La Folie mortelle du sud
226 pages
Français

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La Folie mortelle du sud , livre ebook

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Description

Les hommes meurent d’un mal mystérieux mais les femmes survivent. Une peur atavique ressurgit du fond des âges. La survie de l'espèce est menacée et aux Etats-Unis, berceau de l’épidémie, le pouvoir est en crise. Cependant, comme toujours, certains cherchent à profiter de la situation...

Pour sauver l’humanité, le professeur Bloomfeld et son équipe travaillent à la recherche d’un remède.

Pour retrouver les responsables, Alex Covas, directeur des enquêtes criminelles au FBI, et Laura Mac Scaraugh, une séduisante journaliste, mènent l’enquête...

Homo hominis lupus est... Cette fois, c’est par le biais du roman que Boris Canutchef nous confronte à nos propres démons...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 décembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334056083
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-05606-9

© Edilivre, 2016
Citations


La folie des hommes les conduira peut-être à leur perte.
Les erreurs qu’ils commettent, inévitablement, conjuguées à la cupidité et à la soif de pouvoir de certains d’entre eux, peuvent avoir, à tout moment, des conséquences redoutables, à l’échelle de la puissance qu’ils ont acquise sur la Terre, désormais entre leurs mains.
Cette histoire fictive s’inspire de faits réels…
1 Un mardi matin du mois de mai dernier, à l’hôtel Lafayette square Sofitel, Washington DC…
La journaliste Alexandra Aubert, nouvelle coqueluche de la télévision française, et son assistant, ont pris leur petit-déjeuner tôt. Ils veulent profiter de cette belle matinée de printemps pour faire une balade autour du parc de la Maison Blanche. Bob, le caméraman, a préféré rester au lit un peu plus longtemps pour récupérer du voyage. La « prod » les a choyés : le Lafayette square Sofitel est l’un des plus beaux hôtels de Washington. L’équipe prépare, pour l’émission d’Alexandra « La face cachée », un reportage-documentaire sur l’extraordinaire affaire de la Folie Mortelle du Sud qui a failli, quelques années plus tôt, bouleverser l’histoire de l’humanité…
A 9h30, l’équipe se retrouve, pour faire le point au bar de l’hôtel. Les journalistes ont déjà exploité, à Paris, leur abondant fonds d’images d’archives. Ils sont venus aux Etats-Unis pour interviewer plusieurs personnalités impliquées dans l’affaire. Trois d’entre elles résident dans la métropole de Washington, à Washington-DC ou à Arlington, sur l’autre rive du Potomac. Le commodore John Pitts, de l’Etat-Major de l’US Navy, a vécu personnellement la genèse des évènements. Le département de la défense ayant autorisé le reportage, Christophe, l’assistant d’Alexandra, a pris rendez-vous avec lui, en début d’après-midi, au Pentagone. Ce sera la première fois qu’il s’exprimera publiquement sur le sujet… Le sénateur Peter Cheney, qui était à l’époque conseiller à la Maison Blanche, a coordonné les missions fédérales liées à l’affaire. Il a accepté de recevoir les journalistes, demain mercredi, en début de matinée, à son bureau du Sénat, au Capitole… L’interview d’Alex Covas, à l’époque directeur-adjoint du FBI et responsable de l’enquête, se déroulera en deux temps : deux heures mercredi après-midi, puis jeudi en fin de journée, au siège de la DEA 1 dont il est aujourd’hui deputy administrator… Enfin, l’équipe prendra l’avion pour San Francisco où elle doit rencontrer le docteur Steve Basset, directeur du département des pathologies de l’Institut des Maladies Neurodégénératives de Californie, qui était encore récemment présidé par le professeur Prusiner, prix Nobel de médecine. Steve Basset a été le bras droit du professeur Bloomfeld, lui-même chargé par le gouvernement de diriger les travaux scientifiques sur la Folie Mortelle du Sud. Le rendez-vous est encore à confirmer vendredi dans la soirée ou, plus probablement, samedi matin… En tout cas, le retour en France est prévu samedi, à 7h PM eastern time, sur un vol American Airlines, de San Francisco-International Airport à Londres-Heathrow, où ils arriveront, en principe, dimanche en début d’après-midi. Puis un vol British Airways les ramènera à Paris-Charles de Gaulle. Finalement, mise à part la matinée de jeudi, le programme ne leur laissera pas beaucoup de temps libre…
L’après-midi même, l’équipe, impatiente de commencer son travail, parfaitement au point et munie de ses accréditations, se présente à l’heure convenue, au contrôle du Pentagone, où se trouve le siège du SECNAV, le commandement général de l’US Navy. Elle est aussitôt prise en charge par un officier de la Pentagon Force Protection Agency spécialement désigné pour l’accueillir, faciliter le contrôle de sécurité des journalistes et de leur équipement et les accompagner au Département de la Marine où les attend le commodore Pitts qui les reçoit, en bon militaire, à 14h30 précises.
Après les présentations et remerciements d’usage, Alexandra et ses collaborateurs enregistrent la première séquence américaine de leur émission…
1 . Drug Enforcement Administration, l’agence fédérale de lutte contre la drogue.
2 Ce mardi après-midi, dans le bureau du commodore Pitts au Pentagone, Comté d’Arlington…
Le commodore Pitts raconte :
