Carson de Vénus (Cycle de Vénus, n° 3)
201 pages
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Carson de Vénus (Cycle de Vénus, n° 3) , livre ebook

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Description

Paru initialement sous forme de nouvelles en 1938, Carson of Venus est le troisième tome du Cycle de Vénus qui paraîtra en livre en 1939. Marqué par leurs progrès en Europe, l’auteur s’en sert comme d’un pamphlet à peine déguisé contre les Nazis, limpidement rebaptisés en Zanis...


Carson Napier, étrange et jeune savant, a construit un vaisseau spatial pour se rendre sur Mars mais suite à une erreur de calcul de trajectoire, il est précipité sur Vénus. Carson et Duare, la fille du Jong de Vépaja, y poursuivent leur errance : ils ont fui Havatoo à bord d’un vaisseau volant construit, l’anotar, suivant les instructions de Carson. Leur périple mouvementé les conduit, dans le royaume de Korva, dans la cité de Sanara assiégée par des fanatiques, les Zanis, dirigés par Méphis, qui y ont récemment pris le pouvoir à Korva. Carson se met au service des assiégés, bombarde efficacement avec son anotar les lignes ennemies. Puis on l’envoie en mission à Amlot, la capitale de Korva, mais c’est un piège pour se débarrasser de lui. Carson y fait la connaissance de Zerka, qui s’avérera une résistante anti-zanie ; elle l’aide néanmoins à intégrer la Garde Zanie et être affecté à l’infernale prison où l’on tue et brûle les prisonniers et où est aussi détenu Mintep, le père de Duare. Carson organise son évasion tandis que Zerka manigance l’empoisonnement de Méphis et Duare, qui a appris à voler, bombarde Amlot. Mais, de retour à Sanara, Carson apprend que Duare, le croyant mort, est repartie à Vépaja en anotar, avec son père. Carson parvient cependant à rallier Vépaja par mer, à temps pour y enlever Duare, condamnée à mort par son propre père et, enfin réunis, tenter de rejoindre le royaume libéré de Korva.


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est plus connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Pourtant les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar) méritent amplement d’être redécouvertes.


Le troisième tome d’une série de cinq. Cycle de planet opera moins connu que ceux de Mars ou de Pellucidar, mais E. Rice Burroughs y déploie, plus qu’ailleurs encore, une verve, une fantaisie et une imagination vraiment « dévorante ».

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782366346503
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF



















ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2022
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.198.0 (papier)
ISBN 978.2.36634.650.3 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
Titre original : Carson of Venus, 1939.
T raduction : Eric Chaplain

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

CARSON DE VÉNUS (Cycle de vénus, 3)




