Le Bracelet d émeraude
206 pages
Français

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Le Bracelet d'émeraude , livre ebook

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Description

Danielle, anthropologue de formation, est mandatée pour un voyage d'études en Amazonie. Là elle va être confrontée à des évènements qui bouleverseront sa vie et celle de ses amis, le fin bricoleur Robert Fabre, la sulfureuse charmeuse de serpents Carolina Mendès et le très énigmatique et séduisant Bénito Almodovar. La rencontre de l'incroyable et de l'espoir pour une vie meilleure. Enfin, cela restera à prouver...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414041435
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-04141-1

© Edilivre, 2017
Exergue

Nous sommes leur antériorité.
Pas leur présent.
Nous serons leur avenir…
Dédicace

A mes parents Madeleine Artigues, François Perez-Navarro, à ma compagne Lauriane, à mes oncles le producteur Bernard Artigues et le traducteur Georges Leb ourg…
Carolina
Je sors d’une petite somnolence, réveillée par l’annonce du pilote de l’Airbus A330. Nous sommes maintenant au dessus de la baie de Guanabara d’où l’on aperçoit le Christ rédempteur qui apparaît au sommet du « Corcovado ». Ses bras en croix semblent souhaiter la bienvenue. Cette majesté dominant la ville, veillant sur Rio de Janeiro, me procure une grande joie car signifiant la fin de ce voyage depuis Paris. Un vol de onze heures qui, ajouté au décalage horaire fatigue sensiblement. Le jet amorce en douceur son atterrissage sur la piste Santos Dumont. Il est dix heures, heure locale.
Quel contraste avec le temps pluvieux de Paris ! Ici le bleu intense du ciel et les couleurs vives donnent l’ambiance. Me voilà charmée par le panorama qui défile au travers de la vitre du taxi. La voiture me dépose à L’hôtel Louxor qui fait face à la célèbre plage de Copacabana. L’accueil à la réception est des plus chaleureux et sitôt dans ma chambre, dans le minibar m’attend un rafraîchissement bienvenu, je m’installe sur la grande terrasse. Le transat sur lequel je suis allongée offre, entre deux imposantes rangées de goyaviers ceinturant le périmètre de ma tranquillité, une vue magnifique sur ce pays qui fait tant rêver, un Brésil en plein renouveau grâce à une politique économique et sociale adaptée, menée énergiquement par un gouvernement sensible à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis.
Je m’appelle Danielle de Neuville, J’ai 28 ans et viens d’obtenir un master d’anthropologie après des études à l’Université Lyon 2. L’ethnologie fait partie aussi de mon cursus. Ayant obtenu une mission d’études auprès de la société qui m’emploie sous le couvert entre autre du ministère de la Culture depuis avril dernier, j’ai eu mandat en ce début décembre d’aller plus avant reconnaître les fondements et les secrets de cette civilisation tellement captivante et intéressante à bien des égards, celle des diverses peuplades indiennes d’Amazonie dont certaines échappent encore à la connaissance du monde. L’idée m’en est venue depuis que je me suis plongée dans l’œuvre de l’éminent Teilhard de Chardin. Plus particulièrement dans ses écrits : « L’avenir de l’homme « et « la formation de la noosphère « . Après un bon bain délassant et bienvenu, mes pensées s’émoussent. Les paupières se font lourdes sur mes yeux qui se plissent puis se ferment.
Un petit somme rapide m’a un tantinet remise du décalage horaire et me voilà en ce début d’après-midi, débarrassée de mon jean pour enfiler une petite robe, des espadrilles et aller de toute ma grande et fine silhouette, mes longs cheveux blonds libérés dans le petit vent qui souffle sur Rio, vers la plage paradisiaque de Copacabana. Je me fraye avec prudence un passage dans la circulation. Ça y est j’ai traversé. Ouf ! Un peu vifs les automobilistes ici. Il y a beaucoup de monde sur le sable, une atmosphère de franche décontraction. J’ôte mes chaussures et fais la connaissance du sable fin qui brûle mes petits petons bien dépaysés par rapport à ma plage de Deauville… Beaucoup de joueurs de volley, des gamins qui courent dans tous les sens et qui demandent des sous voyant ma peau blanche de touriste. La mise en valeur des corps chez les brésiliens est un fait avéré. Je le remarque dans ce contexte avec la plupart des garçons qui jouent de leurs muscles au milieu de filles sexy portant ces maillots brésiliens que tous les gens connaissent. Moi je dois paraître bien timorée aux yeux de ces gens bien sympathiques dont quelques-uns s’amusent à siffler quand une brise un peu plus forte laisse entrevoir un brin de ma petite culotte sous ma mini robe blanche trop légère que je m’empresse de réajuster. Un gars superbement beau venant de derrière et pivotant pour me barrer le chemin baisse ses lunettes pour me fixer et me mimer un baiser de ses lèvres charnues tout en me bousculant volontairement mais gentiment histoire de me faire apprécier ses muscles et son odeur de sable mouillé. Il me fait signe qu’il veut voir mes yeux. Je baisse mes lunettes de soleil, il les voit et je ris en l’entendant me dire :
« Oh Yes so beauty. You come from USA ? »
« No not at all, I’m french »
