Chatam
296 pages
Français

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Chatam , livre ebook

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Description

Ce troisième tome fait suite à Cent gravités et à L’Historien, publiés chez le même éditeur. À bord de l’Armand Dursec, un vaisseau interstellaire commandé par Alexis Exel, la création de trous de ver permet au vaisseau de parcourir d’une seule traite plus de cinq mille années-lumière jusqu'à une constellation du Lion. Ils vont découvrir à proximité de cette étoile une planète, Chatam, habitée par des humains télépathes et immortels. Ils vont savoir que ces humains connaissent la Terre où ils ont joué des rôles clés. Pourtant, ces Chatamiens doivent l’essentiel de leurs connaissances, de leur mode de vie, et surtout de la gestion de leur immortalité à d’autres humains, les Els. Sur la base de trocs, des parcelles d’informations venant des Chatamiens sont exploitées et concrétisées.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334163170
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16315-6

© Edilivre, 2016
Prologue
Après Cent Gravités et L’Historien , deux volumes publiés chez le même éditeur, cet ouvrage constitue le troisième tome des aventures poursuivies par les mêmes personnages.
Dans Cent Gravités , un Physicien, Armand Dursec, Professeur des universités submergé de problèmes administratifs, découvre les moyens de renverser la force gravitationnelle pour chacun des éléments qui nous entourent. Les applications de ces connaissances déclenchent une révolution industrielle et la possibilité de voyager vers les étoiles.
Notre Univers est constitué d’un certain nombre de dimensions. Nous connaissons bien les trois premières, longueur, largeur, hauteur. La quatrième dimension est le temps, et ce dernier maîtrise les trois premières dimensions. Ainsi, avec le temps, les trois premières dimensions interagissent et les formes changent.
La cinquième dimension est la Gravité. Implicitement, son contrôle permettrait de maîtriser les quatre autres dimensions, dont le temps. L’accès pratique à un tel contrôle devrait permettre d’accéder aux évènements du passé.
C’est sur ces bases que L’Historien réécrit l’Histoire, du moins celle que Gérard Dubreuil est amené à vivre. Mais cette nouvelle Histoire efface-t-elle la précédente ? Ce n’est pas possible, car sans l’Histoire précédente, la nouvelle Histoire ne pourrait être initiée.
Le héros de L’Historien , Gérard Dubreuil, va donc découvrir qu’il existe une sixième dimension, celle de mondes divergents, ou parallèles, initiés par toute modification apportée dans la trame temporelle. Pourtant, et fort heureusement, cette sixième dimension demeurera inexplorée car aucune connaissance et aucun moyen n’existent pour la contrôler, pour le moment.
La dernière mission de cet Historien, avec l’équipe qui l’accompagne, est de voyager instantanément à plus de cinq mille années lumière de la Terre pour revenir ensuite, toujours instantanément, cinq mille ans plus tôt. En principe, il pourrait alors être un témoin privilégié de l’ensemble des évènements qualifiés de divins ayant lieu à ce moment là sur la planète.
Cependant, l’hypothèse de l’intervention d’extra-terrestres exerçant des activités divines pouvait être également testée. Selon le cas, des rencontres avec des êtres inconnus mèneraient à l’obtention de connaissances nouvelles avec des retombées technologiques inespérées.
1 L’Armand Dursec
Alexis Exel qui commandait le vaisseau interstellaire Armand Dursec , prenait un repos mérité dans sa cabine. Il avait rejoint Cassie, son épouse, et s’inquiétait devant elle de la croissance de leur fils Hector :
– « Comment va Hector ? Il va falloir que j’aille lui faire quelques chatouilles ! »
Cassie était à l’aise. Elle avait pris sa position favorite au travers de la large couchette qui leur servait de lit. Rousse aux yeux verts, elle était superbe et paraissait bien plus jeune qu’Alexis. En fait, elle avait vingt six ans de moins que lui, et il avait été son parrain bien avant de devenir son mari. Depuis son plus jeune âge, elle l’avait toujours adoré, l’avait constamment désiré comme époux, et c’était elle qui lui avait demandé d’être sa femme. Elle l’examinait pendant qu’il parlait et appréciait son ton enjoué, ses yeux bleus, ses cheveux fauves et sa barbe naissante. Elle se disait aussi qu’il serait peut-être bientôt temps de donner un petit frère ou une petite sœur à leur premier né, Hector. Cependant, il fallait savoir ce qu’ils allaient devoir faire dans l’immédiat. Elle n’envisageait pas de passer le temps d’une deuxième grossesse dans un stress permanent.
Jusqu’ici, les évènements ne l’avaient pas trop troublée. Voilà presque deux mois que l’ Armand Dursec avait émergé à cet endroit dans l’espace situé à cinq mille années lumière de la Terre. Ils avaient franchi cette distance en quelques dixièmes de secondes, le temps que le vaisseau dans son entier passe au travers de la boucle créée au niveau du satellite géostationnaire situé au dessus de Kourou, en Guyane française. Cette boucle était l’invention de son père, Armand Dursec, assassiné un jour avant sa naissance, la veille de la remise de son Prix Nobel. C’était d’ailleurs pour cela que le vaisseau portait son nom. Son père avait inventé un système simple permettant de s’affranchir de la gravité terrestre en inversant tout simplement le sens de sa force. Selon les réglages, un seul élément, ou plusieurs éléments perdaient leur poids terrestre. Lorsque le réglage concernait l’ensemble des éléments et des particules dotées de masse, un trou de ver était généré. Les équations permettant de diriger et de calibrer le trou de ver avaient été conçues par Alexis, Cassie et Chantal, qui elle, était restée sur la Terre. Par contre, Louis, un jeune informaticien qui avait produit le logiciel informatique permettant d’appliquer les équations à la conduite du vaisseau les avait accompagnés.
Il n’avait fallu que quelques secondes à Cassie pour continuer ses pensées dans la béatitude dont elle se sentait imbibée. Le propos sur Hector revint à son attention, et elle répondit :
– « Tu sais qu’il a eu trois mois depuis deux jours. Maman s’occupe très bien de lui et m’a dit qu’il faudrait bientôt augmenter les doses de son biberon. »
Maman était Cassandre Dursec, la mère de Cassie et la veuve d’Armand Dursec. Malgré les sommes colossales que lui rapportaient les brevets de son mari et l’institut qu’elle avait créé en sa mémoire, elle avait tout abandonné en tenant fermement à faire partie de l’équipage. Bien que docteur en sciences économiques, elle avait rempli avec joie les fonctions d’aide puéricultrice dans la nursery du vaisseau. Elle s’occupait pendant huit heures d’affilée des neuf bébés nés à bord, puis était remplacée par la pédiatre ou par Evelyne, l’épouse de l’historien Gérard Dubreuil. Isabelle, la fille d’Evelyne n’avait guère plus d’un mois et faisait partie des nourrissons.
La réponse de Cassie ne troubla pas Alexis qui répertoriait mentalement les facilités dont disposait l’ Armand Dursec . Dans les enclos pour animaux de la biosphère, ils disposaient de six vaches et dix chèvres produisant du lait. Elles étaient nourries avec les surplus végétaux produits dans les terres arables de la biosphère. Cependant, ce surplus était insuffisant pour nourrir des taureaux et des boucs, et ils avaient emporté des paillettes de sperme congelé de tous les animaux mâles de leur cheptel. Ainsi, ils avaient obtenu cinq veaux et dix cabris avec les vaches et les chèvres, mais aussi des porcelets avec les truies et des œufs avec les poules. C’était assez pour nourrir l’équipage et particulièrement les nourrissons. Les récoltes de fruits et de légumes n’étaient destinées qu’aux adultes, pour le moment. De la production des matières premières jusqu’à leur transformation en plats cuisinés, cent cinquante trois membres de l’équipage intervenaient. Cela incluait, bien sûr, les laboratoires de génétique et d’analyse bien qu’ils soient aussi utilisés par les services médicaux. Cela correspondait à un peu plus de la moitié de l’équipage, bébés non compris. Ils étaient tous ravis de travailler à ce niveau de la biosphère. Située sur la périphérie d’un cylindre de trois kilomètres de diamètre soumis à la rotation constante du vaisseau, il régnait à ce niveau une pesanteur proche de celle de la Terre. C’était à ce niveau aussi que se situaient les zones d’activités destinées à maintenir l’équipage en parfaite forme physique. Par contre, les cabines, les restaurants, la clinique et les laboratoires étaient localisés plus haut, c’est-à-dire sous une gravité plus faible. L’épuration des déchets et des eaux usées se faisait encore plus haut, près de l’axe de rotation où la pesanteur était presque inexistante. Par contre, la régénération de l’air passait par la biosphère où les plantes, constamment éclairées par des lampes de type lumière du jour , éliminaient le gaz carbonique tout en générant de l’oxygène. Le système était suffisamment bien équilibré pour pouvoir durer plus de cinq ans. Il faudrait cependant renouveler l’air et approvisionner en eau dans près de six ans. Les analyses automatiques avertiraient l’équipage en temps utile.
Alexis revint à la mission que le Premier Ministre lui avait confiée. Identifier les formes de vie intelligentes dont ils supposaient l’existence si loin de la Terre. En voyageant instantanément à cinq mille années lumière de la Terre, ils savaient qu’ils trouveraient leur planète moins vieille de cinq mille ans à leur retour. Pourtant, dès leur arrivée, ils avaient fait une observation capitale. Quelques jours auparavant, la mère de Cassie, Cassandre, avait vu un point lumineux se déplaçant rapidement entre deux étoiles. Les observations, les enregistrements et les calculs de l’ordinateur avaient confirmé qu’il s’agissait d’un objet artificiel situé à sept cent soixante années lumière et se déplaçant à presque la moitié de la vitesse de la lumière. Pour être visible à cette distance, il devait être d’une dimension et d’une luminosité considérable. Ce point lumineux semblait provenir de l’astre Leo, appelé aussi  du Cygne, une étoile variable située à sept cent dix sept années lumière de leur point d’observation. Ils voyaient bien cette étoile dont la lumière s’atténuait périodiquement. L’objet avait emprunté la direction d’une autre étoile qu’ils discernaient parfaitement aussi bien qu’elle soit située à mille six cent cinquante trois années lumière de leur position. Il s’agissait de 72 Leo, ou encore FN Leo. Le Premier Ministre averti leur avait demandé de vérifier la présence de races extra-terrestre évoluée

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