AVANT-PROPOS
L ’Inde en soi est un monde à part pour ce qui touche les mœurs, les coutumes, l’occultisme, bien différent du monde et de la vie avec lesquels nous sommes familiers. Même les lointains Barsoom ou Amtor ne pourraient trouver mystères plus déroutants que ceux qui se cachent dans les recoins secrets des cerveaux et des êtres de son peuple. Nous avons parfois le sentiment que ce que nous ne comprenons pas ne peut qu’être mauvais ; c’est notre héritage qui provient de l’ignorance et de la superstition des hommes primitifs et grimés dont nous descendons. Parmi les nombreuses bonnes choses dont nous sommes redevables à l’Inde, je ne me préoccupe actuellement que d'une seule : le pouvoir que le vieux Chand Kabi a transmis au fils d’un officier anglais et à son épouse américaine. Capacité de communiquer à distance ses propres pensées et ses visions mentales à l’esprit d’une autre personne sur des distances aussi incommensurables que celles qui séparent les planètes entre elles. C’est à ce pouvoir que nous sommes redevables à Carson Napier d’avoir pu enregistrer, par mon intermédiaire, le récit de ses aventures sur la planète Vénus.
Quand il a décollé de l’île de Guadalupe dans sa fusée géante pour Mars, j’ai écouté l’histoire de ce vol épique qui s’est terminé, à cause d’une erreur de calcul, sur Vénus. J’y ai suivi ses aventures qui ont débuté dans le royaume insulaire de Vépaja où il est tombé désespérément amoureux de Duare, l’inaccessible fille du roi. J’ai suivi leurs errances à travers les mers et les terres émergées dans la cité hostile de Kapdor, et à Kormor, la ville des Morts, jusqu’à la glorieuse Havatoo, où Duare a été condamné à mort par suite d’une étrange erreur judiciaire. J’ai été enthousiasmé lors de leur périlleuse évasion dans l’aéronef que Carson Napier avait construit à la demande des dirigeants de Havatoo. Et j’ai toujours compati avec Napier à cause de l’inaltérable détermination de Duare à considérer son amour comme une insulte à la fille vierge du roi de Vépaja. Elle le repoussait constamment parce qu’elle était princesse, mais, à la fin, je me suis réjoui avec lui quand elle a accepté la vérité et a reconnu que même si elle ne pouvait oublier qu’elle était princesse, elle avait découvert qu’elle était une femme en tout premier lieu. C’était immédiatement après qu’ils se soient échappés de Havatoo et qu’ils survolent la rivière de la Mort en direction d’une mer inconnue dans une recherche apparemment désespérée de Vépaja, où régnait Mintep, le père de Duare.
Des mois sont passés. J’ai commencé à craindre que Napier ne se soit écrasé avec son nouveau vaisseau volant, puis, à nouveau, j’ai commencé à recevoir des messages de sa part, messages que je vais consigner pour la postérité au plus près de ses propres mots pour autant que je me les rappelle.
Y


I. CATASTROPHE
T ous ceux qui ont déjà volé se souviennent du frisson que procure le premier vol au-dessus d’un terrain familier, en regardant les paysages sous un angle neuf ce qui leur donne une étrangeté et un mystère comme celui d’un nouveau monde ; mais il est toujours réconfortant de savoir que l’aéroport n’est pas trop loin et que, même en cas d’atterrissage forcé, on sait assez bien où il se situe et comment finir par rentrer chez soi.
Mais ce matin où Duare et moi avons décollé de Havatoo accompagnés du bourdonnant staccato des fusils amtoriens, je volais en fait au-dessus d’un monde inconnu ; et il n’y avait ni terrain d’atterrissage ni maison. Je crois que ça a été le moment le plus heureux et le plus passionnant de ma vie. La femme que j’aime venait de me dire qu’elle m’aimait, j’étais de nouveau aux commandes d’un avion, j’étais libre, je volais en sécurité bien au-dessus des innombrables menaces qui hantent la scène amtorienne. Sans aucun doute, d’autres dangers nous attendaient dans notre quête apparemment sans espoir de Vépaja, mais pour le moment rien ne pouvait gâcher notre bonheur ni susciter de mauvais pressentiments. Du moins, pas pour moi. Pour Duare, c’était peut-être un peu différent. Elle pouvait avoir eu des pressentiments d’un désastre. Ça n’aurait pas été surprenant, car jusqu’à l’instant même où nous nous sommes élevés au-dessus des murailles de Havatoo, elle n’avait pas eu la moindre idée qu’il pouvait exister une machine dans laquelle l’homme pouvait quitter le sol et voler dans les airs. Ça avait été naturellement un choc pour elle ; mais elle était très courageuse et contente aussi d’accepter ma promesse que nous étions en totale sécurité.
L’aéronef était un modèle de perfection, un avion qui serait un jour commun sur toutes lignes aériennes de la vieille Terre lorsque la science y aurait progressé autant qu’à Havatoo. Des matériaux synthétiques d’une extrême résistance et légèreté ont été utilisés pour sa conception. Les scientifiques de Havatoo m’ont assuré qu’il aurait une durée de vie d’au moins cinquante ans sans révision ni réparation autre que ce qui serait nécessaire en raison d’un accident. Le moteur en était silencieux et efficient au-delà de tous les rêves des Terriens. Le carburant nécessaire la vie durant de l’appareil était stocké à bord ; et cela prenait si peu de place que le tout pouvait contenir dans le creux d’une main. Ce miracle apparent est scientifiquement simple à expliquer. Nos propres scientifiques sont conscients du fait que l’énergie libérée par la combustion n’est qu’une fraction infinitésimale de celle qui pourrait être générée par l’annihilation totale d’une substance. Dans le cas du charbon, c’est un rapport de dix-huit mille millions à un. Le carburant de mon moteur se compose d’une substance connue sous le nom de lor , qui contient un élément appelé yor-san , encore inconnu des Terriens, et un autre, le vik-ro , dont l’action sur le yor-san entraîne l’annihilation absolue du lor .
En ce qui concerne l’exploitation du vaisseau volant, nous pourrions voler durant une cinquantaine années, sauf conditions météorologiques défavorables ; mais notre faiblesse résidait dans notre manque de provisions. La précipitation de notre départ avait exclu toute possibilité de ravitaillement de l’appareil. Nous nous étions échappés avec nos vies et ce que nous avions sur nous, un point c’est tout. Mais nous en étions très heureux. Je ne voulais pas gâcher cela en questionnant ce que nous réservait l’avenir. Mais nous avions vraiment un grand nombre de questions à nous poser pour l’avenir ; et, assez innocemment, Duare en a soulevé une.
— Où allons-nous ? a-t-elle demandé.
— A la recherche de Vépaja, lui ai-je dit. Je vais essayer de te ramener chez toi.
Elle a secoué la tête.
— Non, il n’est pas possible d’y aller.
— Mais c’est le seul endroit où tu as envie d’aller depuis que tu as été kidnappée par les k langans, lui ai-je rappelé.
— Mais plus maintenant, Carson. Mon père, le Jong, voudra ta perte. Nous nous sommes parlé d’amour, et nul ne peut parler d’amour à la fille du jong de Vépaja avant qu’elle ait vingt ans. Tu sais cela bien assez.
— Je devrais certainement, l’ai-je taquinée ; tu me l’as assez souvent répété.
— Je l’ai fait pour ta propre sécurité, mais j’ai toujours aimé t’entendre le dire, a-t-elle admis.
— Depuis le début ? ai-je demandé.
— Dès le début. Je t’ai aimé dès le début, Carson.
— Vous êtes tous des adeptes de la dissimulation. Je pensais que tu me détestais ; et pourtant, parfois je m’interrogeais.
— Et parce que je t’aime, tu ne dois jamais tomber entre les mains de mon père.
— Mais où pouvons-nous aller, Duare ? Connais-tu un seul endroit dans tout ce monde où nous pourrions être en sécurité ? Il n’y en a pas ; et à Vépaja, au moins, tu serais en sécurité. Je vais devoir prendre le risque de convaincre ton père.
— Cela ne pourrait jamais advenir, a-t-elle déclaré. La loi non écrite qui décrète cet état de fait est aussi ancienne que l’empire de Vépaja lui-même. Tu m’as parlé des dieux et des déesses des religions de ton monde. À Vépaja, la famille royale occupe une position similaire dans l’esprit et le cœur des gens, et cela est particulièrement vrai pour la fille vierge d’un jong : elle est absolument intouchable. La regarder est une offense ; lui parler est un crime passible de mort.
— C’est une loi débile, ai-je répliqué sèchement. Où serais-tu maintenant, si j’avais respecté ces diktats ?.. morte. Je pourrais croire que ton père ressentirait quelque obligation envers moi.
— En tant que père, il le ferait, mais pas en tant que jong.
— Et je suppose qu’il est jong avant tout, ai-je dit, un peu amèrement.
— Oui, il est jong avant tout ; et donc nous ne pouvons pas retourner à Vépaja, a-t-elle conclu.
Quel mauvais tour m’avait joué le destin ! parmi de nombreuses occasions, sur deux mondes, de choisir une fille dont je tomberai amoureux, il avait fini par arrêter son choix s

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