La Découverte d Elivol
482 pages
Français

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La Découverte d'Elivol , livre ebook

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Description

Justin, jeune homme sportif plein de rêves et d'humour, se retrouve à son corps défendant dans un monde inconnu de tous sauf de lui puisqu'il aimait l'arpenter en pensée. Il y découvre qu'il y était attendu afin de faire face à un ennemi décidé à réduire ce monde en esclavage. Pour accomplir sa mission, il peut compter sur sa magie, ses capacités physiques, mais surtout sur trois amis présents à ses côtés en toutes circonstances. Il connaîtra également un amour inconditionnel qu'il imagine impossible.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334007016
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00699-6

© Edilivre, 2015
Justin
Justin s’ennuyait ferme. La philosophie n’était vraiment pas sa matière préférée. Franchement, discuter pendant des heures pour savoir si une femme est plus attirante en robe ou en pantalon ne faisait pas partie de ses préoccupations premières. Pour lui, les filles étaient toutes plus ou moins attirantes que ce soit en pantalon ou en robe. A presque dix-sept ans, il serait dommage qu’il ne s’en soit pas aperçu, d’autant qu’il était assez joli garçon et que ces demoiselles s’arrangeaient assez souvent pour attirer son regard.
C’était un jeune homme qui mesurait un bon mètre quatre-vingt-cinq. Sans être très grand, il était quand même assez impressionnant, d’autant qu’il faisait partie de ces sportifs accomplis avec des épaules carrées et les muscles en proportion. Ses cheveux qu’il portait relativement longs étaient d’un brun soyeux, brillants et légèrement bouclés. Ce qui ressortait étonnamment dans son visage, c’était ses yeux gris acier qui, le plus souvent, pétillaient d’humour.
Le sport, ça c’était son truc. Il ne brillait pas particulièrement dans une discipline, mais il adorait le sport en général. Il faisait beaucoup de jogging, car il disait que ça lui donnait la résistance nécessaire pour supporter ceux qu’il appelait les « empoisonneurs ». La gymnastique l’attirait comme la lumière un papillon. Il faisait beaucoup de musculation pour pouvoir faire les exercices imposés aux anneaux, au cheval d’arçon,… Il trouvait que les muscles développés pour ce sport rendaient les gymnastes physiquement parfaits. Il était assez partisan de la formule : un esprit sain dans un corps sain. Il rejetait en bloc tout ce qui sortait de cette maxime (tabac, alcool et drogues n’étaient pas pour lui).
Il y avait un sport qui l’attirait plus que les autres, c’était le tir à l’arc. Il lui permettait de se vider la tête en même temps que le corps. C’est un sport qui nécessite une grande concentration et qui n’admet pas que l’archer se laisse distraire par des fadaises ou la cible sera manquée. A la place d’une cible marquée de ronds concentriques, il aimait s’imaginer qu’il allait tirer un cerf, un ours ou un autre animal sauvage. Il se projetait dans un monde où les armes modernes n’existaient pas, où la chasse se faisait avec un arc et un couteau, uniquement pour se nourrir, et non avec un fusil.
En dehors du sport, Justin était un élève sérieux. Il avait de très bons résultats en math. ainsi qu’en sciences. Si en français ses efforts n’étaient pas aussi bien récompensés, il restait malgré tout largement au-dessus de la moyenne. Son seul point noir, la philo ! Rien à faire cette matière n’arrivait pas à capter son attention.
Ceux qu’il appelait les empoisonneurs étaient en fait sa bande de copains. Il faut dire qu’ils avaient le chic pour débarquer ou pour appeler au moment où il avait la possibilité de s’adonner à sa passion. Ils étaient quatre, mais deux d’entre eux étaient ses plus chers amis car il les connaissait depuis le berceau. Il y avait Rémy, pas très grand, brun, un peu replet toujours le sourire aux lèvres malgré sa grande timidité et Thomas un grand échalas châtain, tout dégingandé, la blague facile et la vanne encore plus.
A leur entrée au lycée, deux autres garçons sans doute attirés par leur bonne humeur, sont venus se rattacher à leur trio. Il y avait Romain, d’un blond cendré et du même format que Justin (mais sans la musculature), ainsi que Thierry qui lui tirait plutôt sur le roux. A leur arrivée, ils étaient, eux aussi inséparables.
Justin aimait beaucoup ses amis, mais ce qu’il recherchait le plus souvent c’était la solitude. Lorsqu’il arrivait à se libérer une heure ou deux, il s’isolait dans un coin secret à lui dans les bois, et s’adonnait à un exercice qu’il affectionnait particulièrement : le rêve. Il ne dormait pas, non, il pénétrait dans un monde imaginaire connu de lui seul. De même qu’au tir à l’arc il s’imaginait chasseur, il se créait un monde où la technologie n’existait pas : pas d’électricité, pas d’arme à feu, pas de voiture… Il s’inventait dans des situations où il se déplaçait à cheval, habillé comme Thierry la Fronde, en tant que messager personnel d’un roi ou à la poursuite d’un groupe de bandits de grand chemin et bien d’autres encore. Ces instants de pur bonheur pour lui ne duraient jamais assez longtemps et ne revenaient pas assez souvent.
