L'Ancien Monde

Guy Chénier

Description

Partis de la Terre pour se rendre sur Vénus pour un dernier hommage à l'ancien équipage du Liberty, nos membres d'équipage présents font une découverte surprenante. Ils découvrent les vestiges de deux autres vaisseaux semblables au Liberty. Ils mettront tout en œuvre pour remettre en fonction les vaisseaux et les rendre à leur monde respectif. Ce qui emmènera le Liberty, le Determiny et le Generous dans des retrouvailles avec d'anciens voisins maintenant séparés des An Ki, soit les Sig Ki et Ib Ku.

Sujets

• Science Fiction
• Aventure
• Espace
• Fiction

Informations

• Publié par: Mon Petit Editeur
• Date de parution: 07 septembre 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342055429
• Langue: Français

Extrait

L'Ancien Monde
Guy Chénier
Mon Petit Editeur

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L'Ancien Monde
 
Résumé
Une équipe de chercheurs d’Antarctique découvre un vaisseau qui vient d’un passé lointain. Ce qui apporte aux résidents de la base Scott, le soin de faire partie d’un équipage tout à fait spécial à bord d’un vaisseau d’une avancée technologique sans précédent sur Terre du nom de Liberty . Ils ont tout laissé ce qu’ils avaient pour partir avec le Liberty continuer la mission de celui-ci. Dans l’espoir de trouver une civilisation assez jeune pour être initiés au rudiment d’une société, ils acceptent de se rendre presque immortels avec une nanotechnologie qui leur permet de régénérer leur métabolisme. Le fait de sortir le Liberty de sa fâcheuse position lui redonne l’énergie pour redevenir complètement opérationnel.
 
Ayant retrouvé l’ancien équipage du vaisseau, ils comprennent pourquoi ces derniers sont tous morts dans les caissons de cryogénie, trop longtemps sans courant pour les maintenir actifs. Le fait que le Liberty se retrouve dans une situation précaire à l’intérieur d’une montagne de l’antarctique a été fatal pour l’équipage. En effet, l’hologramme du vaisseau, celui qui est le vaisseau, n’a pu lui-même, avoir l’énergie de poursuivre la mission de celui-ci. C’est avec le sentiment d’échec qu’il découvre son incompétence envers son équipage.
 
La décision du nouvel équipage est de donner le repos à chacun des membres de l’ancien équipage. Pour se faire, ils devront se rendre sur Vénus et trouver l’endroit de chacun pour les ensevelir. C’est de là que commence la nouvelle mission du Liberty de ramener chez eux l’ancien équipage.
 
La poursuite de la mission du Liberty est reprise dans le tome deux ; L’Ancien Monde. Pour ce faire, ils découvriront d’autres civilisations et devront s’unir pour poursuivre la mission du Liberty qui ne sera pas de tout repos.
Prologue
Au cours des siècles, beaucoup de civilisations ont disparu aussi vite qu’elles étaient apparues. La civilisation, c’est d’abord un ensemble de traits qui caractérisent l’état d’évolution d’une société donné. On reconnaît une civilisation par l’organisation de sa sédentarité, celle de bâtir une ville et de s’y installer. D’un secteur travail à temps plein, d’une concentration des surplus, la hiérarchie et l’organisation dans sa gestion étatique. On reconnaît aussi une civilisation grâce à ses réalisations matérielles, comme les travaux publics, le commerce à distance, l’art, l’écriture et les connaissances scientifiques.
 
Comment associer les gens à un but commun pour leur évolution ? En apportant le comportement civilisé qui permet aux hommes de vivre ensemble pacifiquement, et ce, en développant des normes de conduites en société, comme la chevalerie, l’homme de bien, le gentleman. Même, ces chevaliers, hommes de bien ou encore gentlemans, avec des égaux surdimensionnés, parfois se voyaient au-dessus de la société et fréquemment, ils snobaient les gens dits de basse classe, ceux-là mêmes qui leur procuraient les aliments des champs cultivés. L’architecture de certaines villes, se voulant bien souvent plus avant-gardiste créait des envies chez d’autres, avec des constructions de plus en plus sophistiquées pour rendre hommage soit à leur culture leur État ou leur religion. Comme dans bien des cas, l’ego de l’homme souvent associé à la grosseur de ses réalisations donne un effet de frustration chez les civilisations voisines et va jusqu’à engendrer des rivalités. Comme une roue qui tourne, les gens dits civilisés entrent en conflit, mais ne se salissent pas les mains, ce sont ceux dits des basses classes qui font la guerre pour eux. Pour ces hommes hautains, appelés souvent élite de la civilisation, ils créent une forme de motivation en instaurant la chevalerie, se voulant au départ une forme de lien entre les étages de la civilisation. Les dirigeants sont d’accord qu’avec ce genre d’instaurations pour ceux qui sont in verbes et sales, auront une chance d’évolution. Mais c’est avec ce genre de pensé qu’ils perdront tout respect avec ceux qui travaillent dans les champs. Pour ces raisons, leur évolution sert plus à la construction d’arme, pour leur défense contre leur peuple qu’à leur propre évolution. C’est ici, à ce point que la civilisation prend du recul en relation humaine, mais l’évolution fait un bond en science et technologie. Bien souvent, c’est à ce point que disparaît une civilisation et en commence rarement une autre.
 
Ainsi, une école de pensée donne à la civilisation une hypothétique identité culturelle associée comme exemple à une religion ou à d’autres systèmes de croyance, dite libre pour chacun. Elle représente donc un groupe plus volumineux que la famille ou la tribu. Il n’y a pas seulement les guerres qui ont fait disparaître des civilisations, plusieurs civilisations, comme ; l’Île de Pâques, Maya, Groenland… ont eux-mêmes provoqué leur propre écroulement par leur négligence à voir, à long terme. Mais revenons en arrière dans le temps et trouvons comment la civilisation a débuté.
 
La civilisation ici commença, un jour, par un couple de jeunes enfants abandonnés par les parents pour leur différence physique avec les autres membres de la race. Telle était la mission du Liberty au temps de la Pangée, au début par compassion pour un jeune couple d’enfants, en leur donnant la connaissance dans son ensemble. Par la suite, une tâche leur a été demandée, plus grande, celle d’éduquer leurs frères et sœurs abandonnées à leur tour. L’apprentissage d’un peuple à l’éducation, en voie de former la civilisation, voilà le but des membres du Liberty . Celui de former au meilleur de leurs compétences, un groupe restreint de gens pour bâtir une civilisation. Même à l’occasion ils pourraient servir de médiateurs pour la réglementation d’un conflit. Le vrai défi pour les membres du Liberty était encore à venir. Faire en sorte que les gens n’entrent pas en conflit, garder le respect de son voisin en tout temps. Tout ceci se résume en un seul mot tempérance. Le second point pour le Liberty était pour lui aussi une nouvelle expérience, celle de ne pas être vénéré par ce peuple comme un Dieu. Au départ, ils étaient vus comme des parents pour ce peuple en devenir puis ils étaient vus comme des maîtres par le peuple, comme des enfants vénérant leurs parents. Juste, la façon d’enseigner du premier couple aux nouveaux arrivés, leur longévité de vie fait en sorte que pour les nouveaux, la seule raison à cela, ils avaient été placés sur Terre par des dieux et les avaient côtoyés. Même, une jeune civilisation à en devenir a besoin de croire en un être supérieur pour l’aider à avancer.
 
Mais, le voyage de la Terre à Vénus, pour aider et ramener leur propre peuple sur Terre, en attente de leur trouver une nouvelle planète, fut une catastrophe pour la civilisation en apprentissage. Quinze mille ans sont passés sur Terre avant le retour du Liberty de ses recherches. Le peuple d’origine, n’existant plus par l’unification avec les habitants, a fait en sorte de faire ressortir un peuple plus intelligent que tout sur Terre. Seulement une infime partie des anciens apparaît dans les origines d’un peuple dominateur. Ce qu’ils voient les désole, avec les années, leurs propres frères devenus un peuple craint par les autres avec de faux dieux créés de toutes pièces. Tout leur savoir de domination fait en sorte que beaucoup de rasades sont faites dans les villes avoisinantes pour l’implantation de leurs supériorités. Tout ceci au détriment du commerce chez les jeunes civilisations grandissantes dans l’harmonie du respect. Il y avait maintenant des frontières qui séparaient les civilisations.
 
C’est à ce moment que l’équipage voit l’erreur faite et tente de la corriger. De là vient la civilisation choisie pour mettre fin à un peuple despotique. Par l’apparition d’Holog, pris pour un seul et unique, les aidant dans la reconquête de leurs terres, pour mettre fin à la cruauté sur la Terre. Les quelques survivants furent dispersés dans le désert et laissés à leur sort. Leurs mauvaises décisions les forcèrent à se retirer de la vie des gens. Cela n’a fait que grossir la rumeur d’un seul et unique chez ce peuple et commence une nouvelle escalade. Même le fait d’avoir pris la décision de laisser un membre d’équipage sur Terre pour reformer la civilisation, à leur second retour tout était encore à refaire.
 
C’est de là qu’est venue la décision pour eux de laisser sans surveillance les enfants créés du mélange des deux races. Que son cheminement devait malheureusement se faire de la même façon dont il y a des milliers d’années ! Ils auront tenté tant bien que mal d’enlever l’étape cruciale à l’évolution humaine, celle des guerres. Ce qu’ils savaient maintenant leur sautait au nez, depuis le début de la première civilisation c’est eux qui n’avaient pas compris. L’évolution d’une civilisation grandit plus vite par des conflits physiques que par des décrets bureaucratiques. La technologie vient du rendement à vouloir terminer un conflit le plus rapidement possible en infligeant le plus de pertes à l’ennemi pour finir victorieux.
 
Le plus difficile, pour le nouvel équipage, sera de se fondre dans les langages des civilisations pour ne pas s’imposer à une structure linguistique déjà établie et qui ne ferait que ralentir l’évolution de la civilisation. Il est impensable de ne pas faire la même erreur deux fois, celle de prendre une civilisation et d’en faire un exem