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Description

Après la mort de sa mère, Camille se retrouve seule avec son père. Étant sur le point de prendre un nouveau départ, Camille commence à être victime et témoin de faits paranormaux.

Angoisse et terreur prennent possession d'elle...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334169585
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16956-1

© Edilivre, 2016
Chapitre I
Après la mort de ma mère lors d’un incendie dans notre ancienne maison, avec mon père, on a dû emménager dans une nouvelle demeure. On a choisi une nouvelle ville afin de repartir de zéro, dans le Morbihan, en Bretagne, pour son calme et la nature qu’il y a aux alentours, dans une belle et grande maison à la façade blanche, avec quelques voisins au loin. L’intérieur est spacieux et deviendra chaleureux une fois qu’on sera entièrement installés. À gauche de l’entrée, il y a l’escalier qui mène aux chambres et à la salle de bains et, à sa droite, il y a la cuisine, ouverte sur la salle à manger, puis le salon, dont on a accès en passant par le couloir de l’entrée. Le parquet est marron foncé, comme dans la plupart des pièces, la couleur des murs est un jaune lumineux ; ma nouvelle chambre, à l’étage, elle, est peinte en orange sablé. Lorsqu’on y entre, on constate immédiatement, qu’à droite de la fenêtre, j’ai installé mon bureau, avec la chaise qui va avec, contre le mur qui mène à ma porte d’entrée puis, à gauche de cette fenêtre, il y a mon lit, qui est situé au milieu de la chambre, avec une table de chevet sur sa gauche. Puis, pour finir, on trouve l’armoire que mon père a montée, collée au mur à gauche de la porte de la chambre, ainsi qu’un long miroir sur pied. Et, là, je viens juste d’y accrocher des rideaux rouge foncé. Je n’ai pas encore fini de la décorer. Mon père s’occupe d’aménager le salon - disposant notre nouveau mobilier, puisqu’on n’a pas pu sauver grand-chose ce soir-là - jusqu’à ce que la livraison de pizza arrive. On s’installe pour manger dans le salon, la posant sur la table basse, assis sur le canapé, devant une série télévisée Revenge.
« Tu n’es pas trop stressé pour demain ?
– Non, pas vraiment, même si je sais que ça n’est jamais facile de s’intégrer dans un nouveau lycée. Puis avec ce changement dans nos vies, je suis pas vraiment sûr de le vouloir, je n’ai pas vraiment le cœur à ça…
– Oui, j’en suis conscient, mais on doit essayer d’avancer, c’est ce qu’elle voudrait.
– Oui je sais, j’essayerai. »
On finit de regarder la série sans parler.
« J’ai hâte de voir le prochain épisode ! Bon, je vais me coucher papa, bonne nuit.
– Bonne nuit ma puce. »
J’y suis, dans mon lycée. Il y a plein de nouveaux visages, des élèves qui discutent, d’autres qui rigolent, puis d’autres qui font les intéressants. Je repense à mon ancien lycée, qui était aussi vivant que celui-ci, ce qui me fait légèrement sourire à l’intérieur. Après m’être perdue dans les couloirs, avec l’aide d’un élève que j’ai eu la chance de croiser, je finis par rejoindre ma salle de cours, je frappe à la porte, j’ouvre.
« Bonjour, excusez-moi du retard, je ne trouvais pas la bonne salle.
– Entrez donc ! Vous êtes la nouvelle je suppose ?
– Oui, c’est bien moi. »
Il fallait bien s’en douter, l’enseignante me demande de me présenter auprès des autres élèves avant de gagner ma place. Je n’en ai pas envie, je n’ai pas envie de me dévoiler auprès de ces inconnus car, si je le faisais, ma douleur me submergerait, et je ne voulais pas que ça arrive, pas ici, puis, après tout, ça ne les regarde pas.
« Bonjour, je me présente, je suis Camille Domereck, je viens d’avoir 17 ans et j’arrive de Nantes.
– Bonjour Camille, dites-nous-en un peu plus sur vous.
– Oh, il n’y a rien de plus à dire, Madame.
– Je suis sûr du contraire, on a tous une histoire. Mais très bien, je n’insisterai pas. Vous pouvez vous asseoir. »
Elle acquiesce d’un léger sourire en me regardant légèrement intriguée.
À la pause déjeuner, je me trouve un endroit tranquille pour manger et pour penser, assise sur un petit muret à côté de la verdure, mais un jeune homme, assez grand et mince, vient m’adresser la parole.
« Salut ! Je suis Thomas, on a cours ensemble.
– Salut. Ah, oui, c’est possible, je n’ai pas trop fait attention aux gens qui étaient là. Ne m’en veux pas. »
En temps normal, un garçon aussi charmant que lui, avec son visage fin, ses beaux yeux bleus et le brun corbeau de sa chevelure, je l’aurais immédiatement remarqué mais, avec ce changement dans ma vie, je suis assez distraite.
« Non, il y a pas de souci. Je venais voir si ta première matinée s’était bien déroulée. Tu n’as pas été très bavarde à ton sujet.
– Il n’y a pas grand-chose à dire.
– Ce week-end j’organise une petite fête chez moi avec quelques amis, ça pourrait être sympa que tu viennes ! Il y aura que des gens cool !
– Je ne sais pas si je pourrais venir. Avec mon père, on vient juste de s’installer ; je pense rester avec lui, lui donner un coup de main, mais merci pour l’invitation. J’apprécie.
– C’est toi qui vois, mais réfléchis-y quand même ! À plus tard ! »
Ma première journée, et j’ai déjà une invitation à faire la fête ; qui l’aurait cru !? Mais je n’en ai vraiment pas envie. Puis je connais quasiment personne, à part Thomas maintenant, et encore, je ne peux pas vraiment dire que je le connais. En plus de ça, je ne veux pas abandonner mon père dès le premier week-end de notre arrivée ici.
J’arrive chez moi, il n’y a personne, je décide donc de monter dans ma chambre afin de m’allonger quelque instant dans mon lit en écoutant un peu de musique sur mon baladeur MP3. Je repense à maman, elle me manque… Elle était belle, blonde aux yeux bleus, toujours souriante, elle aimait profiter des bons petits moments qu’on passait ensemble comme regarder des films tous les trois avec papa, souvent des comédies, et des bons films fantastiques. On parlait, toutes les deux, de garçons que je trouvais mignons, puis on se prêtait nos vêtements, on avait une grande complicité. Avec mon père, c’est différent, on aime bien se promener en forêt, on adore la nature et, le soir, on s’installait dehors sur notre ancienne terrasse, pour regarder les étoiles et parler de l’univers. On ne fait plus tout ça depuis qu’on n’est que tous les deux. On a besoin de temps pour se reconstruire ; par moments, j’ai cette impression que ça nous est impossible…
Je sors de mes pensées avec angoisse dès que j’aperçois une ombre sans forme traverser rapidement le plafond. Les yeux écarquillés, j’enlève mes écouteurs puis me lève de mon lit et, ensuite, je regarde tout autour de moi. Je ne l’aperçois plus, c’est calme ; c’est peut-être rien, juste une hallucination. Sur ce, je descends rejoindre le salon, voir si mon père est renté du boulot, mais il n’est toujours pas là ; il a commencé sa première journée de médecin dans la région. Soudainement, la télévision me rappelle à l’ordre en s’allumant toute seule. Aucune image nette ne s’affiche, seul des grésillements apparaissent. Je l’éteins. Un désagréable frisson glacial m’envahit, je décide donc d’aller faire un tour, il faut que je prenne l’air. À mon retour, je trouve mon père dans la cuisine avec un verre de vin rouge ; il nous prépare à manger.
« Coucou toi ! Où étais-tu ?
– Je suis allée me promener, j’avais besoin de m’oxygéner. Tu n’étais pas là quand je suis rentrée des cours.
– Oui, j’ai eu des courses à faire aujourd’hui. T’as faim ? Je nous prépare des pâtes à la bolognaise !
– Oui, en plus ça sent bon ! »
Je m’assois à table, à le regarder cuisiner.
« Et ta première journée, ça a été ? Tu as rencontré des gens sympas ?
– Oui, d’ailleurs j’ai un camarade de classe qui m’a invitée à venir à une petite fête chez lui, avec quelques amis à lui, ce week-end. Je lui ai dit que je n’irai pas.
– Ah bon !? Pourquoi ? Ça pourrait te faire du bien de voir du monde, puis ça te donnerait l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes.
– Je ne veux pas te laisser tout seul et, faire la fête, ça me dit rien.
– Ne t’en fais pas pour moi, vas-y ! Mais je veux contacter ses parents avant, histoire d’être rassuré. Et comment s’appelle ce jeune homme ?
– Thomas. Je lui demanderai ses coordonnées si je change d’avis.
– D’accord, c’est toi qui vois, je ne peux pas te forcer. Mais amuse-toi, t’es jeune ! »
Après tout, il n’a peut-être pas tort. Avec ma frayeur de tout à l’heure et les événements récents, m’amuser me ferait sûrement du bien… puis Thomas m’a plutôt fait bonne impression. Concernant l’ombre de tout à l’heure, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je lui en parle. Il ne me croirait pas ; moi-même, je ne suis pas vraiment sûre de ce que j’ai vu, car c’est étrange quand même. Je vais passer la soirée avec lui devant un bon film, comme avant, et avec du pop-corn ! C’est notre plaisir.
Le week-end est déjà là, je n’ai pas vu la semaine passer. Je suis devant mon miroir, j’ondule mes longs cheveux châtain clair afin de leur donner un peu de volume. Mon mascara fait ressortir le bleu de mes yeux et mon fard à paupières rose léger ainsi que mon gloss se coordonnent bien avec à ma robe mi-longue marron. Ça sonne à la porte, mon père ouvre en attendant que je finisse de me préparer.
« Camille ! Thomas est là !
– Oui j’arrive ! »
Je me sens jolie, ça me fait du bien au moral de reprendre soin de moi. Puis je veux être élégante ; quitte à avoir changé d’avis pour y aller, autant le faire entièrement. Je mets mes ballerines noires avec ma veste de couleur identique ; je suis prête pour la soirée !
Je descends les escaliers, les deux hommes me regardent, bouche bée, le regard de Thomas s’illumine.
« Salut !
– Salut, t’es prête ?
– Oui, on peut y aller.
– Passez une bonne soirée tous les deux et buvez pas trop ! Tu m’appelleras, je viendrai te récupérer.
– OK, à tout l’heure. Merci. »
Thomas est venu me chercher avec sa voiture, une Peugeot 207. Il a eu son permis peu de temps après ses 18 ans et il l’a eu du premier coup ! J

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