L Étrange Maison rouge
86 pages
Français

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L'Étrange Maison rouge , livre ebook

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Description

Voici une maison perdue dans la lande écossaise, dirigée par un clan dont les origines restent des plus obscures.
Pénétrez dans le monde terrible des Blackway où le meurtre est devenu le quotidien banal d'une famille rongée par les fantômes du passé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334022705
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-02268-2

© Edilivre, 2015
I Une vieille famille écossaise
Nous sommes le vendredi 1er mars 1850, il est huit heures du matin quelque part dans la lande écossaise. Une ombre épaisse sort d’une maison enveloppée dans le brouillard.
Cette ombre immense s’appelle George Blackway, un colosse d’un mètre quatre vingt quinze pour cent dix kilos, à la barbe fournie, à l’épaisse chevelure noire et aux yeux comme l’ébène. George Blackway est le deuxième du nom ; il est l’aîné de la famille. Il naquit en 1801 à Aberdeen par une nuit de tempête. Les anciens racontent que ce jour là les falaises s’écroulaient dans la mer tellement l’assaut des vagues était violent. Cet événement associé à sa naissance, plus au fait qu’il ne ressemble à aucun de ses frères engendra une certaine médisance par les habitants du coin… et aussi une grande crainte. Sa maison, qui auparavant était très petite fut agrandit par les différents travaux que leur père fit entreprendre, si bien qu’aujourd’hui elle s’impose sur quatre niveaux.
Il y a d’abord le sous-sol où se trouve une cave d’à peu près 150 mètres carrés. Cave dans laquelle George conserve plusieurs bouteilles de vin et surtout de whisky, car comme tout écossais qui se respecte il est un grand amateur de ce breuvage national. Ensuite, il y a le rez-de-chaussée où se trouve un hall d’entrée, un salon où trône une immense cheminée allumée pratiquement en permanence, été comme hiver, car la maison est très humide. Au rez-de-chaussée, se trouve également le bureau de George, une pièce richement décorée du style victorien où l’on trouve une imposante armoire dont il est le seul a avoir les clés, dans celle-ci sont rangés tous les papiers le concernant lui, son épouse et ses enfants.
Mais ce meuble cache en son sein un coffre où certains documents plus que compromettants doivent rester cachés aux yeux de la justice. Car si aujourd’hui les affaires de la famille Blackway sont parfaitement légales et honnêtes et cela depuis l’arrivée de George aux commandes, cela n’a pas toujours était le cas.
Au rez-de-chaussée se trouve aussi la cuisine, pièce ou George passa beaucoup de temps pendant les cinq premières années de sa vie. Au premier étage se trouvent les chambres des enfants, celles des parents ainsi que deux autres chambres ayant servit autrefois. Au deuxième et dernier étage se trouvent les chambres du personnel et une pièce qui sert actuellement de grenier. George est le seul membre de la famille à être resté en Écosse puisque ses deux frères Duncan et Phillip se sont installés en Angleterre et sa sœur Katherine quant à elle vit au Pays de Galles. Ils ont fait tous trois d’excellents mariages avec des gens bien nés, ce qui leur a permis d’augmenter leur fortune personnelle qui était déjà considérable du temps de leur père. Il avait légué par testament un million de Livre à chacun de ses enfants juste avant de mourir d’une crise cardiaque le 1er octobre 1848 à l’âge de 70 ans.
La maison est donc située à l’extérieur de la petite ville de Heaventown dans le nord de l’Écosse dans un lieu appelé maison rouge, baptisé selon de vieilles croyances absurdes dont George eut à peine vent.
En homme d’affaires avisé et en tant que grand propriétaire terrien et immobilier, George s’apprête donc à partir pour Londres toute une semaine afin de contrôler au plus près ses affaires. Ce matin là il fait un froid glacial, sa femme Elizabeth est inquiète à l’idée qu’il parte pour la semaine, même après quinze ans de mariage elle n’arrive toujours pas à s’y habituer.
II Des nuages noirs au dessus de maison rouge
Depuis quelques temps Elizabeth souffre de crises d’angoisse le soir avant de se coucher. Elle prétend sentir des odeurs inhabituelles et entendre des bruits peu communs et des chuchotements. Elizabeth est d’autant plus inquiète, que ces événements surviennent quand George n’est pas présent dans la maison.
Elle en arrive à se questionner sur sa propre santé mentale mais sans en parler à quiconque, il serait parfaitement ridicule d’inquiéter inutilement son entourage.
Elizabeth est une enfant du pays, ni bien née, ni mal née (au grand damne de Lady Mary, la mère de George qui la considère classique et sans saveur). L’épouse de George est une femme plutôt svelte, assez grande elle aussi et sa peau d’une grande pâleur laisse songer à une femme qui a peu vu le soleil.
