARD

A.N.G.E.

2

Reptilis




ISBN 978-2-923925-38-7

JANVIER 2013


numérique


001...


P our un endroit qui n’était pas censé exister, la base d’Alert Bay bourdonnait d’activité. C’est dans cet abri souterrain que l’ANGE entraînait ses futurs agents. L’Agence en avait grandement besoin, car les démons de l’Alliance en avaient tué plusieurs, quelques mois plus tôt. L’ennemi avait aussi détruit la base montréalaise, ainsi que tout le quartier qui se trouvait juste au-dessus. Les enquêteurs du Service de sécurité incendie avaient attribué cette tragédie à une gigantesque poche de gaz, et une malheureuse étincelle…

L’explosion dévastatrice avait fait disparaître toute trace des opérations secrètes souterraines. Du haut des airs, on ne voyait plus qu’un immense cratère, comme si un astéroïde avait frappé la ville. Le bilan des fatalités était catastrophique. La police avait tout d’abord annoncé qu’un millier de personnes avaient perdu la vie, mais des noms ne cessaient de s’ajouter tous les jours. Il avait été facile de recenser les habitants des rues volatilisées, mais plus compliqué d’établir le nombre de véhicules qui y circulaient au moment de la tragédie, ainsi que l’identité de leurs passagers.

Cindy Bloom était assise, les jambes croisées, sur le lit capitonné de sa petite chambre d’Alert Bay. Elle lisait tous les journaux depuis son arrivée à la base de formation de l’ANGE. Ce matin-là, les pages centrales d’un quotidien de Montréal énuméraient les noms des disparus sur de longues colonnes, comme sur un monument commémoratif. Son cœur s’arrêta presque de battre lorsqu’elle vit le sien sous les « B » : Cindy Hélène Bloom. Ses parents avaient certainement dû être informés de son décès. Comment avaient-ils réagi ?

Songeuse, elle poursuivit sa lecture et trouva les noms d’Océane Chevalier, de Yannick Jeffrey et de Vincent McLeod. « Pourquoi Cédric Orléans n’y est-il pas ? » s’étonna-t-elle. Le chef de la division montréalaise s’était remis de ses blessures quel ques jours après son hospitalisation en Colombie-Britannique . Resplendissant de santé, il s’était rapidement éclipsé. Chaque fois que Cindy demandait à le voir, on lui répondait qu’il était en réunion…

En ce beau matin, pourtant semblable à tous les autres dans cet endroit enfoui sous la terre, la jeune femme décida de tenter sa chance une nouvelle fois. Elle se rendit aux Renseignements stratégiques d’Alert Bay. Cette base était divisée exactement comme celle de Montréal : même long couloir, mêmes portes portant les mêmes écriteaux. Lorsqu’elle y avait été formée, Cindy n’avait eu le droit de circuler que dans les galeries plus profondes, là où se trouvaient les salles de cours.

– Bonjour Randy ! s’exclama-t-elle joyeusement en entrant dans la vaste salle tapissée d’écrans et d’ordinateurs.

Le technicien lui décocha un regard agacé. Ce n’étaient pas tous les vêtements roses que portait la nouvelle venue qui l’indisposaient. C’était plutôt le nombre de ses visites à la centrale. Randy savait que les agents de Montréal n’avaient rien à faire en attendant leurs nouvelles affectations. Ils avaient seulement hâte de reprendre du service. S’il avait été l’un des dirigeants de l’ANGE, Randy leur aurait rapidement donné une nouvelle mission.

– J’aimerais parler à monsieur Orléans, ajouta Cindy avant qu’il puisse la saluer.

– Il est en réunion avec monsieur Shanks et monsieur Jeffrey.

– Personne ne peut être en réunion pendant des semaines.

Randy soupira avec découragement.

– Je ne suis qu’un séide dans cette agence, lui répéta-t-il pour la centième fois. Je n’en sais pas plus.
– Ça veut dire que Cédric n’est plus à Alert Bay, n’est-ce pas ? Où l’ont-ils emmené ? Que sont-ils en train de lui faire ?

– Monsieur Orléans n’a pas quitté la base et j’ignore ce qu’ils font dans cette salle de conférences.

– Merci quand même.

Elle tourna les talons. Il y avait sûrement une autre façon d’obtenir les renseignements qu’elle cherchait. Elle revint sur ses pas, grimpa un escalier en colimaçon dans la salle de formation et présenta le cadran de sa montre au lecteur optique qui permettait l’accès à la salle de tir. Depuis leur arrivée au centre nerveux de l’ANGE, Océane Chevalier passait presque tout son temps à cribler de balles tous les types de cibles que possédait la base.

Cindy décrocha du mur le serre-tête antibruit et ajusta les coussinets sur ses oreilles, avant de franchir les portes de verre. Adoptant la position idéale recommandée par les manuels d’espionnage, Océane tenait son revolver à deux mains et appuyait régulièrement sur la gâchette sans sourciller. La recrue attendit qu’elle ait vidé le chargeur avant de s’approcher. Les silhouettes en carton glissèrent en file indienne et s’arrêtèrent devant l’agente. La région du cœur de chacune d’elles ressemblait à une passoire.

– Est-ce que c’est défoulant, au moins ? demanda innocemment Cindy en retirant le serre-tête.

Océane en fit autant.

– En partie, répondit-elle. Le truc, c’est de superposer un visage que tu détestes sur leurs faces en papier, comme celui d’Ahriman, par exemple.

– On dirait bien que c’est efficace, remarqua la plus jeune en passant ses doigts dans les trous.

– Il n’y a pas grand-chose à faire ici. On nous défend tous les autres niveaux.

– Alors pourquoi Yannick participe-t-il à ces réunions et pas nous ?

– C’est probablement en raison de son ancienneté. Cindy capta le clin d’œil de l’aînée. L’aveu du professeur au sujet de son âge véritable avait d’abord secoué Océane, puis elle en avait fait l’objet de plaisanteries. La jeune femme n’agissait pas ainsi par manque de sérieux. Elle possédait, au contraire, un esprit beaucoup plus rationnel que la plupart de ses collègues. Mais l’humour était sa façon d’éviter la souffrance.

– Dis-moi la vraie raison, insista Cindy.

– Yannick a participé à plusieurs missions internationales. J’imagine que ça le place un cran au-dessus de nous.

– Je ne l’ai vu que deux fois depuis qu’on nous a enterrés ici.

– C’est déjà mieux que moi.

– Tu l’évites ?

– Je dirais que c’est plutôt le contraire.

Océane plongea la main dans le casier rempli de chargeurs. Sa jeune amie lui saisit le bras pour arrêter son geste.

– Pourquoi se déroberait-il ? Il est évident, même pour moi, qu’il t’adore !

– C’est un amour impossible, Cindy. Si nous devions laisser libre cours à notre passion, je serais expulsée de l’Agence et Yannick ne pourrait pas accomplir sa mission divine. Je lui ai déjà enlevé la moitié de ses pouvoirs, est-ce que tu l’ignores ?

– Non… Océlus me l’a mentionné, et je trouve ça très injuste.

– La vie est parfois comme ça.

Pour se changer les idées, la recrue décida elle aussi de s’exercer au tir. Océane l’observa du coin de l’œil : Cindy était habile, mais inconstante. Elle atteignait les cibles, mais pas toujours à un endroit où elle aurait pu neutraliser son adversaire.

– J’ai envie de prendre l’air, soupira-t-elle au bout d’un moment.

– À moins de connaître une porte secrète, je ne vois pas très bien comment tu pourrais sortir d’ici, la taquina Océane.

– On dirait que tu aimes ta captivité.

– Ma captivité ? répéta-t-elle en riant. Nous ne sommes pas emprisonnées ici, voyons. Nous sommes temporairement inactives, c’est tout. Tu fais des drames pour rien.

– Ce n’est pas vrai !

Leurs montres se mirent à vibrer en même temps. Elles baissèrent les yeux et découvrirent que les chiffres clignotaient en vert.

– Tu vois bien que tu t’énerves inutilement, renchérit Océane.

Un code vert signifiait une réunion pressante. Dans cette base, elle ne pouvait avoir lieu ailleurs qu’aux Renseignements stratégiques. L’aînée poussa Cindy devant elle. Les deux agentes quittèrent la salle de tir, dévalèrent l’escalier en colimaçon, traversèrent la salle de Formation et débouchèrent dans le long couloir, artère centrale de toutes les bases de l’ANGE.

– À ton avis, demandent-ils à nous voir pour nous replacer ? chuchota Cindy.

– Ce serait gentil de leur part.

Océane appuya le cadran de sa montre sur le cercle prévu à cet effet sur la porte des Renseignements stratégiques. Le panneau métallique glissa prestement devant les jeunes femmes. Les techniciens les regardèrent passer sans dire un mot. Si Cindy ne s’aperçut pas de leur intérêt, il n’échappa cependant pas à Océane. « Que savent-ils ? » se demanda-t-elle.

Un employé de la base, qui ne portait pas le sarr

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