« C’était il y a neuf ans mais je me rappelle ces évènements comme si c’était hier. Ils sont à jamais gravés dans ma mémoire… Nous étions en mission d’entraînement tactique et de surveillance dans le Pacifique. Notre bâtiment, l’USS Washington, un destroyer lance-missiles de 155 mètres de long et 9 200 tonnes de déplacement, appartenant à la 3ème Flotte des Etats-Unis, avait accosté, le samedi 9 avril, à la base américaine de Yokosuka, quartier général de la 7ème Flotte, à l’entrée de la rade de Tokyo. Nous avons ravitaillé, rangé et briqué le navire. Puis, le 11 en fin d’après-midi, nous sommes allés mouiller à l’invitation des autorités portuaires, sous grand pavois, à Tokyo même, dans une zone réservée, devant Koto. Une délégation d’officiers généraux de la marine japonaise était attendue à bord le lendemain, avec l’amiral Rodney, commandant de la 7ème flotte, et l’attaché militaire américain. Au programme : prise d’armes, briefing sur la politique stratégique, visite du bâtiment et déjeuner avec les officiers supérieurs… Depuis la fin de l’occupation du Japon par les Etats-Unis en 1952, la coopération militaire est très étroite entre les deux pays. A jamais marqués par Hiroshima, les japonais sont profondément pacifiques. Mais leurs dirigeants ont entrepris, concrètement, de renforcer leurs moyens de défense, en particulier leurs forces navales, vis-à-vis de la Chine et face à la menace potentielle des missiles nord-coréens. De son côté, la marine américaine s’est redéployée entre l’Atlantique et le Pacifique depuis la fin de la guerre froide et appuie par sa présence la politique de défense des japonais… La mission s’annonçait agréable d’autant que le mois d’avril est, dans la région, la saison des cerisiers en fleurs qui adoucit les mœurs des tokyoïtes pratiquant le hanami 2 …
Il était environ 7h heure locale, ce matin du 12 avril. J’étais de quart sur la passerelle. En buvant mon café, je profitais de la quiétude du moment, absorbé par le spectacle du jour naissant sur la rade, au Pays du Soleil Levant. Tokyo s’éveillait et s’apprêtait à entrer dans une frénésie laborieuse… Soudain, le contre-amiral Jefferson, « pacha » du navire, fit irruption sur la passerelle, paraissant un peu stressé :
« – Bonjour Pitts. Je prends le commandement. Mettez l’équipage en état d’alerte deux. Je veux tous les hommes à leur poste dans cinq minutes ! »
« – Bien Monsieur. S’agit-il d’un exercice ? »
« – Faites ce que je vous dis, Pitts, et préparez-vous à appareiller ! »
« – Mais, Monsieur… »
« – Faut-il vous le répéter, capitaine ? »
« – Non, Monsieur. A vos ordres ! »
Je lançai l’alerte et transmis, à l’officier mécanicien de quart, l’ordre de mettre les moteurs en marche. Presqu’aussitôt, l’homme de barre et l’officier navigateur s’annonçaient à leurs postes, comme à la manœuvre. Le commandant, calé dans son fauteuil, prit le micro et s’adressa à l’équipage :
« – Ici votre commandant. Ceci n’est pas un exercice. Nous avons une mission à remplir. Je compte sur chacun de vous. Soyez dignes de la marine des Etats-Unis ! » Puis, s’adressant à moi :
« – Appareillez, quittez la rade, passez Tateyama puis prenez au 140, vitesse 25 nœuds. Je vous communiquerai un nouveau cap quand nous serons sortis des eaux territoriales japonaises. Faites armer deux Tomahawks ! »
A cet instant précis, William Bradley, le second, fit irruption sur la passerelle, en finissant d’ajuster son uniforme, manifestement pas très bien réveillé…
« – Dick, c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Où sont les ordres ? »
« – Retourne te coucher, Billy, tu n’es pas en état. Je m’occupe de tout ! »
« – Mais… Rodney, et les Japonais ? »
« – On se contrefout des japonais. Si tu veux rester là, ferme ta gueule ! Sinon, quitte la passerelle ! »
« – Mais, bon Dieu, Dick, dis-moi au moins ce qui se passe ! »
Sans répondre, Richard Jefferson introduisit sa clé dans le boîtier de contrôle du calculateur de lancement des missiles nucléaires et composa un code sur le clavier. Puis, me tendant une feuille de papier, il m’ordonna :
« – Capitaine, programmez ces coordonnées, je vous prie ! »
Tout s’est enchaîné alors très vite. J’étais déstabilisé. J’ai protesté :
« – Mais, Monsieur, ce n’est pas la procédure ! », tandis que Bradley s’est mis à hurler en dégainant son arme de service :
« – Tu es devenu fou ! Je ne te laisserai jamais faire ça ! »
Mais, avant qu’on ait eu le temps de réaliser ce qui se passait, Jefferson avait saisi son Beretta et tiré sur le Second sans sommation. Touché au bras gauche, Bradley riposta aussitôt par réflexe, sans ajuster son tir, tuant accidentellement le pacha d’une balle en plein cœur…
Bradley s’est relevé, en état de stupeur. Il a récupéré quelques instants puis il a retiré avec précaution la clé du boîtier de contrôle nucléaire et l’a fourrée dans sa poche. Pendant que j’appelais le médecin, et tandis que le capitaine Murdock se présentait à son tour sur la passerelle, Bradley s’est emparé du micro pour s’adresser à l’équipage :
« – Ici, le capitaine de vaisseau William Bradley. Je m’adresse à l’équipage. J’ai le regret de vous informer que notre commandant, le contre-amiral Jefferson, vient d’être victime d’une crise cardiaque qui le rend inapte à assumer le commandement. Je prends, à partir de cet instant, la respon

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