Dans cette maison il y a deux enfants, Henry âgé de huit ans, un faux calme qui a déjà la réputation d’être calculateur. Il a hérité de son père sa chevelure et ses yeux noirs corbeau. La cadette Éléonore a six ans, c’est une solitaire un peu rêveuse ; sa peau est aussi blanche que celle de sa mère, parsemée de tâches de rousseur dénotant un quelconque héritage celtique.
Il y a aussi George-Albert le maître d’hôtel, Victoria la cuisinière et sa fille Lorraine qui est femme de chambre. Le personnel connaît George depuis son enfance, Victoria fut même la nourrisse de George, car Lady Mary, suite à la naissance de George était convalescente pendant plusieurs mois.
Au début Elizabeth crut que ces événements étaient provoqués par Victoria en guise de vengeance. En effet, la femme de George n’a jamais bien accepté le rôle trop important que le maître de maison lui donnait au vu de son statut, elle, une simple domestique.
Le premier matin après le départ de George, George-Albert arrive en courant et hurlant dans le salon, les bottes pleines de boue qu’il ne prend même pas la peine de retirer.
« Madame, Madame !! Où est Madame, il faut que je lui parle ! »
Elizabeth sort alors de la cuisine interpellé par ces hurlements.
« Mais que se passe-t-il donc George-Albert ? »
Le maître d’hôtel avait peine à reprendre son souffle, il transpirait à grosses gouttes et tremblait comme une feuille, la terreur se lisait dans ses yeux.
« Madame, ce que j’ai découvert ce matin en allant à la cave était horrible ! Le chien de votre fils Henry… … »
« Que se passe-t-il George-Albert ? Vous me faites peur ! » La coupa Elizabeth déjà fragilisée par ses crises nocturnes.
« Harry, son chien, je viens de le retrouver éviscéré et placardé sur la porte de la cave, oui Madame placardé comme on accroche une vulgaire affiche ! Lorsque je suis arrivé, la pauvre bête était encore en vie, suffoquant et couinant de douleur, j’ai du l’achever. Oh Madame c’était horrible ! »
Et sur ces mots George-Albert s’effondre dans les bras d’Elizabeth qui peine à le rattraper.
En apprenant cet horrible événement, Henry a une réaction bizarre, il semble presque joyeux. Sa mère est surprise, elle sait que Henry tient particulièrement à son chien.
Le même jour, Éléonore est retrouvée dans son lit par sa mère en pleine journée, chose qu’elle ne fait jamais. Celle-ci se tord dans tous les sens, et ce qui terrifie encore plus Elizabeth c’est que la pauvre enfant pousse d’horribles hurlements et tient des propos incompréhensibles.
A la fin de cette semaine George revient de Londres, dès son arrivée Elizabeth lui raconte les terribles événements qui avaient eu lieu pendant son absence. George bizarrement ne réagit pas.
Après lui avoir raconté ses malheurs, Elizabeth s’installe dans le salon pour prendre le thé tout comme George.
Soudainement on entend une violente dispute venant de la cuisine, c’est Victoria la cuisinière et George-Albert. Ils se disputent à propos des événements étranges survenus pendant la semaine, Victoria dit tout fort :
« c’est elle la sorcière » en désignant la maîtresse de maison. George-Albert lui enjoint de se taire.
« Non je ne me tais pas ! » répond-t-elle de ton hargneux. A ces mots George-Albert ne se contrôle plus et lui flanque une gifle si violente qu’elle en perd l’équilibre et s’écroule par terre de tout son poids en hurlant de douleur.
George accourt en entendant ce vacarme.
« Mais que se passe-t-il ici ? »
« C’est George-Albert » dit Victoria en faisant semblant de pleurer. « Ce sauvage m’a giflé ! » dit-elle en se relevant.
« Mais pourquoi donc ? » Répond George surpris par cette histoire.
– « Monsieur, Victoria insulte Madame », explique George-Albert un peu embarrassé. A ces mots George se tourna d’un coup sec en faisant grincer ses chaussures sur le plancher humide. Il fixe la servante d’un air cruel
« Est ce que c’est vrai ? »
Face à cette situation Victoria est très confuse.
« J’ai effectivement dit que c’était une sorcière ».
A la surprise générale, George éclate de rire
« Ma pauvre Victoria tu as une sacrée imagination » et l’incident fut clos.
III La Matriarche
Après avoir quitté la cuisine, George se dirige directement dans son bureau afin de lire les différents papiers arrivés pendant son absence. Dans le tas d’enveloppes il en remarque une en particulier.
« Tiens c’est étrange que Elizabeth ne m’ai pas parlé de cette lettre ». Se dit-il en reconnaissant l’écriture de sa mère sur l’enveloppe qu’il ouvre en premier. Dans cette lettre cette dernière lui annonce son arrivée pour le lendemain même. Après avoir lu le reste de son courrier, George quitte son bureau et retourne au salon où Elizabeth se trouve encore.
« – Pourquoi ne m’avez-vous pas annoncé cela dès mon arrivée » ? Demande George d’un ton sec en lui montrant la lettre.
« – Mais qu’ai-je oublié de vous annoncer mon cher ami » ? Répond Elizabeth.
« Il s’agit du courrier où ma mère annonce sa venue pour demain même ». « Surtout...

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