Bak Erald Tome 2
153 pages
Français

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Bak Erald Tome 2 , livre ebook

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Description

Les quatre se sont réunis, comme la prophétie l’avait annoncé, et sont partis pour leur périple à travers l’empire. Ils doivent retrouver tous les Uruks, les rallier à leur cause et sauver l’empire de la tyrannie d’Oré. Que se passerait-il si l’un d’entre eux venait à mourir? Car Oré a bien l’intention de les empêcher de se rendre jusqu’à lui.
La blessure de Dérillis va-t-elle guérir? Jimmy délivrera-t-il son message à temps? La route s’annonce longue et périlleuse pour les sauveteurs de l’empire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782925144052
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bak Érald
La libération de l’empire
 
Tome 2
 
Déroute
 
 
 
Loïc Lemieux
 
 
 
Remerciements
 
 
Je voudrais dédier ce livre à plusieurs personnes. D’abord, Sir Jean de Chinon (Éric Genest) qui a réveillé l’auteur en moi. Cela en me demandant de lui raconter une histoire un soir de banquet médiéval. Ensuite, Sir Alexandre de Saint-Georges (Jean-Sébastien Drapeau) pour m’avoir fait connaître le monde de la reconstitution historique ainsi qu’Éric Genest par la même occasion. J’offre aussi mes plus sincères remerciements à Michel Boivin. Celui qui a fait travailler ses yeux pour lire mon écriture et qui m’a poussé à poursuivre mon œuvre. Je voudrais remercier aussi tous ceux qui ont cru en moi. Bien entendu, je remercie toute l’équipe d’Essor-Livres pour son travail exceptionnel.
Mais surtout, je voudrais remercier ma mère, Johanne Lemieux et mon beau-père, Bruno Deblois, qui malgré tous mes faux pas, ont toujours été là pour moi. Jamais ils ne m’ont laissé tomber.
C’est donc à toutes ces personnes que j’offre mon œuvre. Ainsi qu’à tous ceux et celles qui aiment le médiéval et le fantastique.
Ayez du plaisir pendant votre lecture. Autant que j’en aie eu à l’écrire, je l’espère.
 
Loïc Lemieux dit la gazelle
 
N.B. Les mots et citations suivis d’un astérisque*, lors de leur premier usage, sont traduits à la fin du livre.
 
Bonne lecture
 
Prologue
 
 
Aux temps anciens, alors que les Uruks vivaient encore paisiblement parmi le peuple de Bak Érald, une prophétie fut annoncée :
— Lorsque les dieux ne seront plus (car les Uruks étaient considérés comme des dieux vu leurs pouvoirs) et que la tyrannie s’installera, ils viendront : ils seront quatre. Deux hommes et deux femmes. Des quatre coins de l’empire. Unis par le sang. Pour vaincre la mort. S’ils faillissent, ce sera la fin. Aidez-les. Croyez en eux. Combattez jusqu’à la mort. Ou pis que la mort vous attend tous.
Les années, puis les siècles passèrent. Les Uruks disparurent les uns après les autres. Puis la tyrannie s’installa peu à peu. Le peuple avait oublié la prophétie. Mais certains se rappelaient. Certains savaient que le jour était proche. Le jour où les quatre viendraient au secours du peuple. Le jour où l’empire de Bal Érald serait libre de nouveau.
Ce jour est arrivé !
Les quatre sont partis.
Le serment des gardes impériaux de jadis fut prononcé.
L’énergie vitale de Déklak est revenue.
La marque d’Arris est apparue sur le front de son Premier.
Astinos, Carra, Adélis, Nayalla, Arris et Méara se sont ralliés aux quatre.
Dérillis fut gravement blessé.
Où cela va-t-il les mener ?
 
 
 
