Bailleur des aurores
62 pages
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Bailleur des aurores , livre ebook

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Description

Dans un vortex du temps présent, un homme rencontre le garde-page. Être mi-homme, mi-autre chose. Ishem, soldat troupier au service de l'AIA va vite se rendre compte que seul le présent est en devenir... La vie n'étant qu'un passage vers l'au-delà.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332973757
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-97373-3

© Edilivre, 2015
Introduction
Je cherche souvent la vérité dans ce qui me semble être ce qu’il y a de plus saillant dans un discours de roi, de païen ou d’évêque, considérant que chacun d’eux aurait pu forcer le respect d’un parterre d’hommes de foi ou de femmes exilées ; gens ici des voyages, comme de simples badauds écoutant l’histoire du temps des siècles et des siècles.
Entre sombres et Lumière se distillent nos pensées – sympathie des possibles – à des oreilles dociles, sourdes, rétives ou égarées, naïves bien que curieuses, conscientes aussi, qui pour s’en amuser nous lancent à faire écho du dedans de ces plis, des mots. De cette – mie – en scène, à ciel ouvert, on y voit semble-t-il jusqu’aux urnes démocratiques. Celles-là même dont l’alcôve, rebondi, comme un ventre de sultan, essayent de nous faire croire que l’or et l’argent serait être et avoir.
J’use donc un peu mes feuilles à vous compter l’histoire du serpent à sornettes. Celui-là même qui une fois lu, cachettera vos sens du sépia d’un danseur.
Pour l’abbé qui sommeille en attendant la messe et par un jour bien chaud sent monter le désir et le danger guetté le lecteur de ce livre, je ne jette pas la pierre. De même que pour celui qui prendra le fusil pour la chasse accourue et d’un coup de butoir atteindra le flan gauche de la biche si jolie, je ne jette pas la pierre. Cela sera fait et cause à la fin de l’envoi. Quant aux autres, il faut donc à Hercule soulever dix rochers pour soustraire le « la » de la médiocrité des mondes antérieurs des choses de l’être humain. Un enfant vient de naître, les chapitres commencent…
Ψ
Je n’avais pas bien vu, ou du moins mal compris mais ce n’était pas vraiment important. Ce qui m’échappait aujourd’hui me sera rendu demain.
L’éclaireur revint…
Sa combinaison translucide laissait deviner la lumière du réacteur magnétique de la nacelle sans pour autant que l’on puisse percevoir à travers. Ignifugée, fine et solide comme du granit, elle le protégeait contre la chaleur et les jets du vortex de transfert.
L’air ici était moite, timide, rabougris. L’atmosphère concrètement oppressante. Aussi, à l’une de mes tentatives pour me mouvoir l’homme se mit à rire. J’étais jeune, pas plus de quatre ans comme troupiers de service au sein de l’AIA (Artificiel Intelligent Agency) que les gradés avaient affublés du sobriquet de “Juvéniles” et affectés aux missions périlleuses bien souvent limite en ce qui concernait les règles de sécurité des hommes (moins du matériel).
Il m’était – de part la teneur en Nervalium – impossible de quelques sortes que ce soit de bouger. Ni suffisamment pour tenter de mettre la main sur une pistole afin d’enclencher la gâchette de mon arme et encore moins d’exécuter une quelconque spirale de combat. J’étais donc à la merci de cet homme revenu de la Surface.
Que savait il ? Pour qui ? Et surtout, combien de temps ?
Dans cet air d’une fadeur extrême émergeait, ça et là, de petits nuages de fumée provoqués par la disparité des éléments présents au sein même de Rob-51. Petite exo-planète du système de Plùn et point de rendez-vous fixe des quêtes de l’empire d’un certain Mac D’alezan, Rob-51 avait été choisie pour cette particularité que tous combats étaient strictement impossible du fait de sa teneur atomique, notamment du à un gaz d’impotence, le fameux Nervalium.
L’homme retira lentement le casque qui lui servait pour respirer au-delà des mondes connues.
Sous sa cloche de métal, je découvris alors son visage. Le Garde-page qui m’accompagnait ne put décrocher un mot tant la stupeur figea ses traits. La face de l’être devant nous, était… ou plutôt n’était pas ! Pourtant il se mit à parler. D’abord dans une langue inconnue, puis s’apercevant qu’il était incompris, il se tourna vers Ishem et lui remit en mains propre un document, peut-être celui que nous cherchions.
Après quelques minutes, il parût satisfait. L’invita d’un geste équivoque à gagner le cercle de lumière qui ondulait à présent au niveau du sol et m’aspergea de poussière. Je disparu.
–  Journal de bord –
Paris, le 11 septembre 3142 – 5h18
Depuis la fin de la guerre des Atlantes, tout est différent. Les vivres manquent cruellement, l’eau potable a une teneur en mercure proche de 7 pour 10 et le ciel constamment couvert d’un brouillard que les quelques scientifiques restés sur place ont nommé “L’Opac” – en lien d’opacité – Notre planète mère donne des signes d’affaiblissement et j’avance sans hésitation son déclin.
Les quelques familles restées sur Terre dans les sous-sol – 50.000 d’après le dernier recensement – ne voient plus la lumière depuis bientôt six ans. Le moral est pourtant bon, semble t il. Un messager – chronos – nous a averti d’une patrouille qui serait prochainement à l’amerrissage de la plate-forme 18 pour… Transporter les derniers terriens hors de la masse noire, nous dit on. Comme ces gens sont naïfs. Le dernier vaisseau venu chercher des passagers a été tout bonnement désintégrer par un tir de canon à particules, un de ceux dont les Atlantes ont pris possession à l’armée américaine au début de la guerre, et ces saloperies ne nous laisserons en paix qu’une fois l’extinction de la race.
Un fait étrange :
Le mendiant de la rue de l’Arbre-sec, celui qui cherchait dans une de mes poches je ne sais quelle petite monnaie ou autre babiole la fois où j’ai perdu l’équilibre dans le vortex a un bras constamment dénudé, été comme hiver ; tandis que dans la nuit du 9 au 10 septembre j’ai moi-même eu l’étrangeté familière d’être dans sa mémoire. Après deux heures passait à chercher une...

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