La Malediction des dragensblot
156 pages
Français

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La Malediction des dragensblot , livre ebook

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Description

75e roman publié par Anne Robillard !
Leur geôlière, Sortiarie, se doute de la présence de Samuel au château, Esther, Isabel et Andrew cherchent des endroits où ils pourraient le cacher. Cependant, la sorcière a plus d'un tour dans son sac et fait une offre qui pourrait s'avérer très difficile à refuser pour l'un de ses prisonniers.
Pendant ce temps, Samuel poursuit ses visites dans le passé de ses ancêtres à la recherche de celui d'Ulrik. Cette fois, il se retrouvera au beau milieu d'une bataille qui a eu lieu pendant la Deuxième guerre mondiale et ensuite, dans un monastère du Moyen Age où il fera une rencontre des plus perturbante…

Informations

Publié par
Date de parution 13 décembre 2019
Nombre de lectures 25
EAN13 9782924442715
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Déjà paru dans la même collection :
La malédiction des Dragensblöt, tome 1 - Le château
La malédiction des Dragensblöt, tome 2 - Thorfrid et Brynjulf

À paraître dans la même collection :
La malédiction des Dragensblöt, tome 4
Esther et Isabel

À ce jour, Anne Robillard a publié près de soixante-quinze romans.
Parmi eux, les séries cultes Les Chevaliers d’Émeraude, Les héritiers d’Enkidiev et Les Chevaliers d’Antarès, la mystérieuse série à succès A.N.G.E. , les livres fantastiques Les Chevaliers d’Épées,
Qui est Terra Wilder ? et Capitaine Wilder,
la série surnaturelle Les ailes d’Alexanne,
la trilogie ésotérique Le retour de l’oiseau-tonnerre,
la série rock’n roll Les cordes de cristal
ainsi que plusieurs livres compagnons et BD.
Ses œuvres ont franchi les frontières du Québec et font la joie de lecteurs partout dans le monde.
Pour obtenir plus de détails sur ces autres parutions, n’hésitez pas à consulter son site officiel et sa boutique en ligne : www.anne-robillard.com / www.parandar.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : La malédiction des Dragensblöt / Anne Robillard.
Noms : Robillard, Anne, auteur. | Robillard, Anne. Clara et Lionel.
Description : Sommaire incomplet : tome 3. Clara et Lionel.
Identifiants : Canadiana 20190017228 | ISBN 9782924442 708 (vol. 3)
Classification : LCC PS8585.O3257 M35 2019 | CDD C843/.6—dc23


Wellan Inc.
C.P. 85059 – IGA
Mont-Saint-Hilaire, QC J3H 5W1
Courriel : info@anne-robillard.com
Illustration de la couverture : Aurélie Laget
Mise en pages et typographie : Claudia Robillard
Révision et correction d’épreuves : Annie Pronovost
Distribution : Prologue
1650, boul. Lionel-Bertrand
Boisbriand, QC J7H 1N7
Téléphone : 450 434-0306 / 1 800 363-2864
Télécopieur : 450 434-2627 / 1 800 361-8088
© 2019 Wellan Inc. Tous droits réservés
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2019
« Là où se trouve une volonté, il existe un chemin. »
— Winston Churchill
CHAPITRE 1
L a Grande-Bretagne n’était pas la seule nation à être tombée sous le charme du premier tome des aventures de Samuel Andersen. Tous les pays desservis par le distributeur de Jarsdel & Raynott l’avaient accueilli avec beaucoup d’enthousiasme.
Cette frénésie découlait, d’une part, de l’excellente plume d’Esther Thompson, qui utilisait un charmant style vieillot, et, d’autre part, de sa magie. Elle avait enchanté les romans de son descendant pour s’assurer qu’ils plairaient à tout le monde. Ainsi, Samuel jouirait d’un important coussin financier lorsqu’il reprendrait son ancienne vie. Si Esther écrivait en son nom, c’était non seulement pour le remercier des efforts qu’il déployait pour libérer les fantômes du château, mais aussi pour se faire plaisir. En raison de la malédiction, elle avait dû autrefois renoncer à tous ses rêves afin de prendre soin de sa mère malade et gagner sa vie comme bonne. Grâce à Samuel, elle pouvait maintenant réaliser le plus important d’entre eux avant de monter au ciel.
Partout, les exemplaires d’ Anwen, la délaissée, s’étaient vendus comme des petits pains chauds. Oliver Jarsdel avait dû demander à Adley Carlisle, de Carlisle Printers & Sons, d’imprimer des milliers d’exemplaires supplémentaires. Il devinait déjà que la sortie du deuxième tome susciterait la curiosité de nouveaux lecteurs. Pour un homme qui venait tout juste d’entamer sa carrière d’écrivain, Samuel impressionnait même les critiques. Jarsdel n’arrêtait pas de recevoir des demandes de traduction de l’œuvre dans toutes les langues. Il les transmettait au fur et à mesure à son avocat pour qu’il rédige les contrats requis.
Harold Southey, qui avait organisé un lancement monstre pour le premier ouvrage du musicien, aurait dû être fou de joie devant ce succès phénoménal, mais il continuait d’être obsédé par les étranges événements qui s’étaient produits dans sa librairie, ce jour-là. Alors, dès le lendemain, il avait contacté des spécialistes en effets spéciaux. Il voulait qu’on lui explique d’où provenaient les flammes qui étaient sorties des torches du décor du château érigé au milieu de la librairie ainsi que les ombres chinoises qui étaient apparues dans ses fenêtres pourtant opaques.
L’équipe de Finley Denholm s’était donc présentée après la fermeture le surlendemain afin de pouvoir travailler sans incommoder les clients. Le gérant les fit entrer par la porte arrière de l’immeuble.
– Merci d’avoir répondu aussi rapidement à mon appel, monsieur Denholm, le salua Southey en lui serrant la main.
– Vous avez eu beaucoup de chance, car nous sommes entre deux gros projets.
– Dans ce cas, doublement merci.
– Avez-vous des images de ce dont vous m’avez parlé au téléphone ?
– Suivez-moi, je vous prie.
Les trois hommes et les deux femmes furent installés dans la salle des employés, où se trouvait un écran géant. Southey fit immédiatement jouer les petites vidéos tournées par ses employés le jour du lancement.
– Et vous dites que personne n’a installé de projecteurs ou de becs de gaz sur ce décor ? demanda Denholm.
– Absolument personne. D’ailleurs, je ne l’aurais jamais permis, puisqu’il est en carton.
– Pourrais-je le voir ?
– Certainement. Il est resté devant la table où nous avions empilé les romans de monsieur Andersen. Elle est vide en ce moment, car le livre est déjà en réimpression. Vous pourrez y déposer votre équipement.
L’équipe se mit tout de suite au travail. Les techniciens commencèrent par examiner minutieusement le château lui-même. Si des sorties de gaz ou toute autre tuyauterie y avaient été accrochées, ils en auraient trouvé des traces dans le carton. Or ils n’y virent rien de tel. Ils passèrent ensuite toute la librairie au peigne fin avec des appareils dignes d’un film de science-fiction. Southey les observait en silence, les doigts croisés dans le dos. Au bout de deux heures, Denholm revint finalement vers le gérant.
– Malheureusement, il n’y a aucun indice dans votre commerce de quoi que ce soit qui aurait pu créer ces flammes et ces ombres chinoises ni rien qui pourrait laisser croire que des dispositifs holographiques ont été dissimulés quelque part.
– Vous avez pourtant vu ce qui s’est passé sur les vidéos, protesta Southey.
– Je ne sais pas comment l’expliquer, monsieur, sauf que c’était peut-être une manifestation surnaturelle. Ne m’avez-vous pas dit, au téléphone, que ce roman traitait de fantômes ?
– Ne me dites pas que vous croyez à ces histoires !
– Il m’est arrivé de voir des phénomènes beaucoup plus incroyables durant ma carrière.
– Merci de vous être déplacé, monsieur Denholm, même si vous n’avez rien trouvé.
Southey était tellement bouleversé par cet échec que le lendemain, il resta assis derrière son bureau toute la journée, incapable de travailler. Il en vint finalement à la conclusion que la seule personne qui pouvait l’éclairer, c’était l’éditeur de Samuel Andersen. Alors, le surlendemain de la visite des experts, il confia la librairie à son assistante-gérante et sauta dans un taxi pour aller rendre visite à Oliver Jarsdel.
Il sonna à la porte peinte en noire et offrit son plus beau sourire à la caméra de surveillance. Abigail s’empressa d’aller lui ouvrir.
– Doux Jésus, vous êtes tout rouge, s’étonna-t-elle. Avez-vous couru jusqu’ici ?
– Non, non. Je suis seulement très contrarié.
– Je vous en prie, venez vous asseoir. Je vais vous préparer du thé.
– Il est important que je parle à Oliver sur-le-champ.
– D’accord, mais je vous apporterai quand même à boire.
Elle conduisit le libraire au bureau de son patron.
– Harold ! s’exclama joyeusement Jarsdel.
Il se leva et alla lui serrer la main.
– Êtes-vous venu me supplier d’accélérer la réimpression du tome un ?
– Est-ce possible ?
– Carlisle ne peut pas faire tourner ses presses plus vite, je le crains. Je vous en prie, assoyez-vous.
Il prit place devant le bureau et Abigail déposa une tasse de thé devant lui. Elle resta postée près de la porte, car vu son état, elle craignait qu’il soit foudroyé par un infarctus pendant son entretien avec son patron.
– J’espère que vous n’êtes pas venu jusqu’ici pour m’informer d’un problème, s’inquiéta alors Jarsdel.
– En fait, je veux vous demander encore une fois ce qui s’est passé lors du lancement, Oliver. Vous m’avez dit que

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