Dis, Grand-père...
69 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Dis, Grand-père... , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
69 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Dis Grand-père est la suite logique des enfants d’Uramo, on retrouve nos deux jeunes héros dans un futur proche. L’humanité sur terre est arrivée à l’extrême de son comportement d’oppression sois disant démocratique. Poursuivre dans ce sens va amener les Terriens à vivre une forme d’esclavagisme, qui se dessine catastrophique, mi en place subtilement par les gestionnaires des diverses générations et de chaque continent. Au cours d’une conversation avec son Grand-père, Clara découvre les valeurs de l’humanité pour laquelle, avec son frère Alex et beaucoup d’autres enfants de sa génération elle s’est incarnée sur Terre pour apporter un changement et une évolution humanitaire et spirituelle.

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312024288
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dis, Grand-père…
Yohan Marcus
Dis, Grand-père…
















LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02428-8
À,
ma fille Laëtitia
et mon gendre Alexandre,
Jean-Marc est dans la cuisine, par la porte fenêtre il regarde sa petite fille Clara assise sur le petit parapet qui sépare la terrasse et la pelouse sur laquelle, un peu décentré sur la gauche se trouve un superbe palmier.
Clara le regard perdu dans le vague est légèrement tournée vers ce dernier.
Jean-Marc, la main sur la poignée de la porte et un léger sourire aux lèvres, attend encore un instant avant d’aller retrouver sa petite fille, il boit jusqu’à la lie cet instant de bonheur qui sait être trop rare à son cœur, de regarder sa petite fille dans le plus grand calme sans que rien ni personne ne vienne interrompre ce moment de contemplation.
Il aime se retrouver en famille, ainsi il peut tout à loisirs regarder ses enfants l’un après l’autre et ressentir leurs émotions.
Il ne peut s’empêcher de penser à celle qui est absente depuis quelques temps déjà, Anne-Marie, celle qui a été sa compagne durant 47 ans.
Comme il aimait à le dire quand il parlait d’elle : « Dieu m’a donné un ange d’innocence pour m’assister et un maître de vie pour me pondérer, sans elle ma vie aurait été tout autre ».
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de son petit fils Alex, ils sont tous réunis à Martigues chez Jean François son gendre et Sandrine sa fille aînée.
Les grèves à répétions qui se produisent de plus en plus fréquemment depuis quelques temps dans le pays, leur ont permis d’être tous présent pour cet évènement.
De toute évidence il peut percevoir une préoccupation chez sa petite fille, cela est certainement dû à sa nature de se soucier de la vie et du bien être de ses proches, il le sait pour avoir eu avec elle dans le passer des conversations trop brèves à son goût.
En fin d’année scolaire elle doit passer son Bac de littérature et elle désire poursuivre ses études à la Faculté d’Aix en Provence.
Elle a été élue délégué de classe, elle m’est tout son cœur dans cette responsabilité pour laquelle elle fût désignée en début d’année.
Elle réagit très rapidement quand dans sa vie ou aux informations télévisées, elle est témoin d’une injustice.
Discrètement, Jean-Marc sort et vient s’assoir devant elle, afin de ne pas la sortir trop rapidement de sa rêverie intérieure.
Clara perçoit sa présence, son regard s’anime de nouveau, elle y adjoint un sourire affectueux et vient croiser le regard de son grand père lequel se trouve comblé de bonheur.
– Alors ma chérie, tu penses à tes études ?
– Entre autres choses, oui.
– Il me semble percevoir quelques soucis, tu veux m’en parler, peut être puis je t’aider ou simplement te donner un conseil.
– Il y a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête que je ne saurai par où commencer.
– Commence par ce qui te semble le plus important ou le plus urgent par exemple.
– Oui, ce serait un début mais je crains que nous ne parvenions à parler de tout aujourd’hui.
– Comme tu dis, cela serait un début et puis un fardeau partagé à deux, n’est plus qu’un demi-fardeau.
Ses longs cheveux blonds lui tombent de part et d’autre du visage, reposant délicatement sur ses épaules.
Avec un grand sourire, Clara regarde son grand père avec qui, il est vrai elle ne s’est jamais trop confiée.
La situation géographique qui les sépare et ses études qui lui demandent beaucoup d’investissement, ajouté à cela le sport qui occupe tout son temps libre, cela a fait que leur relation n’a pu trouver plus de complicité qu’ils auraient souhaité.
– Beaucoup de choses me dérangent dans ma vie, ce monde qui est d’une invraisemblance inouïe, le comportement humain d’une incohérence absurde, bien souvent je me demande si nous ne sommes pas un peu fous.
Les décisions des politiques, gestionnaires de notre monde qui prennent des décisions et votent des lois qu’un enfant de 15 ans reconnaîtrait comme insensées.
Leur rôle n’est-il pas d’amener le bien être à leur peuple, l’équité et le droit d’égalité à chaque citoyen, pour que chaque existence est en suffisance le nécessaire afin de parcourir une vie digne de ce nom.
Au lieu de cela, nous voyons toujours plus de misère pour un nombre croissant d’êtres humains, au profit d’une minorité qui croule sous l’abondance. Mais ce qui est le plus révoltant, c’est l’indifférence dans laquelle tout cela se fait, du moins se poursuit.
Comment peut-on avoir si peu de cœur devant la souffrance et la détresse de son semblable. Un appartement de 600 m² pour celui-ci et un cabanon en tôles de 6 m² dans un bidon ville pour tel autre, du caviar dans l’assiette du premier, la mendicité pour l’autre.
Je ne parle pas de la justice qui, avec nos dirigeants magouilleurs, ne lui ont laissé que le nom de ce quelle devrait être. Même dans mes études je découvre de telles injustices, celui-ci est le fils de monsieur un tel il est de bon ton de lui faciliter ses obligations dans ses études, même et je dirais surtout s’il n’est pas doué pour les poursuivre ses dites études.
Cette planète est tellement belle, si seulement ceux qui ont le pouvoir voulaient bien partager équitablement et sans gaspiller les richesses qui s’y trouvent en abondance, nous pourrions vivre tous heureux.
Où va-t-on, bien souvent je me pose la question, mais une conviction en moi me persuade un peu plus chaque jour, que cela ne peut durer.
Quelquefois je suis découragé mais au fond de moi une certitude vient toujours me convaincre du contraire et me redonne du baume au cœur, pour me persuader qu’il ne faut pas baisser les bras. C’est comme si demain en me levant, je savais que tout cela ne sera plus.
Que veulent-ils ? S’approprier le monde, c’est fait, ils l’ont acheté en mettant en place une économie de consommation, qui a amené les gens à devenir esclaves de leur petit confort. Cela les a rendu indifférents à la situation de leurs voisins, du moment qu’ils ne sont pas touchés, tant mieux pour eux et ce n’est pas de chance pour les autres.
Ceci, à mon sens est la dernière attitude et manière de penser et de se comporter, car toutefois ce que je constate, c’est le fait que leur petit confort au fils du temps s’amenuise. Je me débats pour défendre l’injustice et l’iniquité à mon niveau dans le domaine pour lequel j’ai été sollicité, il me semble que c’est un coup d’épée dans l’eau par rapport à tout ce qu’il doit être fait.
– En effet mon amour, beaucoup de choses t’interpellent, te contrarient même et te font souffrir. Ton analyse de la situation mondiale est très juste, tu es parfaitement consciente de ce qui se trame sur notre monde. Dans tout cela, dis-moi ce qui te semble difficile à percevoir et à concevoir ?
– En dehors de me sentir impuissante face à ce fléau créé par une minorité des occupants de notre planète et dont une majeure partie en subit les conséquences, c’est le manque d’amour que je constate et j’ai du mal à cerner le pourquoi.
Je peux concevoir ou comprendre qu’une personne n’est pas d’affinité avec une autre, mais comment ne peut-on pas aimer le milieu dans lequel on vit et où chaque vie a son importance, sans oublier la nature que nous tuons chaque jour un peu plus.
Comment aussi puis-je concevoir l’amour de Dieu que les religions claironnent à longueur de temps, sans vraiment en définir la source ou encore comment le percevoir.
– L’amour divin est sous tes yeux en permanence, par ta présence et par tout ce que tu peux voir. Sans cet amour, rien de tout cela n’existerait.
Dans son amour merveilleux, Dieu s’est partagé, multiplié et chaque morceau s’appelle esprit, qui veut dire Amour.
Chaque esprit a reçu le libre arbitre, la conscience totale de la relation avec Dieu et l’amour infini de Dieu. L’esprit n’a pas de personnalité, il ne peut pas en avoir, puisqu’il est en même temps, le père et un fragment du père. Un petit groupe du plan de l’esprit a voulu en quelque sorte mériter cet amour fantastiquement merveilleux, ils ont fait une projection qui égale le mot i

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents