Au seuil de l autre réalité
149 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Au seuil de l'autre réalité , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
149 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Nos héros ont pour mission de combattre le djinn, le démon le plus redoutable qu’il soit. Ils devront prendre d’énormes risques afin de le ramener dans son monde, le seuil de l’autre réalité, le passage vers les ténèbres, les catacombes. Au cours de cette aventure, Sylvie découvre que sa mère est en vie. En vérité Sylvie est mi-humaine mi-démone. Yoann a fait une erreur stupide, il a libéré le djinn en échange de ses trois voeux, il reviendra chercher son dû au bout de vingt ans, son âme ! Cependant, le djinn terrifie les Parisiens ainsi que les prêtres. Mais Franck, son formateur est touché par une malédiction, son sort sera-t-il accompli ? Arriveront-ils à refermer le seuil de l’autre réalité ? Yoann sera-t-il libéré de l’emprise du djinn ? Attention ! Avant de formuler vos voeux réfléchissez bien ! car on ne peut rompre le pacte avec le djinn.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mars 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9791029002502
Langue Français

Extrait

Au seuil de l’autre réalité
Tome 2
La malédiction de Franck
Du même auteur



Au seuil de l’autre réalité , Tome 1 – L’assistante du chasseur d’ombres, Chapitre.com, 2014.
Neary Marley
Au seuil de l’autre réalité
Tome 2
La malédiction de Franck












Les Éditions Chapitre.com
123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2015
ISBN : 979-10-290-0250-2
Nos héros d ’Au seuil de l’autre réalité continue dans le tome 2 qui se déroule désormais de Mazamet à Paris.
Attention ! Les personnages resteront inchangés. D’autre part, je vous emmène à Paris.
Par conséquent, si vous décidez de vous promener dans les pages de tome 2, vous risquerez aussi d’être effrayé par les chaos dans cette autre réalité.
Mais j’espère que vous constaterez que le voyage dans cette autre réalité méritait d’être fait. Mon but est de vous mettre dans la peau du personnage.

