HELLEVATOR
182 pages
Français

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HELLEVATOR , livre ebook

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Description

Un voyage en ascenseur, avec arrêt à chaque étage. Mais lorsque les portes s’écartent, pas de couloir à perte de vue ! À la place, à chaque palier, un accès vers un mystérieux ailleurs... un peu comme si Doc Brown avait fusionné sa Delorean de Retour vers le futur avec la Machine à explorer le temps de H.G. Wells pour concevoir un « prototype d’ascenseur qui s’ouvre sur l’imaginaire » !
Au milieu de décors et de sons tantôt familiers tantôt inconnus, d'improbables rencontres avec des personnages d’époques diverses, lors de moments drôles ou graves, avec de la joie ou du blues, en monochrome ou multicolore, et forcément toujours liés à une portée musicale.


Une seule question demeure : où s’arrêtera-t-il, cet ascenseur d’enfer ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 novembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334004589
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00456-5

© Edilivre, 2015
A mes enfants :
Arno, Chelsea, Thomas
Vous êtes ma fierté,
Je vous aime.
A Montonton Pierre,
Tu manques…
A Tata Huguette,
Puisses-tu être en paix…
A Mémé Paulette,
In memoriam…
Préface
Tout au long de l’écriture de ces pages, j’ai été accompagné par une multitude de titres musicaux, sans trop de barrières de style, de la ballade au rock, de la symphonie à la chansonnette, de l’électro au jazz. Et toujours, à un moment ou un autre, je suis tout naturellement retourné à ce duo d’albums spéciaux que sont « Fragments of human words & voices » et « Scattered legacy ».
C’est donc fort logiquement que j’ai demandé à Jean-Luc Briançon, pianiste/claviériste fondateur du projet ABIGOBA, s’il accepterait d’écrire quelques lignes en introduction de mon livre. Il m’a modestement répondu qu’il n’avait pas trop l’habitude de ce genre de boulot, mais qu’il se prêterait volontiers à l’exercice.
Je lui suis donc particulièrement reconnaissant d’avoir accepté l’invitation, et tout spécialement d’avoir écrit ces quelques mots qui livrent sa perception de mon univers, « pas si simple à décrire »…
Merci infiniment, Maestro !


« Bienvenue dans l’ASCENSEUR D’ENFER de Jean-Christophe Kieffer !
… Mais ce n’est pas vers l’enfer de Dante que nous transporte cet HELLEVATOR multidimensionnel.
En réalité, à chacun des seize étages de ce voyage, les portes s’ouvrent sur un nouveau décor et une aventure à priori inexplicable (mais pas tant que ça, finalement…).
On y croise des icônes, vivantes ou disparues, au visage d’ange, qui se succèdent au gré de leurs mots et de leurs maux souvent chantés, rarement murmurés et quelquefois hurlés dans un micro, ce qui donne alors à ces personnages des allures de véritable démon.
Le héros progresse de niveau en niveau, jamais sûr tout de suite de l’époque et de l’endroit où il se trouve.
Le seul élément qui le rassure, c’est cette impression qu’il ressent : un phénomène de déjà-vu, ou plutôt de déjà entendu, qui pourrait bien nous relier à nos propres souvenirs, à mesure que nous suivons son ascension.
But… What the Hell is going on, Here ?!?
A vous de le découvrir… »
Jean-Luc BRIANCON.
Avant-propos
Vous vous demandez peut-être dans quoi vous venez de vous embarquer… et à votre place, j’en ferais sans doute autant !
Souvent, lorsque le terme Nouvelle est évoqué, la première réaction de lecteur est de se détourner, parce que beaucoup préfèrent un « bon gros pavé », riche en personnages qu’on apprendra à découvrir, apprécier ou détester.
UNE seule histoire, UNE intrigue policière, UNE aventure amoureuse, UN thriller géopolitique ou encore UN voyage spirituel.
Mon univers est davantage composé comme un diaporama, précisément parce que je privilégie le format court.
Comme un polaroid, chacune de mes histoires est un instantané, un petit morceau de temps figé.
Il n’est pas très important de connaître l’Avant ou l’Après. En définitive, il s’agit simplement de saisir l’instant.
La seule concession que j’accorde au « grand format », c’est la présence du Fil Rouge qui relie chaque histoire à la suivante. Parce qu’il me semble important d’assurer le rythme et la cohésion.
Au cours de cette plongée dans mon esprit, on croise des lieux et des chansons que j’affectionne, tout comme des personnages, réels ou imaginaires, que j’ai aimés ou que j’aime toujours.
Et, au milieu de scènes fictives, j’aime placer des faits historiquement authentiques, à peine réarrangés à mon goût lorsque certains détails me gênent.
(Vous ne m’en voudrez pas d’avoir pris quelques libertés avec l’Histoire, n’est-ce pas ? N’ayez crainte, vous aurez tous les éléments nécessaires à discerner le vrai du faux…)
Je vous invite à présent à embarquer dans cet ascenseur et à partager ces quelques instants de vie, ponctués de courtes récréations musicales… comme tout bon ascenseur qui se respecte !
J’espère que vous apprécierez.
Prologue
« En attendant que le petit bonhomme verdisse pour traverser un passage clouté, entendre au loin les premières notes de « Highway to Hell » d’AC/DC… puis voir surgir la berline d’un pépé, avec le volume de l’autoradio au maximum, et le découvrir qui tapote sur son volant en chantant à tue-tête ! C’est le signe que la journée qui commence s’annonce bien… »
L’enthousiasme de cette jeune femme au téléphone, heureuse de partager avec son amie ce moment simple de bonne humeur, en serait presque contagieux.
Elle s’éloigne, emportant avec elle l’écho de son rire plein de jeunesse. Sa silhouette diminue, avant de disparaître au coin de cette longue avenue, bordée de jeunes arbres en fleur.
Posé sur mon banc, les écouteurs bien ajustés dans les oreilles et le vent me chatouillant le visage, j’observe une drôle de scène, au son des cuivres et percussions de « The West Side », le sublime instrumental de Phil Collins : un va-et-vient de jeunes femmes qui se succèdent et se croisent, venant de nulle part et se rendant je-ne-sais-où…
Cet improbable ballet de sirènes prend des allures de défilé de mode lorsque de nouvelles créatures apparaissent ensuite, celles-ci coiffées et maquillées comme des camions volés.
Mais qu’est-ce que c’est que ce trafic ? Me serais-je posé à côté d’un nid ? Tout juste ! Ah, bien joué, l’araignée !
C’est en voyant débouler l’une d’entre-elles au volant d’une vieille camionnette blanche d’un autre âge que je comprends que j’ai effectivement eu la bonne idée de faire halte à l’orée d’une zone « très chaude ». Bien pensé, le « coin tranquille » !
Je prolonge quelques minutes cet instant surréaliste, avant de laisser là mon oisiveté et me décider à redevenir productif.
Bien que le spectacle de ces séduisantes demoiselles ne soit pas déplaisant (il faut savoir reconnaître la « French Beauté » 1 lorsqu’elle vous croise), je rassemble mes affaires, un reste de sandwich thon-salade, un thermos de café vide et mon fidèle notebook. Je fourre le tout dans mon sac à dos et quitte mon poste d’observateur de la société humaine, en abandonnant là ce cliché ô combien ancestral.
D’un pas décidé, je me dirige vers ma destination…
« Run fast » 2
_______________________________________________
(1) Chanson de Fake Oddity (2012)
(2) Chanson de Fake Oddity (2008)
Niveau zéro

« […] Fly,
Fly, through a troubled sky,
Up to a new world shining bright […] »
(E.L.O. / Ticket to the moon / 1981)
L’endroit me semble totalement irréel.
La tour qui se dresse devant mes yeux est si haute que j’en aurais presque le vertige. Elle ressemble à ces imposantes constructions froides d’un autre âge, croisées un jour, au détour d’un reportage télévisé sur les nouvelles cités ou dans un décor de Kubrick.
Béton, acier, verre.
Deux immenses colonnes de béton, comme deux appendices, surplombent l’entrée du bâtiment, avec au-dessus des dizaines, des centaines de miroirs qui ornent la façade.
Les innombrables montants métalliques achèvent de donner à cet étrange ensemble des airs d’engin spatial paré à décoller.
Béton, acier, verre.
Bienvenue au XXI ème siècle !
Sur le parvis… quatre trentenaires aux allures d’inquiétants cerbères, regard sombre et look futuriste, contemplent l’édifice, comme une caméra en contre-plongée qui ajouterait une dimension supplémentaire à cette immensité.
Sur le parvis… je marque un court instant d’arrêt, à peine quelques secondes, juste le temps de ressentir l’inexplicable mais agréable sensation qui me gagne, comme un retour au beau milieu des années 80, où tout paraissait si simple…
« […] Remember the good old nineteen-eighties
When things were so uncomplicated
I wish I could go back there again
And everything could be the same […] »
(E.L.O. / Ticket to the moon / 1981)
Etrange paradoxe.
Deux âges qui se croisent.
Un dernier regard fugace vers ces inquiétants personnages et je pénètre dans le spacieux hall d’entrée aux teintes boisées et argentées harmonieusement mêlées. Là aussi, d’immenses miroirs ornent les murs tout autour de l’espace.
Le revêtement du sol brille tant que le reflet du plafond qu’il renvoie accentue cette espèce d’ivresse vertigineuse, qui me gagne maintenant, presque violemment.
Personne, pas un bruit, à peine peut-être le souffle lointain d’un ventilateur, ou quelque chose dans le genre.
Et brusquement, tout s’emballe !
Des éclairs de lumière, du tonnerre, le monde tourne si vite autour de moi !
Les éléments se meuvent, m’entraînant dans leur tourbillon.
Je ne dois mon salut qu’aux portes de l’ascenseur qui s’ouvrent soudainement devant moi.
Je me précipite à l’intérieur et bénis ce coup de pouce du Divin.
En quelques secondes, j’ai vu défiler ma journée, ma semaine, ma vie.
De ces jeunes femmes croisées quelques heures plus tôt à des souvenirs beaucoup plus lointains, mes angoisses, mes terreurs, toute mon existence s’est déroulée en accéléré.
Ma dernière heure aurait-elle sonné ?
Dois-je m’attendre à voir la Dame en noir surgir lorsque s’ouvrira cet ascenseur ?
Avant que je ne puisse trouver un début de réponse, et sans que je n’appuie sur le moindre bouton, la cabine se met en mouvement.
Moi qui ai toujours détesté rester enfermé dans un endroit exigu, me voilà servi !
Cela faisait bien longtemps que ma claustrophobie ne s’était aussi violemment rappelée à mon bon souvenir.
Ce que j’ignore encore, c’est que le voyage ne va pas simplement me faire monter d’un niveau…
Niveau un

Premier étage.
Le tableau que je découvre à l’ouverture des portes est à mille lieues de ce que j’aurais imaginé.
Un décor de chambre d’hôtel au style des années soixante !!
Que s’est-il passé, dans cet ascenseur ??
Là, devant mes yeux

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