Chapitre 1
Message reçu
 
 
La route avait bien été pour Jim. Il allait arriver chez son oncle Tom, à Baratis, avant la nuit. Il avait poussé ses montures à leurs limites. Il savait que son oncle allait lui en prêter une pour se rendre à Sosey. Le soleil passait derrière l’horizon lorsque Jim commença à monter l’allée menant à la ferme de son oncle. À son approche de la maison de bois, il vit deux hommes sortir et venir à sa rencontre. Les deux hommes avaient la même stature. Celle des hommes de terrain, ceux qui cultivaient la terre. Ils auraient pu être considérés comme des frères n’eut été que l’un grisonnait et que l’autre était dans la début trentaine.
— Bonsoir oncle Tom. Salut Bill. Comment allez-vous ? dit Jim en arrivant près d’eux.
— Jim ? C’est bien toi ? s’exclama l’homme grisonnant.
— Oui, mon oncle, c’est bien moi, répondit Jim.
— Mais que fais-tu donc dans les parages ? Il y a des mois que nous ne nous étions pas vus. Mets donc pied à terre, mon neveu.
Ce que fit Jim sans attendre. Il était tout ankylosé de son voyage.
— Bill, menons ces pauvres bêtes à l’écurie. Elles semblent épuisées et toi aussi, mon pauvre garçon, reprit le vieil homme.
— C’est bien le cas mon oncle. Je suis parti d’Angevar il y a sept jours, répondit Jim en les suivant vers l’écurie.
— Sept jours ! s’exclama Bill.
— Qu’est-ce qui urge tant ?
— Je te raconterai tout une fois que nous serons assis devant une coupe de vin mon oncle, répondit Jim.
— Et un bon repas chaud pour toi. Bill et moi sortons de table.
— Cela ne sera pas de refus mon oncle.
— Je crois bien que je fais une écœurantite aiguë du pain sec, du fromage et de la viande séchée, ajouta-t-il avant de se mettre à rire.
— Je te crois après sept jours, dit Bill avant de se mettre à rire lui aussi.
Ils dessellèrent la monture de monte, déchargèrent celle de bât et les nourrirent avant de se rendre vers la maison avec les bagages de Jim. Ils montèrent les quelques marches du balcon avant d’entrer dans la maison.
— Viens t’asseoir à la salle à manger pendant que je servirai le vin et que Bill te préparera un bon bol de ragoût bien chaud, dit Tom en entrant.
Jim et Bill le suivirent. Ils traversèrent le portique. Une petite pièce de huit coudées de large sur dix de long s’offrit à eux. Le seul mobilier de la pièce était un banc de bois de quatre coudées de large, une petite table et une rangée de crochet pour y suspendre capes et manteaux. Jim enleva sa cape et la suspendit à l’un d’eux. Il essuya ses bottes sur le tapis et suivit son oncle et son cousin.
Une fois dans le couloir avec l’escalier montant à l’étage au bout, Jim prit la première porte à gauche pour entrer dans la salle à manger. Une grande pièce rectangulaire semblable à toutes les autres salles à manger. Deux buffets pour les plats et verres, une grande table de bois avec une douzaine de chaises. Le tout sculpté avec doigté par son oncle. Il y avait trois fenêtres. Une sur le mur à sa gauche et deux sur celui d’en face. Des cadres accrochés au mur, l’un représentait la ferme vue de la route et les trois autres représentaient respectivement : Tom, Bill et Mali, la femme de Tom qui était décédée trois ans auparavant.
Jim se dirigea vers le bout de la table et s’y assit. Bill y avait déjà placé les ustensiles et trois coupes. Quelques instants plus tard, Tom arriva avec deux bouteilles de vin. Il alla prendre l’ouvre-bouteille dans un des tiroirs du buffet le plus proche et vint s’asseoir à la gauche de Jim.
— Il est temps de parler, mon neveu, dit-il en ouvrant une des bouteilles.
— Hey ! Attendez un instant. J’arrive, cria Bill depuis la cuisine.
Il en sortit quelques plombs* plus tard portant un plateau et vint le poser devant Jim avant de s’asseoir en face de son père. Sur le plateau se trouvait un grand bol de ragoût fumant, du beurre au miel, du pain frais et du fromage.
— Maintenant tu peux tout nous dire, dit Bill en prenant la coupe que lui tendait Tom.
Les deux hommes regardaient Jim en silence.
— Bon d’accord, commença celui-ci.
Il prit une gorgée de vin.
— D’abord, il vous faut savoir que ce que je vais vous dire doit rester secret. C’est impératif, dit-il avec le plus grand sérieux.
— Mon neveu, dans quoi t’es-tu fourré les pieds ? demanda Tom avec inquiétude.
— Connais-tu un certain Linyll Allgrains ?
— C’est donc vrai ! s’exclama Tom.
— Quoi donc, mon oncle ? demanda Jim.
— La prophétie, la libération de l’empire et tout ça ! répondit Tom tout excité.
— Il semblerait bien que oui en effet, fit Jim.
— Et toi dans tout cela ? demanda son cousin.
— Linyll m’a envoyé à Sosey porter un message urgent. Tu connais aussi Rendall, Chuck et Rémi qui sont restés à Sosey ? ajouta Jim en se tournant vers son oncle.
— En effet, je les connais bien, répondit celui-ci.
— Demain, nous irons à l’entrepôt les voir, nous prendrons quelques marchandises que tu possèdes, comme couverture. Je pourrai ainsi donner mon message incognito, termina Jim.
— J’ai justement quelques poches de lak* que je voulais aller porter, confirma son oncle.
R

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