La planète de la discorde
110 pages
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La planète de la discorde , livre ebook

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Description

L’extraterrestre okBoKirzilmo communique avec l’humanité, qui a déjoué son destin en évitant la guerre nucléaire totale. Il propose aux hommes de joindre la Ligue de Protection, un organisme qui protège les peuples de l’Univers de l’holocauste nucléaire. Les hommes acquièrent les connaissances nécessaires en un temps record et un premier groupe rejoint Bolmia, siège de la Ligue. Après leur formation, ils partent pour diverses missions. Clara Jenner montre vite des capacités hors du commun lors d’une mission particulièrement difficile, qui lui vaut une promotion dans l’équipe de Kirzi. Sauf que le succès ne peut pas toujours être au rendez-vous. L’alliance entre humains et extraterrestre résistera-t-elle à un échec?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 octobre 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782897522520
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0888€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Mario Fecteau
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-250-6
ISBN PDF numérique 978-2-89752-251-3
ISBN ePub 978-2-89752-252-0
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Fecteau, Mario, 1962-

Les protecteurs
Sommaire : 1. Des nouvelles de l’univers -- 2. La planète de la discorde.
ISBN 978-2-89752-247-6 (vol. 1)
ISBN 978-2-89752-250-6 (vol. 2)
I. Fecteau, Mario, 1962- . Des nouvelles de l’univers. II. Fecteau, Mario, 1962- . Planète de la discorde. III. Titre.

