Le Guerrier de Mars (Cycle de Mars n° 7)
232 pages
Français

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Le Guerrier de Mars (Cycle de Mars n° 7) , livre ebook

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Description

Paru initialement sous forme de feuilleton en 1930, A Fighting Man of Mars est le septième tome du Cycle de Mars, qui paraîtra en livre en 1931. La première publication en français date seulement des années 1980.


Hadron de Hastor est padwar dans l’armée d’Hélium mais apparenté à la famille de John Carter, le Seigneur de la Guerre. Il s’éprend de la belle Sanoma Tora, enlevée par des sbires du jeddak de la lointaine et mystérieuse cité de Jahar. Hadron part à sa recherche avec son vaisseau volant, mais obligé de se poser en catastrophe dans une antique cité déserte, il y libère Tavia, jeune prisonnière des Hommes verts : elle a été enlevée, elle aussi, par le jeddak de Jahar. Tous les deux se rendent à Tjanath, dont Tavia est originaire, pour chercher de l’aide. Ils y sont fort mal reçus et emprisonnés, mais font connaissance de Nur An, noble de Jahar et de Phao qui vont les accompagner désormais dans leur périple vers la cité de Jahar, en quête de Sanoma Tora. Rien ne leur sera épargné comme embûches : geôles de Tjanath, cannibales d’U-Gor, traîtrises de Sanoma Tora, folie de Phor Tak, génial inventeur d’armes pouvant détruire tout Barsoom et d’un procédé d’invisibilité, horreurs de la cité de Ghasta, relations amicales — ou plus, si affinités — avec Tavia... Sans compter la mégalomanie du jeddak de Jahar qui a mis sur pied un armada volant capable de détruire la puissance d’Hélium. Contre tout cela, Hadron de Hastor, le guerrier de Mars, doit se battre ou se débattre... S’ensuivent des aventures haletantes et rebondissantes où l’imagination de l’auteur fait toujours merveille...


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est plus connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Pourtant les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar) méritent amplement d’être redécouvertes.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782366346596
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF





















ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2023
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.199.7 (papier)
ISBN 978.2.36634.659.6 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
Titre original : A fighting Man of Mars , 1931.
Traduction : Eric Chaplain

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

LE GUERRIER DE MARS (Cycle de MARs, 7)