A TTENTION ! C ERTAINS CHAPITRES PEUVENT VOUS CHOQUER , ÂMES SENSIBLES S ’ ABSTENIR .
Avant-Propos
Je sais bien que la liste était bien longue, mais, vous découvrirez les nouveaux personnages qui vont entrer en action avec leurs surnoms ou leur prénoms : Elizabeth Hernandez « notre mamie au tapis » Martinez Maryse « la coiffeuse ou mamie également au tapis » Claudia Guerraoui, Delphine Fabre et Christelle Prada.
Enfin ! Vous découvrirez le rôle de chaque personnage tout le long de cette aventure.
Je tiens à vous dire mes chers collègues que certains ou certaines ont le mauvais rôle. Mais, c’est sans importance, jouez le jeu tout simplement !
Cependant, il appartiendra au lecteur de démêler le vrai du faux. Et, pour terminer, un grand merci à toute l’équipe du Relais 81 pour prêter leur nom et prénom à ce projet que j’ai mis longtemps à réaliser pour trouver mon inspiration.
En toute honnêteté, j’avais besoin de vos noms et prénoms pour que cela fasse un effet de réel. Et bien sûr le thème est basé sur le fantastique et son mystère…
Préface
La légende raconte qu’à bout du pont de l’Arn est marqué par un mystère.
Cependant, beaucoup de gens ont trouvé la mort à cet endroit au cours d’une violent catastrophe naturelle, alors que les frères du monastère tentaient de combattre les forces maléfiques menaçant la ville de Mazamet.
Vinrent alors des événements surprenants et inexpliqués. Quand ils s’achevèrent, tout avait changé, même l’atmosphère et le nom des villes dans la région.
À présent, sur ce plus haut sommet des montagnes, il ne reste aucune trace de ce qui fut accompli, il y a si longtemps.
Mais on en garde la mémoire, on l’appelle les chasseurs d’ombres…
1
Le dévoreur d’âmes
Quand les cris retentirent, Sylvie pressa les mains contre ses oreilles à s’en briser les tympans. Il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour apaiser la souffrance de cet homme, mais cet appel s’éleva longtemps, avant de s’arrêter, au loin. Elle resta dans l’obscurité, parcourut de frissons. Dehors, la pluie tombait sur les branches fragilisées par le temps. Elle s’efforçait de revenir au présent et tâcher de reprendre son courage. C’était une nuit terrible, le pire restait à venir.
Un instant plus tard, quelqu’un se présenta et Sylvie se précipita pour l’accueillir, trempée comme une soupe sous sa veste noire. Ce quelqu’un était de corpulence moyenne.
– Eh bien, Mademoiselle ! Où est M. Tomaszczyk ? Demanda l’inconnu d’une voix impatiente.
– Euh… Puis-je savoir qui vous êtes ? Dit-elle.
– Oh ! Je m’excuse, je suis Hicham, le médium, répondit-il en lui serrant la main. Avec sa lampe torche, il braqua furtivement et regarda autour de lui d’un air inquiet.
– M. Tomaszczyk est malade, dit-elle, tâchant de garder son calme. Il est alité depuis une semaine avec une forte fièvre. Il a dû choper une grippe quelque chose comme ça. Je le remplace, et je suis Sylvie Martin, son assistante.
Hicham la regarda, plissant des yeux sous la capuche de son caban jaune dégoulinant.
– Eh bien, Mademoiselle Martin, reprit-il, sans être sarcastique. J’attends vos instructions !
Elle tira de sa poche un bout de papier contenant les instructions de M. Tomaszczyk. Le médium s’en empara, lui demanda de tenir un moment sa lampe torche pour l’éclairer, puis, après avoir lu rapidement, il hocha la tête d’un air entendu. Il le lui redonna aussitôt. L’instant d’après, Hicham hocha de nouveau la tête. Un pli soucieux lui barrait le front :
– J’espère que tout se déroule sans problème.
Il connaissait le risque. Dans ce métier, quand il s’agit d’un esprit ordinaire, il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter ; mais, pour un dévoreur d’âmes, la créature la plus redoutable, le risque est imminent. Malheureusement, le temps manquait pour de pareilles situations.
– Ça ira, dit-elle. Mais tout doit être prêt au matin, sinon, le prêtre mourra.
Jusqu’à maintenant, elle avait devant elle un homme rempli d’assurance. Il semblait soudain nerveux. Elle lui avait téléphoné lui expliquant la situation. Elle lui donna rendez-vous à Payrin-Augmontel près de l’église Saint-Michel. Son formateur avait donné son autorisation pour être sûr que tout se déroule bien pendant son absence.
– Dis-moi, tu t’y connais bien ? Demanda Hicham. Tu as déjà fait ce genre de travail ?
Elle le fixa dans les yeux en s’efforçant de ne pas ciller :
– Oui, j’ai embauché un des meilleurs dans la région. C’est un bon début, non ?
Elle avait prononcé les mots qu’il fallait. Hicham eut un large sourire :
– Quand seras-tu prête ? Demanda Hicham.
– Bah, là ! Je suis prête !
Hicham acquiesça :
– Alors, je vous suis, Mademoiselle Martin. Montrez-moi le chemin !
Cette fois, le ton était nettement plus convaincant. Il était pressé de se mettre au travail et d’en avoir terminé. C’était ce qu’ils voulaient tous les deux et le temps pressent. Elle rabattit sa capuche sur sa tête et le bâton de randonner à la main, elle l’entraîna sous le crachin glacial. Une camionnette blanche les attendait, contenant leurs équipements pour piéger toutes sortes de créatures des ténèbres. Le chauffeur patientait sous la pluie battante, enfin ! Lui du moins était à l’abri du crachin. Ils coupèrent par un chemin boueux, puis longèrent une allée de ronces jusqu’à l’endroit où se trouvait le vieux chêne, à l’orée du cimetière. Le chêne ne devait être ni trop loin, ni trop près d’une terre bénie. Les tombes n’étaient qu’à quelques mètres.
– Nous y sommes, dit-elle en désignant le pied de l’arbre.
Il y avait de cela une semaine, elle était sous la surveillance de son formateur. Elle s’était exercée à faire quantités de mixtures.
Lorsque c’est vraiment urgent, il faisait lui-même ce boulot : mais Hicham sera plus efficace qu’elle, c’était sa spécialité. Le laissant à son ouvrage, Sylvie se fraya un chemin à travers les ronces et louvoya entre les grosses pierres jusqu’à l’église Saint-Michel. Des tuiles manquaient sur le toit, et les murs n’avaient pas vu la couleur depuis des années. Elle poussa une porte donnant sur le bas-côté.
Elle s’ouvrit avec un grincement de protestation. Le prêtre était étendu sur le dos, près de l’autel. Une femme, agenouillée pleurait et veillait sur lui. Il y avait de la lumière partout dans l’église. La femme avait dû finir la réserve de cierges de la sacristie et en avait allumé près d’une centaine, qu’elle avait mise sur les bancs, le sol, le rebord des fenêtres et sur l’autel. Quand Sylvie referma la porte, un courant d’air fit vaciller les flammes. Une femme se redressa, tournant vers Sylvie un visage ravagé de larmes, et sa voix résonna sous les voûtes, pleines d’angoisses :
– Euh… Il va mourir ? Pourquoi as-tu mis longtemps à venir ?
Il lui a fallu quelques heures pour arriver à Payrin-Augmontel, étant à quelques kilomètres du Lac-Des-Saint-Pyres. Elle n’avait pu se mettre en route sitôt le texto reçu et trouver un moyen de locomotion : son formateur, trop malade pour quitter le lit, s’était opposé à son départ. D’abord, il n’envoyait jamais ses recrues seules tant qu’elles n’avaient pas suivi au moins une année de formation. Elle venait d’avoir dix-huit ans et n’était que formée que depuis sept mois. Cette affaire avait de quoi effrayer, car ils affronteraient les « ombres » noms donnés par les chasseurs d’ombres.
Elle avait appris à se mesurer aux créatures des ténèbres, en particulier les sorcières. Mais était-elle prête à ça ? Il s’agissait de neutraliser un esprit, du moins un être des té

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents