Déclin
178 pages
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Déclin , livre ebook

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Description

La Terre est confrontée à une terrible menace. C'est dans ce monde que les Changeurs, créatures extraterrestres, sont venues en masse semer le chaos. Ces monstres ont une particularité bien à eux ; ils peuvent prendre l'apparence de n'importe qui. D'où leurs surnoms. Et l'histoire commence avec un jeune garçon nommé Anthony qui va tenter par tous les moyens de retrouver les siens et de survivre à la plus grande invasion que notre planète ait jamais connue.

Mais toute la difficulté est là : comment savoir si derrière les êtres qui lui sont le plus chers, ne se cache pas en réalité un Changeur ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332924452
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-92443-8

© Edilivre, 2015
Prologue
La terre. On parle souvent de la terre dans nos histoires. Cette planète qui apparemment serait la seule peuplée par l’homme. La seule recensée à ce jour comme étant habitée. Mais il ne faut pas forcément croire à tout cela. Il existe aux confins de l’espace, d’autres mondes. Peuplés d’autre personnages aussi divers et variés. Des autochtones pas toujours amicaux. Qui possède une technologie certainement plus avancées que celle de la race humaine. Un savoir hors du commun et qui nous dépasse. Et qui nous dépassera tous d’ailleurs. Vous imaginez, vous, si un jour ces personnages venaient à notre rencontre ?
Une invasion n’est peut-être pas si lointaine ? Une invasion qui forcera notre monde et tous ses habitants à choisir entre le bien et le mal. Reste à définir dans tout ceci les limites de l’homme, et ce que le déclin de notre civilisation pourrait entraîner…
Voici donc une histoire.
1 Le jour où la terre bascula
C’était un jour comme les autres. Bien que particulièrement froid. La température du dehors avait chutée de plein fouet. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Nous approchions de l’hiver à grand pas, d’où là forte baisse de degré. On s’apprêtait à avoir une saison hivernale rude et très glaciale. Comme on n’en avait jamais connus depuis longtemps. Bien que nous fussions habitués à avoir froid à cette période là, je dois quand même avouer qu’il n’y a jamais eu une telle baisse de régime en matière de climat dans notre région. La région Bourguignonne pour ceux qui veulent tous savoir dans le moindre détail. Je m’en rappelle si bien que je me demande même aujourd’hui si les évènements qui vont suivre ne sont pas liés à cette froideur saisonnière. C’était le 1 er Décembre 2014, j’étais en repos. Je travaillais comme cuisinier dans un patate-food à cette époque là. Un restaurant qui comme vous avez pu le comprendre, travaille la pomme de terre en guise de concept. Mais ce n’est franchement pas le sujet. Je me nomme Anthony. Anthony Lamborot pour encore plus de précision. J’ai vingt quatre ans. Je suis en couple avec Alison Chap, une fille très bien, qui sait être sérieuse pour deux. J’ai aussi une petite fille de 3 ans, Lindsay. Oui ma copine actuelle n’est pas la mère biologique de la petite mais la considère quand même comme la sienne. C’est juste quelques mots pour me présenter. Afin de mieux connaître le personnage disons. Vous saurez un peu plus à qui vous avez à faire. Je vivais chez mes parents en ce temps là, cherchant sans relâche le moment où je pourrais enfin avoir l’occasion de me reloger. Mais je prenais mon mal en patience vu mon manque de moyen. Ma fille vivait chez sa mère dans la région de l’Isère. Je ne la voyais qu’un week-end sur deux, ce qui était trop peu à mon goût. Mais passons. Pour l’heure, laisser moi vous narrer cette fameuse journée. Celle ou le déclin a commencé. Qu’est-ce que le déclin me direz-vous ? Et bien c’est une chose que je ne souhaite à personne sur terre. Et pourtant la terre en a été la victime autant que je puisse m’en souvenir. Il y a plusieurs formes de déclin. Qu’il soit d’ordre naturel, prémédité, ou pire encore, qu’il soit inévitable. Et il faut dire que dans ce cas précis, les trois peuvent s’appliquer je pense. Bien qu’il ressemble en tout point aux deuxièmes et troisièmes critères.
Je m’en souviens encore je vous le jure. Personne ne pourrait oublier de telles images. C’était donc le premier jour du mois de Décembre, un mois avant que la planète ne change d’année. J’étais partie pendant mon fameux jour de repos en commission avec ma mère. Elle avait besoin de peinture pour repeindre les murs de sa maison, celle où elle m’avait accueillis plus d’une fois, et où elle m’accueillait encore. C’était un projet qui lui trottait dans la tête depuis longtemps. Et c’est tout naturellement, et bien que je n’y connaissais absolument rien en matière de peinture, que je l’ai suivi. Sans doute la perspective de rester seul sur le canapé familiale toute la sainte journée, m’avait poussé à le faire. On vivait à Charolles, une charmante petite ville de Saône et Loire d’environ trois milles habitants je dirais. Le genre de petite contrée où d’habitude il ne se passe pas grand-chose. Du moins je le croyais jusqu’à aujourd’hui. On a donc prit la route jusqu’à la ville voisine, nommée Paray-le-Monial, où ici les habitants étaient d’environ neuf