Pourtant, le bonheur n’avait pas beaucoup frappé à sa porte. A l’âge de 10 ans, il avait été placé dans une famille d’accueil qui habitait non loin de chez lui. Ses parents avaient profité d’une invitation de Rémy à leur fils de passer le weekend d’Halloween chez lui à se gaver de films d’horreur et de confiseries, pour s’offrir deux jours au bord de la mer, en amoureux. Sur le chemin du retour, un chauffard doublé d’un ivrogne avait grillé un stop et percuté la voiture de ses parents à une vitesse hallucinante. Le choc fut tel que la voiture fut projetée de l’autre côté de la route, partit en tonneaux, passa par-dessus la barrière de sécurité et dévala la falaise que la route longeait. Le chauffard se retrouva en prison, y resta un an tandis que lui avait définitivement perdu ses parents.
La famille dans laquelle il fut placé, était assez sympa. Sans être débordant d’amour, le couple l’avait bien encadré. Ils l’avaient aidé à faire son deuil et à reprendre de l’ascendance sur sa vie. Justin avait pâti de ce manque d’amour, malgré qu’ils lui apportaient un bon soutien et lui fournissaient tout ce dont il pouvait avoir besoin. Un jour qu’il se sentait vraiment mal, il leur demanda pourquoi ils ne l’aimaient pas, se demandant si ça venait de lui et s’il pouvait y changer quelque chose. Ils lui expliquèrent qu’ils avaient beaucoup aimé les premiers orphelins qu’ils avaient recueillis mais que, soit ils s’étaient enfuis, soit ils s’en étaient allés à leur majorité. Dans les deux cas ils n’ont jamais plus donné de nouvelles et ils en avaient été profondément meurtris. Depuis, ils préféraient garder une certaine distance et se forgeaient une carapace pour éviter ce genre de déconvenue. C’est à partir de ce moment-là que Justin se mit à « rêver ».
Nouveau Monde
Un jour de vacances scolaires, il put s’isoler un moment sous un grand chêne lui procurant l’ombre bienfaisante de son feuillage, atténuant les trop chauds rayons du soleil d’été de ce début d’après-midi. A peine avait-il esquissé la vision de son monde, qu’il se retrouva couché sur le ventre en plein bois à côté d’une jeune fille d’environ quatorze ans, blonde comme les blés et qui tremblait de peur.
Il regarda de tous côtés, complètement décontenancé. Il se pinça ce qui lui fit mal, s’ébroua, rien n’y fit, il resta sur place. Il n’avait jamais imaginé ça, donc cette situation ne venait pas de lui. Il regarda la fille et lui demanda :
– Qui es-tu ? Et comment m’as-tu fait venir ici ?
– Shutt ! Ils vont t’entendre…
– Qui ça ? chuchota-t-il.
Elle pointa du doigt un endroit de la forêt où le regard de Justin découvrit trois hommes armés d’épées qui semblaient chercher quelque chose ou quelqu’un…
– C’est après toi qu’ils en ont ? demanda Justin.
La jeune fille acquiesça d’un signe de tête. Justin la prit par la main et avec un doigt sur la bouche lui imposant le silence, il l’emmena un peu plus loin dans un fourré rempli de ronces qu’il écarta de la main pour la mettre à l’abri. Une fois bien au milieu, il lui dit de ne pas bouger et il rabattit les ronces qu’il venait d’écarter. Il attrapa une branche détachée d’un arbre qu’il balaya derrière eux et toutes les traces de leur passage disparurent.
Justin hésitait. Devait-il attendre sans rien faire qu’ils se rendent compte qu’il n’y avait plus rien à trouver ou intervenir ? L’un d’entre eux boitait et se trouvait très à la traine des deux autres. Il lui serait facile de l’assommer avec une pierre ou un rondin de bois pour lui prendre son épée. Le problème c’est qu’il ne saurait pas s’en servir. Il n’en avait jamais eu entre les mains hormis dans ses rêves. Le boiteux entendant sans doute un bruit derrière lui se retourna brusquement. Les deux autres, alertés par le brusque mouvement lui jetèrent un regard interrogateur auquel il répondit :
– C’est rien, juste un lapin qui est sorti de son terrier.
Ils reprirent leurs recherches. L’écart entre les deux premiers et le boiteux s’accentua encore. Justin prit sa décision. Lorsque le boiteux s’était retourné, Justin avait vu qu’il portait un arc sur son dos. S’il ne savait pas se servir d’une épée, il savait se servir d’un arc et là il n’avait plus peur. Il s’approcha donc en catimini de son objectif, une grosse pierre à la main.
Il profita d’un des arrêts que celui-ci faisait de temps en temps afin de rechercher des traces, pour s’approcher au plus près. Pendant que de la main droite il donnait un grand coup de pierre sur la tête de son ennemi, de son bras gauche il rattrapait le bonhomme pour qu’il ne tombe pas dans un bruit de fin du monde et n’alerte ses copains. En deux temps trois mouvements, il retira l’espèce de cape que l’autre portait en guise de manteau et l’enfila. Il lui retira également sa ceinture d’épée dont il se ceignit les hanches et surtout attrapa son arc. Vu de loin, affublé ainsi et légèrement courbé, il pouvait passer pour l’homme qu’il venait d’assommer. L’arc était beaucoup plus ordinaire que celui qu’il utilisait dans son club, mais l’utilisation restait la même. Il fallait encocher une flèche, bander son arc et tirer. Ce qu’il fit aussitôt. Le premier homme tomba atteint au ventre. La seconde flèche n’atteignit pas le dernier homme qui réussit à l’éviter d’u

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