… Bon c’est rigolo et ce n’est pas méchant. Un sourire vers le gugusse qui me caresse le bras semblant ravi d’avoir attiré mon attention et on passe vite à autre chose car d’autres types amis à l’évidence du premier viennent en renfort en dansant et je n’ai pas envie de passer mon après-midi à expliquer que je ne suis pas là pour me faire draguer mais pour profiter du soleil et de la mer à ce moment précis. Je trottine un peu plus vite et slalome au milieu des gens pour me rapprocher de l’eau afin d’y tremper mes pieds et laisser les petites vagues me rafraîchir les jambes. L’océan est merveilleux, de cette couleur verte et bleue qui charme le regard et puis cet appel au bain que je ne peux retenir au milieu de cette fête perpétuelle de la danse et de la bonne humeur. Il faut que je trouve un ensemble brésilien, j’y tiens trop. Ma mission peut bien commencer demain, non ?
Dans la boutique très bien fournie, au milieu d’un tas de clientes qui farfouillent frénétiquement dans les vêtements, une petite vendeuse trop sympa décide de s’occuper de moi avec entrain. Je dis à la mignonne petite brunette que j’arrive de Paris, elle essaie de s’adresser à moi en français et moi je lui baragouine les quelques mots portugais que je connais.
« Eu quereria comprar por favor um vestido brasileiro »
Grands rires de nous deux lors des essayages… Je tente de trouver quelque chose de pas trop révélateur, mais peine perdue tout est super minimum ! Il y a du tissu dans ces culottes qui sont plus sages que les autres ? Ah bon, je ne le vois pas hi hi ! J’adore la lingerie sexy que j’ai portée dans des défilés de mode, oui mais ces gentilles créations sont pour rendre très coquins les moments intimes… Là c’est l’intimité sur la plage ! Je me laisse séduire par plus que je ne voulais au départ sans pour autant trouver le deux-pièces qui me convient… Alors mon choix se porte sur une mini-jupe aux couleurs de l’équipe nationale de football « hoc Moda Verao » attachée sur le côté gauche et un top blanc à l’effigie de la ville ajusté comme il se doit pour mettre en valeur mon buste très fille. Avec des nouvelles baskets et mes cheveux maintenant relevés en chignon, ça y est je suis une « Cariocas », une « Maracana girl » ! La fille me dit que je suis trop sexy comme ça et que j’ai des jambes qu’elle aimerait bien avoir. Faut juste que je bronze un peu plus.
Bof ! Honnêtement moi je me trouve plutôt quelconque.
Le trouvant nettement plus couvrant que ceux de la boutique, mais si peu, j’ai finalement opté pour un maillot deux-pièces proposé par un des innombrables vendeurs qui traquent le touriste sur Ipanéma où je me suis rendue pour visiter cet autre lieu paradisiaque situé plus au nord. Ipanéma est plus cotée peut-être que Copacabana et les immeubles de standing longeant la mer émeraude donnent une idée du pari sur le tourisme résidentiel de ce pays. Je retourne à l’hôtel pour y dîner et surtout pieuter pour me remettre sur les rails car je me sens assez fatiguée. La nuit doit être réparatrice.
Ce matin je suis en forme pour aller, après un solide petit déjeuner, étrenner mon petit bikini dans l’eau chaude de l’Atlantique. Assise sur ma petite serviette éponge, je regarde les gens et suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule « blancheur » à cet instant. Un car de touristes allemands a débarqué sa faune qui s’étale autour de moi, je suis bien dans la caresse du soleil et assez satisfaite de mon corps que j’allonge maintenant sur le sable. Un ballon arrive sur mes jambes, deux jeunes garçons viennent le récupérer en s’excusant de m’avoir dérangée, je me fais agréablement complimenter sur mes cheveux d’or et en réponse à ces gentillesses, je lance des sourires à droite et à gauche puis décide de me précipiter alors dans les flots. Je fais avec délice des brasses dans les vagues porteuses de quelques surfeurs. Qu’il est loin à cet instant Jérôme dont je me suis séparée depuis peu après trois ans de vie commune. Mon idée de venir ici pour parfaire la connaissance de l’Amazonie est sûrement liée à une envie de me laver l’esprit complètement d’une malheureuse expérience de vie à deux. Sortie de l’eau, quelqu’un m’interpelle pour me faire comprendre qu’on a dérobé une partie de mes affaires. Il ne reste plus que la grande serviette, heureusement que les documents de voyage et mon argent sont restés à l’hôtel. Un homme me montre un attroupement à cinquante mètres, il y a me dit-on des policiers qui paraissent avoir attrapé qui sait, peut-être le voleur. Je me drape dans la serviette et rejoins le groupe. En effet mes fringues sont bien là. Les policiers après m’avoir entendue me rendent mon bien. Je dis que ce n’est pas grave et demande à ce qu’on laisse filer le présumé voleur. Non, on me fait comprendre que cela ne me regarde plus. Bon tant pis, je retourne à l’hôtel.
« Pauvre garçon » Pensais-je.
Alors que je m’apprête à traverser la route, un très jeune noir avec sa boite de cirages pour chaussures en bandoulière, m’aborde et s’éclipse aussi vite qu’il est apparu après avoir glissé dans ma main ce qui paraît être une carte de visite. Elle est au nom d’un certain Monsieur Santos deme

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