milles. Cela n’a guère d’importance me direz-vous. C’était d’ailleurs la ville où je me rendais chaque jour pour travailler. Je n’étais donc nullement dépaysé par ce petit voyage mère-fils. On se dirigeait en direction du centre commercial Leclerc. J’aurais pu nous y conduire, oui j’ai mon permis si vous ne saviez pas, mais ma mère avait insisté pour prendre sa voiture, donc je me suis laissé aller. Il était assez réputé ce centre commercial d’ailleurs, enfin pour la région du moins. Il était pour les environs plus grands que tout autre et les gens le savaient bien. Ils venaient presque tous pour cela d’ailleurs. Même une de mes sœurs, Alison L, oui c’est ainsi que nous l’appellerons, y travaillait comme vendeuse. Et oui ma femme portait le même prénom que ma sœur. Mais nous ferons les présentations de toute la famille un peu plus tard. Ce jour là, nous ne l’avions pas vu. Elle aussi tout comme moi, était de congé. Nous avons donc fait deux ou trois courses, pris la peinture et tout l’attirail qui allait avec, et sommes repartit pour la demeure de ma mère. Je dis de ma mère car mes parents sont divorcés depuis bien longtemps. Mon père, Michel L vit dans une autre ville à trente kilomètres de Charolles à peu près. Mais ma mère n’est pas seule pour autant, elle s’est remariée et vit avec mon beau-père, Jean-Luc. Vous en savez de plus en plus sur moi. C’est une bonne chose car vous saurez surement amené à retrouver ces personnages au cours de ces pages. On était donc de retour de notre escapade, on avait pris la RCEA, plus communément la voie de circulation rapide si vous préférez. On écoutait de la musique au poste de la voiture. On roulait à bonne allure quand nous l’entendîmes. Un bruit énorme, semblable à une explosion nucléaire ou un truc de ce genre. L’air était immédiatement devenu lourd et nauséabond. Quelque chose d’anormal semblait flotter dans le ciel. Je regardais en direction d’un pré qui se trouvait à ma droite du côté de la route. Il y avait au loin une grande fumée noire qui s’y échappait. Comme si toute la surface de l’hectare qu’il représentait s’était embrasée. Les voitures qui nous précédaient s’étaient toutes arrêtées et nous n’avions pas eu d’autres choix que d’en faire de même. Les gens n’osaient même pas sortir de leur véhicule. Il semblait comme paralysé par le spectacle qui venait de se produire. Ma mère aussi avait eu peur. Cela se voyait dans ses yeux. Je sentais que son unique souhait était de reprendre la route, mais elle n’en fit rien. Le choc avait été tellement violent pour les personnes présentes à ce moment là que tout s’était arrêté pendant un bref moment. Je ne pouvais pas me résoudre à attendre d’avantage. Et ce fut moi, le premier à ouvrir ma portière. Ma mère tenta de me retenir mais je ne puis me résoudre à l’écouter. Il fallait que je sache le fin mot de l’histoire. Et je n’allais pas être au bout de mes surprises. Je refermai la porte après mon passage. Par sécurité pour ma mère avant tout. Mais aussi pour l’odeur. Elle avait beau être passée à travers les vitres des voitures, c’était dix fois pire à l’extérieur. Une vieille odeur de décharge publique, ou une puanteur égale à une centaine d’animaux mort gisant sur le sol. Et pourtant, il n’y avait rien à l’horizon. Je marchai en direction du fameux pré, pour le moment seul indice de l’explosion. Un brouillard épais et froid était venu me caresser la peau du visage. Quand je voulus me retourner, j’aperçus une dernière fois la tête de ma mère. Les vitres de sa voiture, et de toutes les voitures présentes ici d’ailleurs venaient de givrer en même temps. Un givre colossal et épais qu’il fallait être fort et puissant pour en venir à bout. Même la chaleur des voitures ne semblait pas pouvoir lutter contre. Cela me confortait encore plus à l’idée que quelque chose de bizarre se produisait. Pris d’un moment de panique, et ma visibilité devenant de plus en plus nul, je voulus remonter à bord. J’ai tiré je me souviens, j’ai tiré, tiré sur la portière mais rien y fit. Elle avait gelée. Et je ne pouvais pas en venir à bout. Je tapais contre la glace des vitres, suppliait que ma mère me réponde, mais rien y fit. C’est alors au loin que je l’entendis. Une voie. Une voie de femme qui appelait. Une voie aigue qui criait au secours. J’ai alors pris mon courage à deux mains, et j’ai courût à travers le brouillard. Je me retournai un bref instant mais la voiture de ma mère avait disparue dans la brume. Elle était sans doute encore là mais le brouillard ne cessait de s’épaissir. Et la voie continuait de crier de plus belle. Je sautai tant bien que mal par-dessus la barrière du pré, tomba à terre à plusieurs reprises, et continuait quand même ma course jusqu’à faire une chute qui me laissa au sol un plus long moment. Mais mains étaient glacées, le froid pénétrait mon corps comme des coups de poignards à travers ma peau. Quand je voulus me relever, je tata un peu plus le terrain et me rendit compte que j’avais chuté sur le cadavre d’une vache. Son corps était froid et rigide. Comme si elle était morte depuis plusieurs jours. Le froid polaire l’avait immédiatement tué. Et je sentais qu’il allait en être de même pour moi. On était en pleine catastrophe naturell

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