AVANT-PROPOS
C ’est à Jason Gridley de Tarzana, découvreur de l’Onde de Gridley, que revient le mérite d’avoir établi une communication radio entre Pellucidar et le monde extérieur.
J’ai eu la chance d’être souvent présent dans son laboratoire pendant qu’il poursuivait ses expériences et d’être également celui à qui il destinait ses confidences. C’est la raison pour laquelle j’avais tout à fait conscience que, s’il espérait établir une communication avec Pellucidar, il tentait simultanément de réaliser un exploit encore plus incroyable : il essayait à tâtons à travers l’espace d’établir un contact avec une autre planète. Il n’a pas non plus caché que son ambition ultime était d’établir une communication radio avec Mars.
Gridley avait conçu un dispositif simple et automatique pour diffuser, par intermittence, des signaux et pour enregistrer tout ce qui pouvait être capté dans l’intervalle.
Sur une période de cinq minutes, l’onde de Gridley transmettait, dans le vide, un simple signal codé composé de deux lettres : "J. G.", après quoi il marquait une pause de dix minutes. Heure après heure, jour après jour, semaine après semaine, ces messagers silencieux et invisibles étaient acheminés jusqu’aux extrêmes confins de l’espace infini. Et après que Jason Gridley ait quitté Tarzana pour entreprendre son expédition vers Pellucidar, j’ai été attiré dans son laboratoire d’une part en raison des potentialités que représentaient son projet, et d’autre part parce que j’avais promis d’y jeter un coup d’œil de temps à autre pour vérifier que l’appareil fonctionnait correctement, examiner les instruments d’enregistrement afin d’y détecter toute indication que les signaux avaient été captés et qu’on y avait répondu.
Grâce à mes relations suivies avec Gridley, j’avais acquis une bonne pratique de ses appareils et j’en savais suffisamment en code Morse pour me permettre de réceptionner d’éventuels messages, avec une précision et une rapidité des plus acceptables.
Des mois ont passé ; partout la poussière s’est accumulée, sauf sur les éléments fonctionnels de l’appareil de Gridley, et le ruban blanc du téléscripteur qui devait recevoir un signal de réponse a conservé sa pureté virginale ; et puis je me suis absenté pour un court voyage en Arizona.
J’ai été absent une dizaine de jours et, à mon retour, l’une des premières choses dont je me suis préoccupé a été d’inspecter le laboratoire de Gridley et de vérifier les instruments qu’il avait laissés à ma garde. Lorsque je suis entré dans cette pièce devenue familière et que j’ai allumé les lumières, je m’attendais à être confronté à la même absence de réaction, laquelle m’était désormais habituelle. En fait, l’espoir d’un quelconque succès n’avait jamais été dans mes prévisions, et Gridley ne s’était jamais montré trop optimiste : il s’agissait avant tout d’une expérience. Il estimait que ça valait la peine de la réaliser et je considérais que ça valait tout autant la peine, de ma part, d’y apporter une aide, aussi modeste soit-elle.
C’est donc avec une certaine stupéfaction que j’ai pris conscience de l’importance de l’événement en voyant sur le téléscripteur le tracé familier des points et des tirets du code Morse.
Bien sûr, j’ai tenu compte qu’un autre chercheur ait pu, lui aussi, tout comme Jason, découvrir l’onde de Gridley, et que le message puisse provenir de la Terre, ou encore qu’il s’agisse d’un message de Jason lui-même, envoyé depuis Pellucidar. Mais lorsque je l’ai déchiffré, tous mes doutes se sont rapidement dissipés. Ce message provenait d’Ulysses Paxton, anciennement capitaine dans l’infanterie américaine, qui avait été miraculeusement transporté d’un champ de bataille en terre de France jusqu’au cœur de la grande Planète Rouge, qui était devenu l’assistant de Ras Thavas, le chirurgien de Mars, et qui avait épousé Valla Dia, la fille de Kor San, Jeddak de Duhor.
En bref, le message expliquait que depuis des mois, de mystérieux signaux avaient été reçus à Hélium, et bien qu’ils ne puissent les interpréter, il leur semblait qu’ils provenaient de Jasoom, le nom sous lequel la planète Terre est connue sur Mars.
John Carter étant absent d’Hélium, un vaisseau aérien rapide avait été envoyé à Duhor pour demander instamment à Paxton de se rendre immédiatement dans les Villes jumelles pour essayer de déterminer si, en vérité, les signaux qu’ils recevaient provenaient bien de sa planète natale.
Dès son arrivée à Hélium, Paxton a immédiatement reconnu les signaux en code Morse et les scientifiques martiens n’ont alors eu plus aucun doute sur le fait qu’un grand pas avait enfin été accompli en vue de rendre possible les communications entre Jasoom et Barsoom.
Les tentatives répétées pour transmettre des signaux de réponse à la Terre se sont avérées infructueuses. Alors les meilleurs savants d’Hélium se sont attelés à la tâche pour étudier et tenter de reproduire l’onde de Gridley.
Et, finalement, ils ont eu le sentiment d’y être parvenus. Paxton avait transmis son message et ils en attendaient avec impatience un accusé de réception.
Depuis lors, je suis en communication presque constante avec Mars, mais par loyauté envers Jason Gridley, à qui tout le mérite et l’honneur en reviennent, je n’ai fait aucune annonce officielle, et je ne donnerai aucune information importante, laissant tout cela pour son retour dans le monde extérieur ; mais je crois que je ne trahis aucunement sa confiance si je vous raconte la passionnante histoire de Hadron d’Hastor, dont Paxton m’a fait le récit, un soir, il y a de ça peu de temps.
J’espère que vous l’apprécierez tout autant que moi.
Mais avant d’en entamer le récit, il se pourrait qu’une brève description des principales races de Mars, de leur organisation politique et militaire et de certaines de leurs coutumes intéresse bon nombre de mes lecteurs. La race dominante entre les mains de laquelle reposent le progrès et la civilisation — oui, la vie même de Mars — diffère de nous Terriens, mais guère en ce qui concerne l’apparence physique. Le fait que leur peau soit de couleur cuivre, tirant sur un rouge clair, et qu’ils soient ovipares constitue les deux divergences les plus marquées par rapport à nos standards anglo-saxons. Non, il y a une autre différence : leur longévité. Mille ans est la durée de vie naturelle d’un Martien, même si, en raison de leur propension aux activités guerrières et de la fréquence des assassinats dans leur société, peu d’entre eux profite de cette longévité qui leur est allouée.
De manière générale, leur organisation politique a peu varié au cours des innombrables époques de la vie sur Mars : la base en est toujours la tribu, à la tête de laquelle se trouve un chef ou jed , ce qui correspond, dans nos temps modernes, à un roi. Les princes sont des jeds inférieurs , tandis que le chef des Jeds, ou le meneur des tribus confédérées, est le jeddak , ou empereur, dont l’épouse est une jeddara .
La majorité des Martiens rouges vivent dans des villes fortifiées, mais nombre d’entre eux résident dans des fermes isolées, bien que solidement fortifiées et défendues, le long de ces riches rubans de terre irriguée que nous connaissons, sur Terre, sous le nom de canaux de Mars.
Dans l’extrême sud, c’est-à-dire dans la zone antarctique, habite une race d’hommes noirs, très beaux et hautement intelligents. Là aussi, on trouve les vestiges d’une race blanche, tandis que les régions arctiques, au nord, sont dominées par une race d’hommes jaunes.
Entre les deux pôles et sur toutes les terres incultes des anciens fonds marins asséchés, souvent dans les villes en ruines des anciens âges, sévissent les redoutables hordes vertes de Mars.
Les terribles guerriers verts de Barsoom sont les ennemis héréditaires de toutes les autres races de la planète. Ils sont de la taille dont on faisait les héros antiques. Et en plus de leurs deux jambes et deux bras, ils ont développé une paire de membres intermédiaires, qu’ils peuvent utiliser à volonté comme bras ou jambes. Leurs yeux sont placés aux angles de leur visage, à mi-tête, et proéminents de telle sorte qu’ils peuvent être dirigés vers l’avant ou vers l’arrière et aussi indépendamment l’un de l’autre, ce qui rend loisible à ces créatures remarquables de voir dans n’importe quelle direction, ou dans deux directions à la fois, sans avoir besoin de tourner la tête.
Leurs oreilles, qui sont situées juste au-dessus des yeux et plus rapprochées l’une de l’autre, sont de petites antennes de forme convexe, qui dépassent de plusieurs centimètres du crâne, tandis que leur nez n’est qu’une fente longitudinale au milieu du visage, à mi-distance entre la bouche et les oreilles.
Ils n’ont pas de poils sur le corps, qui est d’une couleur vert-jaune. Très clair dans la petite enfance, et qui va en s’accentuant jusqu’au vert-olive

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