Faction
254 pages
Français

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Faction , livre ebook

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Description

L’aventure de Sentinum se poursuit avec Faction, un thriller international dans lequel se mélangent astucieusement le suspense, les jeux de pouvoir, les sueurs froides et les émotions. L’heure de vérité a sonné pour Christopher Ross. Notre héros à l’ingéniosité légendaire sera contraint de renier ses promesses afin de replonger corps et âme dans l’abîme de la guerre. Et son effrayante quête de liberté le poussera à se mesurer à un ennemi redoutable… lui-même!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2014
Nombre de lectures 2
EAN13 9782897520519
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0988€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Max Carignan
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Paulo Salgueiro
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-049-6
ISBN PDF numérique 978-2-89752-050-2
ISBN ePub 978-2-89752-051-9
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Carignan, Max
Sentinum
Sommaire : t. 3. Faction.
ISBN 978-2-89752-049-6 (v. 3)
I. Titre. II. Titre : Faction.
PS8605.A743S46 2012 C843’.6 C2012-941547-2
PS9605.A743S46 2012



Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Nancy, complice depuis la première ligne.

Et à nos garçons, Xavier, Jacob et Félix, vous êtes notre source d’inspiration.
« L’orgueil, c’est là le talon où tous les héros sont vulnérables. »
Victor Hugo
Chapitre 1
Fin de semaine de la fête du Travail
Dimanche 5 septembre 1999, 23 h 40
Washington, États-Unis
L ’épais tapis rouge garnissant le sol de Cross Hall feutrait le bruit de pas rapides des agents du service secret. Ils avançaient d’un air soucieux sous les magnifiques lustres suspendus, entre les chaises et les canapés en hêtre somptueux disposés de chaque côté du vaste couloir. Ces trois hommes étaient des habitués de la Maison-Blanche et tout ce luxe ostentatoire les laissait d’ordinaire indifférents. Pourtant, ce soir, ils avaient la désagréable sensation que le regard des anciens chefs d’État, immortalisés sur les portraits accrochés aux murs, était braqué sur eux. Le haut plafond semblait également prêt à écraser leurs larges épaules. Évidemment, tout cela n’était qu’une impression ; ils ressentaient plutôt le poids de la mauvaise nouvelle qu’ils allaient communiquer au président américain.
Les hommes en devoir passèrent entre les colonnes doriques et gagnèrent le hall d’entrée. Le bruit volontairement assourdi de leurs chaussures cirées sur les carreaux de marbre rose et blanc troubla la quiétude des lieux. À chacune de leur foulée, les agents du service secret éveillaient l’écho endormi de la menace, et l’ambiance déjà lourde devint soudainement oppressante.
— Et merde ! jura Albert Marshall en rejoignant ses trois subalternes.
Ce quinquagénaire était le responsable en chef de la sécurité du président. Il arrivait du sous-sol de l’aile ouest, ayant dû quitter la salle de crise après les autres.
— Je me doutais bien que ça se produirait un jour ou l’autre, continua Albert en replaçant son veston. On ne devrait jamais permettre aux politiciens de faire autre chose de leurs 10 doigts que de donner des poignées de main, prendre l’apéro ou pousser un crayon !
Les quatre agents empruntèrent ensuite le Grand escalier. En gravissant les marches, Albert Marshall sentit ses douleurs articulaires réapparaître. Il se dit avec dépit qu’il s’entraînait trop pour son âge. Tôt ou tard, il lui faudrait mettre son orgueil de côté et laisser sa place aux jeunes loups de son équipe. À bien y penser, il commençait à ressembler à Clint Eastwood dans le film Sur la ligne de feu . Or, comme au cinéma, celui qui essaierait d’assassiner le président américain le trouverait indéniablement sur son chemin et devrait d’abord lui passer sur le corps !
D’ici quelques secondes, les agents en devoir allaient accéder à la résidence de la famille présidentielle. Leur anxiété était compréhensible, puisqu’il n’était jamais facile de déranger le président des États-Unis à une heure aussi tardive. Au moins, le couple faisait chambre à part, car, depuis la dernière frasque médiatique de son mari, la première dame dormait seule. Eh oui ! Bien qu’il fût l’homme le plus puissant du monde, Andrew J. Morton s’avérait impuissant à sauver son mariage du naufrage.
Les agents arrivèrent finalement devant la chambre du président. Une douce odeur de lavande flottait dans l’air, tranchant avec le parfum de scandale qui envahissait depuis six mois les magazines à potins et enivrait du même coup le Parti républicain.
— Monsieur le président… Monsieur le président… chuchota Albert Marshall en frappant délicatement à la grande porte de chêne. Je suis navré de vous déranger, mais c’est urgent.
Le malaise de ses subalternes se tenant légèrement en retrait s’amplifia.
— Ouais… Qu’y a-t-il, Albert ? répondit-il d’une voix étouffée par huit centimètres de bois massif.
Andrew J. Morton se leva et apparut un instant plus tard dans l’embrasure de la porte. Il n’avait même pas pris la peine d’endosser son peignoir. À le voir uniquement vêtu de son caleçon boxeur aux couleurs bleu, blanc, rouge des Nationals de Washington, il était difficile de concevoir que cet homme au visage froissé de sommeil faisait figure d’archétype de la politique américaine. Or, debout sur la tribune de la salle de presse de la Maison-Blanche, le président Morton en imposait. Il était grand et ses cheveux étaient teints en noir. Fier de sa personne, il avait eu recours à toute la panoplie des solutions imaginées par l’homme pour retarder le vieillissement. Ce leader intelligent et charismatique dégageait une force de caractère peu commune.
Issu d’un milieu modeste, le jeune Andrew avait craint de ne jamais avoir la chance de fréquenter un établissement d’enseignement supérieur. Heureusement, grâce à son remarquable talent de footballeur, l’Université d’Oklahoma lui avait offert une bourse d’études sportives afin qu’il joigne l’équipe des Sooners. Il était ainsi parvenu à poser ses belles fesses d’athlète sur les bancs d’une faculté de droit. L’Université d’Oklahoma avait certes fait un bon placement puisqu’en 1969, Andrew avait remporté le prestigieux trophée Heisman en tant que meilleur porteur de ballon parmi tous les joueurs universitaires de football américain.
À 50 ans, le président Morton gardait la forme et il était toujours aussi compétitif que dans sa jeunesse. En dépit de ses déboires conjugaux, il possédait un solide esprit de famille et aucun accord de libre-échange, de ratification de traité international ou de modification de loi n’égalait la joie qu’il éprouvait lorsqu’il jouait au football avec ses enfants sur la pelouse sud de la Maison-Blanche.
Andrew écouta les explications d’Albert d’un air mécontent.
— Et vous êtes sans nouvelle du vice-président Conrad depuis quand ? demanda-t-il d’un ton qui nécessitait une réponse claire et précise.
— Depuis 23 h, monsieur le président, déclara aussitôt Albert.
D’une familiarité seyant à ravir aux gens parvenus, Andrew s’exclama :
— Bordel, Albert ! Foutez-moi la paix avec votre « monsieur le président » !
Albert Marshall lui sourit. Il était bien plus que le responsable en chef de la sécurité du président américain : les deux hommes étaient d’abord et avant tout des amis de longue date. Albert était le quart-arrière par excellence des Sooners qu

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