PS8611.E395P76 2014 C843’.6 C2014-941993-7
PS9611.E395P76 2014
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Prologue
E ntre 1969 et 1972, 12 êtres humains (tous des hommes, tous des Américains), avaient marché sur la Lune. Une base lunaire et une mission vers Mars auraient pu constituer une suite logique à ces exploits, n’eût été les coûts de pareilles entreprises. En conséquence, la suite de l’aventure humaine dans l’espace s’était concentrée sur l’orbite terrestre.
Pourtant, un treizième être humain (et la première femme à accomplir l’exploit) venait de marcher sur la Lune, en cette année 2020. Ce n’était cependant ni cette puissance ni aucune autre qui avait permis à Clara Jenner, spationaute britannique de 34 ans, d’ajouter son nom à cette courte liste. Elle devait cette chance à son hôte. Il se nommait okBoKirzilmo et n’était ressortissant d’aucune nation capable d’envoyer des humains dans l’espace. En fait, il n’était même pas humain.
Kirzi était un extra-terrestre.
Clara regarda un instant son hôte, concentré sur les commandes de son vaisseau spatial, le Mérida . Ressortissant d’une planète nommée Bolmia, il a ppartenait à une espèce appelée mawile. Ceux de son peuple mesuraient un peu moins que l’humain moyen, ils avaient des corps couverts d’un fin pelage, de couleur grise ou cendrée (grise pour Kirzi), et des oreilles rondes comme celles des souris. Pour le reste, ils auraient fait illusion dans la pénombre.
Kirzi avait révélé sa présence quelques semaines plus tôt et expliqué qu’il souhaitait un contact avec l’humanité. À la demande du Conseil de sécurité de l’ ONU , Clara avait rencontré le visiteur en tête-à-tête avant sa venue sur Terre. L’extra-terrestre lui avait raconté qu’il appartenait à une organisation, la Ligue de protection, qui surveillait les peuples de l’espace et les aidait à éviter l’anéantissement par l’arme nucléaire. Ils n’avaient pu prévenir l’humanité à temps, mais cette dernière les avait étonnés en parvenant à échapper à l’holocauste par ses seuls efforts. Les autorités de la Ligue en avaient déduit que les humains pourraient joindre leur organisme.
Éventuellement.
Clara savait que les visiteurs auraient d’abord à convaincre les gouvernements de différentes nations qu’ils ne venaient pas en conquérants ni en colonisateurs. À cet effet, l’équipe de Kirzi comprenait des êtres d’autres mondes, aussi membres de la Ligue, afin de montrer que l’égalité entre les espèces régnait dans l’organisation. Cette égalité, en plus de la perspective de progrès scientifiques indéniables, aiderait à apaiser les craintes des plus réticents. Car les visiteurs comptaient partager leurs connaissances, en avance de plusieurs siècles sur celles de l’humanité.
Mais tout cela ne représentait qu’une perspective à long terme. Dans l’immédiat, Kirzi devait s’adresser à l’assemblée des nations. Le Mérida allait se poser sur l’esplanade des drapeaux, près du siège de l’ ONU . Sanglée au siège de gauche du poste de pilotage, Clara ne ressentit aucune décélération. La gravité artificielle du bord supprimait non seulement les inconvénients de l’apesanteur, mais surtout l’effet des forces g des accélérations et des freinages.
Clara imaginait la réaction des témoins. Sans doute éprouvaient-ils le même étonnement qui avait été le sien la première fois qu’elle l’avait vu. Le Mérida ressemblait à une capsule spatiale que des ingénieurs fous auraient fixée au sommet d’un étage de descente d’un module lunaire. Toutefois, aucune tuyère n’apparaissait sous le ventre de l’appareil, plutôt des ren­flements hémisphériques qui faisaient partie d’un système de propulsion complètement incompréhensible pour la spationaute. Il utilisait le graviton, une particule subatomique qui véhiculait la gravité.
Kirzi posa adroitement le Mérida derrière le cordon de sécurité. Il manipula quelques commandes pendant que Clara descendait l’échelle menant du poste de pilotage à l’étage d’habitation, aménagé pour le séjour des trois membres d’équipage que comportait normalement le vaisseau. La spationaute passa entre les étranges caissons rivés au sol. Il s’agissait d’hibernacles permettant aux extra-terrestres de franchir les années-lumière sans voir passer le temps.
Comme convenu, Clara sortit en premier. Les caméras se focalisèrent sur elle, mais la spationaute savait que le phénomène ne durerait pas. L’extra-terrestre okBoKirzilmo, de la Ligue de protection de Bolmia, sortit et vint se placer à ses côtés. Clara fut oubliée de tous comme elle l’avait prévu. C’était Kirzi, et non elle, la vedette de cet instant historique. Et c’était très bien ainsi.
Ils entrèrent dans l’édifice du siège de l’ ONU .
* * *
Le secrétaire général rejoignit le pupitre de conférencier.
— Honorables délégués, distingués membres de la presse, mesdames et messieurs, bienvenue à cette assemblée extraordinaire qui constituera sans aucun doute l’un des évènements les plus marquants de l’histoire de l’humanité…
Pendant que le secrétaire poursuivait la présentation, Kirzi sortit une petite boîte de sa poche, de la taille d’une boîte d’allumettes. Clara entendit brièvement un étrange bourdonnement d’insecte. Elle devinait que le visiteur avait lancé des nanocaméras pour enregistrer l’évènement. Elle n’avait jamais vu les minuscules engins, mais Kirzi lui en avait parlé. Les nanocaméras saisissaient des prises de vue d’une scène sous différents angles, ce qui permettait son enregistrement et sa retransmission sous forme d’hologrammes.
Le secrétaire général termina sa présentation et invita le visiteur à monter sur l’estrade. Sous les applaudissements nourris de l’assemblée, Kirzi s’avança jusqu’au pupitre. Il dut attendre un bon moment que ces applaudissements s’estompent avant de pouvoir remercier l’assemblée de son accueil. Clara devina sa nervosité. Kirzi lui avait raconté son insistance à obtenir la permission d’entrer en contact avec l’humanité. Un échec serait le sien.
Le visiteur entama son discours.
— Comme l’honorable secrétaire l’a précisé, je me nomme okBoKirzilmo et je viens d’une planète nommée Bolmia. Mais vous pourrez m’appeler Kirzi, car cette partie de ma désignation tient lieu de prénom dans notre façon de nommer les individus chez mon peuple.
Et Kirzi parla. Longuement.
Il félicita l’humanité pour avoir surmonté la menace nucléaire, révélant qu’ils n’avaient jamais observé un cas de ce genre auparavant. Rappelant le rôle de la Ligue, il parla des avantages que leur présence pourrait apporter aux peuples de la Terre. Des avancées technologiques et scientifiques dans nombre de domaines étaient à la portée de l’espèce humaine. Astronomie, astronautique, médecine, biologie, environnement ; leur savoir offrait un potentiel immense. À condition que l’humanité sache en faire l’apprentissage.
— J’ai bien parlé d’apprentissage, précisa-t-il. Car le savoir offert à un peuple qui ne dispose pas du bagage culturel lui permettant de l’assimiler peut menacer jusqu’à sa survie. L’histoire des périodes colonisatrices l’a démontré dans chaque monde que nous avons observé.
Kirzi expliqua que les Protecteurs palliaient le problème en créant des cours par lesquels ils transmettaient les connaissances à un rythme qui permettait aux natifs de progresser sans effets négatifs sur leur civilisation. De tels cours pouvaient être instaurés dans les universités de toute la Terre. En fait, c’était une autre des conditions pour accéder à ce savoir. Il devait être accessible à la population de toute la planète.
— Il faut des décennies à une espèce pour assimiler autant de savoir, poursuivit Kirzi. Mais l’humanité a le potentiel pour y parvenir. Un jour, vous maîtriserez le même savoir, avec davantage de talent dans certains cas. Assez, espérons-le, pour vous permettre de rejoindre notre Ligue.
Il laissa le dernier commentaire faire son effet.
— Oui, tel est notre rêve, conclut Kirzi. Nous offrons à chaque peuple contacté l’occasion de joindre la Ligue, dès que son développement a rendu la chose possible, afin de nous épauler dans nos missions visant à sauver des civilisations entières. L’humanité aussi pourra, en son temp

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