Entre rêve et réalité - Tome 3
156 pages
Français

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Entre rêve et réalité - Tome 3 , livre ebook

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Description

Lorsque les idées nous submergent et inondent le cœur et l’esprit.

Quand la pensée se fait pleine et cependant meurtrie, on attend, on espère un geste, un pas.

Mais dans ce monde plein de mystères où ne subsistent que les êtres, que doit-on faire pour comprendre, car entre rêve et réalité il n’y a qu’un souhait à formuler et un rêve à exaucer.

Ce livre n’est pas un livre comme les autres, car il vit. Il évolue au fil du temps, au fur et à mesure des rencontres et des gens.

Vous participez tous à ce récit. Merci.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332933997
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-93397-3

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
• Entre ombre et lumière – Tome 1
• Entre terre et ciel – Tome 2
Lorsque les idées nous submergent et inondent le cœur et l’esprit.
Quand la pensée se fait pleine et cependant meurtrit, on attend, on espère un geste, un pas.
Mais dans ce monde plein de mystères où ne subsistent que les êtres, que doit-on faire pour comprendre ? Car entre rêve et réalité il n’y a qu’un souhait à formuler et un rêve à exaucer.
Ce livre n’est pas un livre comme les autres, car il vit. Il évolue au fil du temps, au fur et à mesure des rencontres et des gens.
Vous participez tous à ce récit. Merci.
Rachel Mac Kay
Dédicace

RACHEL MAC KAY
Cette immortelle sensation de n’être rien face à cet être qui semble divin.
Sans ton image, mon inspiration s’éteint et dans ta voix, je retrouve mon chemin.
À mes filles,
À l’homme de ma vie,
À ma maman, mon papou.
À ce regard du passé.
Dessin de couverture : Gérard GIBO
Merci Monsieur GIBO pour votre gentillesse et ce magnifique dessin.
Versus 1 L’âge de raison
L’âge de raison, où la sagesse et l’expression de nos vies nous amènent à envisager le monde autrement.
Me voici de retour sur terre, seule.
Je m’installe, assise sur la chaise, avachie sur la table avec une tasse de café à mes côtés. Le ciel est gris, il pleut. De cette pluie qui me plonge une fois de plus dans mes idées.
Je m’attarde à imaginer qu’au-delà de mes rêves, tu m’attends et m’espères un peu car dans mes souvenirs les plus lointains, tu es présent et me tiens la main.
Ce voyage au pays du froid m’a permis de comprendre que certes tu existais aussi bien sur l’Estacle que sur terre, mais que cette seule réalité ne m’octroyait aucune place dans ton esprit.
Du plus loin que je me souvienne, j’attendais cette autre partie de moi, cet être semblable qui m’apporterait cette notion incroyable et complexe de bonheur, de certitudes, de joie et d’admiration.
Dans mes souvenirs d’une enfant blessée, je rêvais de sentiments intenses et inespérés au-delà de la notion d’amour telle qu’elle nous est inculquée, car l’amour n’est qu’un mot qu’il est difficile d’exprimer.
Les sentiments éprouvés peuvent-ils exister simplement sur le fait d’une pensée, d’un rêve ou d’une idée ?
Ce rêve était le mien, celui d’une enfant meurtrie par l’absence d’un père et qui croyait par magie entrevoir un être, tel un ange noir avec des plumes de corbeau qui arriverait en un éclair illuminer ma vie.
Les rêves d’un enfant sont beaux et purs mais demeurent cependant persistants dans la pensée et dans le temps.
Je t’attendais désespérément, toi mon ange déchu, toi qui me montrerais le chemin à la découverte de moi-même, afin de me guider vers la lumière suprême.
Qu’il est bon d’être un enfant et de croire toujours inlassablement la conviction de son cœur et ce même dans les tourments. Cette pensée si forte, qui pouvait faire rire, restait cependant bien tenace en moi, sans jamais partir.
Mais le temps passe, et de guerre lasse, les idées s’estompent et les pensées bien ancrées restent enfouies au plus profond de mon être.
Comment pouvoir faire comprendre, et comment pouvoir admettre un sentiment, un ressenti, sans passer pour une folle ou au mieux une simple d’esprit ?
L’espérance d’un rêve d’une illuminée qui ne pourrait s’exaucer que par un geste, au-delà d’une idée.
Je pense trop souvent à toi, celui que j’ai tant attendu. Celui qui s’est estompé au fil de ces années. Mais qui es-tu réellement ?
Urial, je me mets à rêver que dans ton cœur subsiste une pensée, une réminiscence d’un souvenir que tu as occulté. Un songe, un rêve certainement effacé.
Mais la réalité, dure et froide, s’ouvre à moi. Urial est loin dans un monde incertain et que puis-je être sinon rien pour sa version terrienne, hormis une simple fan au milieu de tant d’autres tout au plus ?
Je reste là, seule, à contempler le ciel. À espérer un moment pouvoir te retrouver. M’imposer devant ta version terrienne n’a rien d’aisé et comment puis-je faire, toi qui es si connu, et moi inconnue au milieu de tous ces gens qui t’entourent ?
Il ne s’agit nullement d’une quête d’amour telle qu’elle est envisagée sur terre, mais juste un sentiment simple d’échange spirituel, une osmose nous permettant d’évoluer l’un et l’autre vers une amélioration de notre esprit ; Mais, Urial, tu ne peux me voir, ni même m’entrevoir.
Quels moyens puis-je trouver, afin que sur terre il me regarde et ouvre enfin la porte qui nous sortirait du noir, qui me permettrait de me retrouver du bon côté du miroir ?
Tous ces êtres rencontrés, Karoll, Mardak et toi Urial qui m’avez procuré, malgré les tourments et les reflets imperceptibles du temps, des valeurs autres et surtout une quête inaltérable afin de te retrouver, toi que j’ai toujours cherché.
Urial, je n’ose concevoir un instant toutes ces frasques sans tes sentiments. Les seules valeurs et croyances de ma vie ne demeurent que dans le reflet de ton regard et dans l’immensité de mes yeux.
Un songe, un rêve, un souvenir, une histoire, un passé, un avenir, des adieux, des retrouvailles, des au revoir, des sentiments, des silences, du désespoir.
Cette succession de mots sans détour ne supporte que l’image de l’amour.
Cependant la nostalgie du cœur ne s’éveille que dans un leurre, dans un sillon tourmenté ou une promesse assermentée.
Dans un soupir, un espoir, tapis dans l’ombre ou dans le noir.
Chagrin, tristesse et espérance berceront toujours mes souvenirs d’enfance.
Je reste là, toujours assise sur ma chaise, inerte, à envisager et tenter de me remémorer toute ma vie passée, afin d’appréhender au mieux comment avancer.
Qui peut comprendre ? Il est tellement plus simple de juger sur une idée que l’on se fait d’une personne sans véritablement la connaître.
Certaines personnes n’ont de cesse de ne parler que d’elles, de ce qu’elles ont en croyant qu’elles ont plus. Il est tellement aisé de croire ce que l’on veut. Que signifie le verbe avoir ? La possession est irréelle et éphémère.
Pourquoi ne pas parler plutôt de ce que l’on pense, de ce que nous sommes et ressentons plutôt que de dévoiler ce que nous possédons ? Vous allez me dire que dévoiler les pensées et les sentiments semble peu intéressant, voir ennuyeux, mais il est aussi parfois important de se positionner, de se remettre en question.
Sur l’Estacle, le regard des êtres est autrement. Sur la terre, les relations sont éphémères et portées sur l’apparence et la possession. Pourtant, malgré une évolution différente, la quête du pouvoir et les guerres reprennent inlassablement le dessus.
Je n’ai pourtant rien à offrir à ce peuple, hormis la poésie de mon cœur, mais au fond de moi demeure cette lueur qui me fait croire qu’il est l’heure, car mon temps est venu de te chercher ailleurs, je dois retrouver la source.
Versus 2 La source
Quelle peut être la signification exacte de la source sinon le début d’une lignée, portée imaginaire dans un cœur blessé ? Ou bien est-elle réelle sur une feuille de papier ?
La source est le commencement, le début d’une histoire qui avance et progresse dans le temps, partout, ailleurs et nulle part, mais elle peut être de l’eau intarissable qui abreuve le monde et illumine la vie.
La source peut être aussi la base d’une inspiration car, sur terre, tu écris tous ces mots qui reflètent tes maux, tes idées, tes pensées, et par ce livre je t’envoie les miens qui te sont destinés.
Mais la source demeure dans mon cœur cette boule intense d’énergie et de lumière qui procure au monde de l’Estacle toute l’intensité d’une vie purifiée.
D’une rencontre irréelle à une vision intemporelle où seul le temps confirmera le positionnement d’une conviction passée.
Toi, ma source d’inspiration, j’aime tant à te regarder, non pour admirer une beauté éphémère, mais juste pour entrevoir la conviction d’une vérité. Comment pourrais-je croire en ton existence, à toi qui pourtant reste bloqué dans mon esprit d’enfant et cet esprit passé ?
Mais que suis-je devenue ? Un être plein d’amour mais éloigné et qui n’a de cesse de penser que seul son travail doit exister.
Mon cœur perdu t’imagine sans fin, toi ma muse que je contemple en vain.
Cette immortelle sensation de n’être rien face à cet être subtil qui semble divin.
Sans ton image, mon inspiration s’éteint et dans ta voix, je retrouve mon chemin.
Je repense à cette autre rencontre : Mardak. Cet être si surprenant que je déteste tant. Mardak, tu vis dans un monde protégé, loin des gens et de leurs tourments. Tu ne t’octroies pas le droit d’entrevoir, ne serait-ce qu’un instant, une autre réalité du fait de ta vie, mais sais-tu pourquoi et ce qui t’a meurtrit afin de condamner ton esprit ainsi ?
« Aimer » apporte certes de la souffrance, mais ce sentiment confère également une portée autre qu’un simple engagement, une puissance intense d’une émotion mouvante. Mardak, as-tu un cœur pour me condamner ainsi ? Que t’ai-je fait pour que tu me détestes tant ?
Ce retour aux sources est une étape primordiale pour moi afin d’appréhender au mieux l’avenir et de retrouver la source qui illumine ma vie, me permettant ainsi d’entreprendre un parcours intérieur, et ce grâce à Urial.
Aussi, dans ma quête et dans mes rêves, je t’emporte avec moi car tu restes dans mon cœur d’enfant celui que j’attends, aussi imparfait puisses-tu être.
L’affliction ne résout pas tous les problèmes et il faut parfois tout recommencer pour se sentir exister.
Je me remémore toutes les conversations échangées avec Urial sur l’Estacle. Qu’il semble loin ce temps !
Cela m’apporte beaucoup, toujours sur une quête qui se terminer

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