L Univers caché
350 pages
Français

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L'Univers caché , livre ebook

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Description

Une histoire qui aurait pu être, comme les autres.


Mais celle-ci n’est pas ordinaire... en fait elle n’est pas comme les autres !


L’histoire de l’impossible, pourtant tout semble comme une simple réalité d’une vie tranquille dans une jolie petite ville : celle de Saint-Bruno de Montarville située au Québec.


Tout va bien pour Ashleigh à l’aube de ses 18 ans et cependant tout va changer. Le passé va surgir, un évènement va tout bouleverser !


L’histoire de ce cristal posé sur une étagère depuis si longtemps.


Du grand père d’Ashleigh : Léon, de ses voyages et ces mystères avec une lettre laissée en héritage pour Ashleigh. Et cet étrange personnage Swap, venu de...


Mais quel va-t-être le futur d’Ashleigh et des autres...


Des moments palpitants, des moments d’angoisses, pour découvrir l’incroyable, entrevoir l’impossible au fin fond de l’univers, mais y a-t-il simplement un fond ? Ou une autre porte, pour un autre monde, un autre univers.


Tournez la page, poussez la porte de la maison d’Ashleigh. Laissez-vous glisser dans sa vie... Découvrez l’Univers caché.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 octobre 2018
Nombre de lectures 8
EAN13 9782414227815
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-22779-2

© Edilivre, 2019
Prologue
Une histoire qui aurait pu être, comme les autres.
Mais celle-ci n’est pas ordinaire… En fait, elle n’est pas comme les autres !
L’histoire de l’impossible, pourtant tout semble comme une simple réalité d’une vie tranquille dans une jolie petite ville : celle de saint-Bruno de Montarville située au Québec.
Tout va bien pour Ashleigh à l’aube de ses 18 ans et cependant tout va changer. Le passé va surgir, un évènement va tout bouleverser !
L’histoire de ce cristal posé sur une étagère depuis si longtemps.
Du grand père d’Ashleigh : Léon, de ses voyages et ces mystères avec une lettre laissée en héritage pour Ashleigh. Puis cet étrange personnage Swap, venu de… Mais quel va-être le futur d’Ashleigh et des autres… Des moments palpitants, des moments d’angoisses, pour découvrir l’incroyable, entrevoir l’impossible au fin fond de l’univers. Mais y a-t-il simplement un fond ? Ou une autre porte, pour un autre monde, un autre univers.
Tournez la page, poussez la porte de la maison d’Ashleigh et des siens puis laissez-vous glisser dans sa vie, celle d’Ashleigh, celle des habitants de la terre, votre planète.
Chapitre 1
L’univers caché.
– Ashleigh, Ashleigh debout, c’est l’heure dépêche-toi je me suis endormie.
Maman, de son timbre clair et chantant venait me sortir de la torpeur du sommeil.
Déjà 7h, j’avais passé ma nuit à lire, mes yeux s’étaient fermés sur le passage d’un nouveau chapitre.
Ma chambre d’un coup s’illumina d’un rayon de soleil qui projeta sur un cristal un reflet fantastique qui dura quelques dixièmes de seconde, je clignais des yeux me disant wouah suis mal réveillée et contaminée par le roman de ma lecture nocturne. Je regardais de nouveau le cristal posé sur l’étagère, mais plus rien, aucune lumière, aucun rayon éblouissant. J’avais rêvé, cela semblait pourtant tellement réel.
Vite, je jetais mon duvet de côté en faisant attention à ma petite peluche de nuit, ma copine de mes journées, ma complice et confidente : Comète une adorable Yorkshire complétement craquante. Elle me connaissait par cœur, tout comme moi je savais d’elle plein de détails qui faisait que nous étions la paire : 2 acolytes.
Je décollais de mon lit en lui faisant très vite quelques caresses, puis tout en ouvrant la fenêtre afin de découvrir les senteurs du matin levant, je regardais fugitivement mon cristal, il était superbe, d’une luminescence très spéciale. Je n’avais jamais remarqué ses scintillements. Quelque chose m’attirait vers lui, mais je n’avais pas le temps. Mes cours de dessins ne m’attendraient pas et je devais foncer sinon le prof me chaufferait les oreilles. Je détestais ses cris et ses paroles agressives. Je ne pouvais supporter son langage mais il avait un talent, le seul, c’était de développer votre sens de création dans nos ébauches de dessins, de peintures. Ses esquisses étaient tellement différentes du personnage que parfois je me demandais si c’était vraiment lui le signataire. Lorsque son fusain glissait sur la toile, vous aviez le sentiment que sa main tournait comme un patin sur la glace.
Zut, je rêve et le temps passe-passe, je pris une douche tiède puis froide pour réveiller définitivement tous mes sens puis j’enfilais un jean et un teeshirt.
Un dernier coup d’œil à ma chambre pour voir si tout était correct. Mon regard s’attarda de nouveau sur mon cristal et là, encore, je remarquais un halo qui nimbait celui-ci d’un brouillard bleu pale, très pale une espèce de manteau d’aspect cotonneux. Bizarre, je me demandais ce que cela pouvait être mais je n’avais pas le temps il fallait vraiment que je fonce.
– Maman maman, je file, pas le temps de me poser j’ai avalé mon café au lait avec mes céréales, j’emporte une pomme.
– Ashleigh, ma chérie, je suis désolée, je me suis endormie mais hier soir nous sommes rentrés si tard avec ton père. Nous avons passé une excellente soirée, je te raconterais… Dis Ashleigh, surtout mange ta pomme, tu promets ?
– D’accord maman, ne t’inquiète mais n’oublies pas ! J’ai 17 ans je ne suis plus un bébé. Je file l’autobus ne va pas m’attendre, bisousss. Je t’aime maman.
– Moi aussi je t’aime allez file.
Mon sac sur l’épaule, je dévalais les marches du perron, passais au pas de course le portillon et d’un bon footing, je parcourais les 500 mètres qui me séparaient de l’arrêt de bus.
C’était temps ! Ouf, je voyais au loin mon autobus arriver. Soulagée, j’avalais à grande bouffée l’oxygène, cet air pur et frais du matin. Pliée, appuyant mes mains sur mes genoux, je reprenais mon souffle.
– Bonjour m’zelle Ashleigh, comment vas-tu ? Tu as les joues bien colorées ce matin, héhé on est en retard et le footing du matin te va drôlement bien !
Le chauffeur de l’autobus, monsieur Claude me connaissait déjà depuis si longtemps. Certainement depuis mes 6 ans, alors pour moi il était comme un gentil papy qui s’approchait des 60 ans. Un peu rond, des yeux bleus très clair, de belles moustaches : des bacantes bien roulées et retournées sur les extrémités. Oui, il me faisait souvent sourire. Ses moustaches lui donnaient l’air d’un personnage sorti des années 30. Son air jovial vous donnait envie de vous assoir près de lui et d’écouter toutes ces mésaventures de presque 40 ans de carrière. Quel personnage ! Je l’aimais ce presque papy.
– Bonjour monsieur Claude, ça va bien, merci et vous ? Oui, ce matin maman a oublié le réveil, j’ai négligé d’enclencher le mien. Puis je préfère entendre maman me réveiller… J’en profite, car bientôt mes études me feront décoller du nid douillet.
– Oui tu as raison, moi je vais bien, puis comment ne veux-tu pas que ça aille ? Regarde ce beau soleil, n’est-ce pas magnifique ! Va t’asseoir, 30 mm debout ne vont pas soulager tes jambes du footing matinal.
Je m’affalais sur la banquette en simili gris bleuté, un faux cuir, une imitation pas très chère et pas très résistante, ce qui expliquait l’état miteux de quelques-unes. Vraiment, elles commençaient à être plus qu’usées par les maltraitances de nos assises répétées.
J’entendais au loin monsieur Claude ressasser que bientôt il n’allait plus me voir, je percevais sa peine. Je réalisais tout à coup, si pour moi c’était formidable d’entrer dans l’univers des adultes, de l’autre côté des personnes que j’aime et qui m’aiment, elles, elles ne me verraient presque plus…
J’étais bercée par le mouvement de l’autobus. Des suspensions douces transformaient ces 30 minutes en repos ou rêveries. Mes pensées flottaient au gré des douces oscillations du bus.
Nous allions passer sur le pont qui enjambait la voie rapide nous amenant à Montréal. J’allais voir de très loin notre maison. Je vivais depuis ma tendre enfance, ici à Saint Bruno de Montarville rue Cadillac. J’aimais ma ville. Une petite municipalité du Québec située sur le flanc ouest du mont Saint-Bruno, une des collines montérégiennes de la Montérégie. Notre devise « Fier de nos traditions ». Je me sentais bien dans cette région. L’hiver, je m’éclatais avec mes amis, mes parents à la montagne de Saint-Bruno. Il y là, une station de sports de glisse, mais aussi des kilomètres de sentiers de marche et de ski de fond qui sillonnent le Parc national du Mont-Saint-Bruno. Et aussi le Vieux-Moulin, un moulin à eau construit en 1725 à l’époque de la seigneurie de Montarville, j’adorais m’y balader, m’y ressourcer.
Depuis 2011, le vieux-moulin accueillait les visiteurs dans un confortable salon de thé où l’on pouvait savourer des cafés très spéciaux, des thés parfumés comblant nos papilles gustatives et des boissons fruitées, poussées par des viennoiseries, gourmandes. Décidemment ma vie ici n’était que du bonheur.
Mon grand-père paternel, Léon, m’avait appris une tonne de choses.
Il m’avait initié au ski de fond, de glisse, au patin et tellement d’autres choses…
Hélas, la maladie l’avait emportée, me privant d’un adorable papy. Souvent mes pensées repassaient le film de nos fous-rires et aussi lorsqu’il me protégeait des foudres méritées de papa, lors de mes grosses bêtises. Comme un jour où j’avais fermement décidé d’utiliser la colle de dessinateur de mon papa. Colle liquide de précision, une bonne colle de professionnel assez couteuse. J’avais l’interdiction de l’utiliser, alors pour éviter la tentation, papa l’avait placée tout en haut d’un immense placard. Une chaise ne suffirait pas à l’atteindre, certes non. Alors véritable garçon manqué, je ne me démontais pas pour un “petit” obstacle. J’entrepris d’escalader étagère par étagère. Mes pieds se crispaient de douleur à chaque niveau tellement l’angle était agressif. Puis craaacc, aie aie aie. Mes petites mains eurent beau vouloir freiner la chute, rien n’y fit. Je m’étalais lamentablement sur le revêtement du sol, un linoleum granuleux. Horreur dans cette chute “mémorable” le pot de colle en verre s’enfuit de ma main comme propulsé et s’éclata avec violence sur le sol projetant à qui voulait en recevoir de ce liquide marron clair gluant et… collant. La belle bibliothèque de papa en était maculée, la chaise, le sol et pire encore, la tapisserie et moi inévitablement.
Imaginez un peu, la colère de mon papa. Papy Léon réussit à me sauver d’une punition que je jugeais en tant qu’enfant injuste. Mon cher et tendre papy comme je t’aimais, et comme je t’aime encore dans mon jardin secret…
Mes yeux s’alourdirent par le manque de repos. Je repensais à ma matinée. Ce réveil brutal et… le cristal, mon cristal. C’est tout de même bizarre ce reflet. Non non ce n’était pas un reflet, j’en suis certaine. J’avais bien vue, il faudra que je regarde de plus près si je n’ai pas fait tomber de la peinture s

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